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Voici une autre perle rare du Domaine que François isole lorsqu’il juge que les conditions du millésime permettent d’affirmer suffisamment l’identité de ce climat : c’est particulièrement vrai sur les millésimes solaires et concentrés, comme l’est encore 2020. Il nous offre cette année une fascinante déclinaison autour du calcaire et de la roche, lorgnant presque du côté des illustres Perrières de Meursault…
Le climat de Meix-Chavaux se situe dans la partie nord du finage de Meursault, à la sortie de la combe d’Auxey-Duresses. Les Mikulski y exploitent une petite parcelle de moins d’un demi-hectare, située sur la partie haute du coteau, et plantée de vignes âgées d’une quarantaine d’années en moyenne. Sachant que certaines d’entre elles ont largement dépassé le demi-siècle…
La situation géographique du climat, exposé à l’Est et au Nord-Est, relativement venté et frais, mais aussi la nature du sol peu épais (40 centimètres en moyenne), permettant aux racines d’entrer rapidement au contact d’un sous-sol de roches calcaires en plaquettes, donnent traditionnellement aux vins de Meix-Chavaux une verticalité et une imprégnation minérale très caractéristiques.
De toute évidence, la succession de millésimes solaires que connaît aujourd’hui la Bourgogne convient particulièrement bien au Meix-Chavaux : issu de raisins concentrés, aux maturités phénoliques et aromatiques parfaites, le vin tutoie cette année encore les sommets. Il offre un équilibre d’école entre une expression pierreuse, épicée et empyreumatique des sols et l’énergie rafraîchissante des agrumes et des fruits juste cueillis.
Le nez offre une lecture intense et nuancée du terroir, déclinant le calcaire sous toutes ses formes : on voyage entre les embruns salins et iodés, la craie et le marbre, la pierre à fusil et ses notes fumées, mais aussi les galets mouillés. Peu à peu, le fruit s’immisce timidement dans cet « océan de pierres » : on pense à la bergamote et au citron vert, à la poire, à la pomme et au fruit de la passion. Une nuance caramélisée gourmande et une touche plus suave de beurre manié nous rappellent que nous sommes bien sur le finage de Meursault !
En bouche, le vin déploie une énergie considérable, portée par un élan épicé qui électrise chaque papille. Les agrumes (citron vert, orange sanguine et pamplemousse), la pomme Granny et le kiwi sont relevés d'excitantes notes de poivre vert, de graine de moutarde, de wasabi et de gingembre. Encore une fois, la dimension saline et iodée venue des calcaires joue un rôle central : elle structure la finale et prolonge le plaisir de façon spectaculaire, nous faisant saliver pendant de longues secondes.
Largement au niveau d’un Premier Cru, ce Meursault Meix-Chavaux vous régalera sur de nobles produits de la mer, à la chair dense et savoureuse : on pense au tourteau, au homard ou encore à la lotte ou la barbue.
Un pur bijou, plus que jamais indispensable dans toute belle cave.
Date de disponibilité:
Par sa sensualité gourmande, par l'hédonisme qu’il célèbre à chaque instant, ce magnifique Charmes honore son terroir avec sincérité. Noisette, praline, poire pochée, beurre fondu, pêche blanche, pomme au four, abricot rôti au miel, pain d’épices, mandarine, quatre-quarts, fleur d’oranger, safran, poivre ou baie de genièvre : c’est un festival. Bravo...
Ce rare Meix-Chavaux offre un fascinant pas de deux entre fraîcheur et sensualité, ponctué d’une belle vibration calcaire. Tantôt frais et énergique comme la fleur de vigne, les herbes anisées, les agrumes et les embruns, tantôt gourmand et profond comme un coulis de fruits blancs ou jaunes, toujours précis et tendu, il nous régale.
Un Limozin printanier, frais et énergique, parcouru d’une salinité excitante et d’une trame poivrée qui le rapproche cette année de ses voisins Genevrières ou Poruzots. Les agrumes acidulés et les fruits blancs croquants sont traversés d’un puissant courant épicé, mêlant coriandre, roquette, gingembre ou réglisse. Vibrant.
Quintessence des Charmes, ce vin sensuel et profond, est réservé à quelques privilégiés. Sa densité phénoménale exigera de la patience mais déjà, sa volupté et son incroyable envergure nous tirent du côté d’un Bâtard-Montrachet. Sa concentration exceptionnelle s’équilibre avec la vibration minérale restituée par ces vignes centenaires.
Son équilibre parfait entre fraîcheur et sensualité le place au sommet. Il se déploie par vagues successives : roche immaculée, énergie des fruits frais et des agrumes, grâce des fleurs blanches, douceur de la poire Williams et d’un yaourt à la vanille, éclat du poivre blanc et de l’eucalyptus, gourmandise de la mangue. Superbe.
Ce Poruzots brille d’un rare raffinement, entre éclat calcaire immaculé, beauté de prairies fleuries, pureté de l’eau d’un torrent et fraîcheur des névés sur les pentes alpines. Soyeux, fuselé, il déploie un fruit gorgé d’énergie, mêlant pomme Granny, agrumes, pêche de vigne et kiwi. Sophistiqué, droit, tonique et harmonieux :un modèle.
Les terroirs d’altitude des Hautes-Côtes sont le nouvel Eldorado des grandes signatures de la Côte de Beaune. L’iconique François Mikulski nous régale avec ce premier millésime sensuel et fringant, à la fraîcheur printanière toute bucolique. On aime sa chair savoureuse, de fruits blancs juteux et d’une stimulante déclinaison d’agrumes. Imparable !