Nouveau
Voici une autre perle rare du Domaine que François isole lorsqu’il juge que les conditions du millésime permettent d’affirmer suffisamment l’identité de ce climat : c’est particulièrement vrai sur les millésimes solaires et concentrés, comme l’est encore 2022. Il nous offre cette année un fascinant pas de deux entre fraîcheur et sensualité, ponctué d’une belle vibration calcaire, saline.
Le climat de Meix-Chavaux se situe dans la partie nord du finage de Meursault, à la sortie de la combe d’Auxey-Duresses. Les Mikulski y exploitent une petite parcelle de moins d’un demi-hectare, située sur la partie haute du coteau, et plantée de vignes âgées d’une quarantaine d’années en moyenne. Sachant que certaines d’entre elles ont largement dépassé le demi-siècle.
La situation géographique du climat, exposé à l’Est et au Nord-Est, relativement venté et frais, mais aussi la nature du sol peu épais (40 centimètres en moyenne), permettant aux racines d’entrer rapidement au contact d’un sous-sol de roches calcaires en plaquettes, donnent traditionnellement aux vins de Meix-Chavaux une verticalité et une imprégnation minérale très caractéristiques.
De toute évidence, la succession de millésimes solaires que connaît aujourd’hui la Bourgogne convient particulièrement bien au Meix-Chavaux : issu de raisins concentrés, aux maturités phénoliques et aromatiques parfaites, le vin tutoie cette année encore les sommets. Il offre un équilibre d’école entre l’énergie rafraîchissante des agrumes, des fleurs juste écloses et des herbes fraîches, la profondeur d’un fruit expressif et texturé et une vibration saline, épicée, qui l’anime et le tend en permanence.
Le nez s’ouvre encore une fois dans un registre résolument frais, subtil et printanier. On pense à un verger en fleurs, à la fleur de vigne et au tilleul, à des herbes aromatiques que l’on vient de couper, entre cerfeuil et aneth, à des bâtons de citronnelle. L’expression fruitée évoque sorbet au citron ou à la poire, pomme Granny et jus de citron vert, ou encore la chair pulpeuse d’un pamplemousse rose. Au fil de l’aération, l’expression fruitée semble gagner en profondeur : elle se montre plus suave, plus enveloppante. L’ananas, la pêche blanche et la mangue se mêlent maintenant aux notes acidulées de fruit de la passion et d’orange. L’empreinte épicée s’affirme en parallèle, sur le poivre blanc, le gingembre et un soupçon de sauge. Quelle intensité !
En bouche, le vin déploie une énergie considérable, portée par la saveur acidulée du citron vert, du kiwi et de la pomme Granny et un formidable élan épicé qui électrise chaque papille. On reconnaît aussi, en arrière-plan, l’orange et la clémentine, ainsi qu'une fringante note de livèche. Le tout relevé de poivre, de graine de coriandre, de gingembre et d’une intense salinité. Celle-ci structure la finale et prolonge le plaisir de façon spectaculaire, nous faisant saliver pendant de longues secondes tout en laissant la bouche extraordinairement fraîche, tonique.
Largement au niveau d’un Premier Cru, ce Meursault Meix-Chavaux vous régalera sur de nobles produits de la mer, à la chair dense et savoureuse, plutôt cuits au bleu : on pense au tourteau, au homard ou encore à la barbue ou à la raie. On pourra les servir tout autant avec une sauce froide aux herbes fines, qu’une émulsion chaude délicatement épicée.
Un pur bijou, plus que jamais indispensable dans toute belle cave.
Date de disponibilité:
Par sa sensualité gourmande, par l'hédonisme qu’il célèbre à chaque instant, ce magnifique Charmes honore son terroir avec sincérité. Noisette, praline, poire pochée, beurre fondu, pêche blanche, pomme au four, abricot rôti au miel, pain d’épices, mandarine, quatre-quarts, fleur d’oranger, safran, poivre ou baie de genièvre : c’est un festival. Bravo...
Un Limozin printanier, frais et énergique, parcouru d’une salinité excitante et d’une trame poivrée qui le rapproche cette année de ses voisins Genevrières ou Poruzots. Les agrumes acidulés et les fruits blancs croquants sont traversés d’un puissant courant épicé, mêlant coriandre, roquette, gingembre ou réglisse. Vibrant.
Quintessence des Charmes, ce vin sensuel et profond, est réservé à quelques privilégiés. Sa densité phénoménale exigera de la patience mais déjà, sa volupté et son incroyable envergure nous tirent du côté d’un Bâtard-Montrachet. Sa concentration exceptionnelle s’équilibre avec la vibration minérale restituée par ces vignes centenaires.
Autre perle rare que François isole lorsque le millésime permet d’affirmer son identité, ce Meix-Chavaux offre une fascinante variation autour du calcaire : tantôt fumé, tantôt iodé, tantôt dense comme la roche, tantôt frais et aérien comme les embruns ou la poussière de craie, intensément épicé et profond, il ravira les amateurs de Perrières!
Son équilibre parfait entre fraîcheur et sensualité le place au sommet. Il se déploie par vagues successives : roche immaculée, énergie des fruits frais et des agrumes, grâce des fleurs blanches, douceur de la poire Williams et d’un yaourt à la vanille, éclat du poivre blanc et de l’eucalyptus, gourmandise de la mangue. Superbe.
Ce Poruzots brille d’un rare raffinement, entre éclat calcaire immaculé, beauté de prairies fleuries, pureté de l’eau d’un torrent et fraîcheur des névés sur les pentes alpines. Soyeux, fuselé, il déploie un fruit gorgé d’énergie, mêlant pomme Granny, agrumes, pêche de vigne et kiwi. Sophistiqué, droit, tonique et harmonieux :un modèle.
Les terroirs d’altitude des Hautes-Côtes sont le nouvel Eldorado des grandes signatures de la Côte de Beaune. L’iconique François Mikulski nous régale avec ce premier millésime sensuel et fringant, à la fraîcheur printanière toute bucolique. On aime sa chair savoureuse, de fruits blancs juteux et d’une stimulante déclinaison d’agrumes. Imparable !