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Les Charmes forment certainement le climat le plus reconnaissable et identitaire de Meursault, tant le côté sensuel et enveloppant, voire glycériné, signe immanquablement les vins. Ce célèbre terroir compte environ 30 hectares, où le sol limoneux, reposant sur de nombreuses plaquettes de roches calcaires, donne de grands blanc séveux, beurrés et terriblement gourmands.
Chez François Mikulski, la profondeur que confère le terroir s’accompagne d’une belle distinction. Le vigneron assemble dans cette cuvée des raisins issus de très vieilles vignes (plantées dans les années 1930 sur les Charmes-Dessous) : elles apportent une concentration prodigieuse et une profonde imprégnation minérale. D’autres, issus de vignes plantées à la fin des années 1990, font la part belle à l’éclat généreux du fruit. Comme toujours, François, soucieux de préserver au maximum l’expression identitaire du terroir, fait le choix d’utiliser peu de bois neuf pour son élevage, à peine 20%.
Sur ce rayonnant millésime 2020, ce Charmes incarne à merveille tout ce que l’on est en droit d’attendre du célèbre premier cru : il respire l’hédonisme et la sensualité par tous ses pores. Le nez jaillissant s’ouvre dans un foisonnement d’arômes voluptueux et furieusement gourmands. Noisette et praline, poire pochée, pêche blanche et pomme au four, abricot rôti au miel, raisin de Corinthe et ananas séché, beurre fondu, quatre-quarts, fouasse aveyronnaise parfumée à la fleur d’oranger, pain d’épices, mais aussi la pâte de fruits aux agrumes, le safran, la baie de genièvre ou la baie de Sichuan : c’est un festival !
En bouche, on retrouve l’ampleur texturée typique des Charmes, autour de saveurs de fruits blancs pochés, de sabayon à la pêche ou à l’abricot, de la mangue et de l’ananas, de la clémentine rôtie ou de la tarte à la mirabelle… Plus on avance, plus l’empyreumatisme du sol s’affirme, donnant aux fruits des accents flambés et poivrés. La longueur de la finale est impressionnante : elle semble couler de source, nourrissant nos papilles pendant de longues secondes.
Un Meursault-Charmes de référence, qui vous régalera, après quelques années de cave, sur un beau turbot avec sa sauce béarnaise, une lotte au safran ou des gambas en curry doux.
Date de disponibilité:
Ce rare Meix-Chavaux offre un fascinant pas de deux entre fraîcheur et sensualité, ponctué d’une belle vibration calcaire. Tantôt frais et énergique comme la fleur de vigne, les herbes anisées, les agrumes et les embruns, tantôt gourmand et profond comme un coulis de fruits blancs ou jaunes, toujours précis et tendu, il nous régale.
Un Limozin printanier, frais et énergique, parcouru d’une salinité excitante et d’une trame poivrée qui le rapproche cette année de ses voisins Genevrières ou Poruzots. Les agrumes acidulés et les fruits blancs croquants sont traversés d’un puissant courant épicé, mêlant coriandre, roquette, gingembre ou réglisse. Vibrant.
Quintessence des Charmes, ce vin sensuel et profond, est réservé à quelques privilégiés. Sa densité phénoménale exigera de la patience mais déjà, sa volupté et son incroyable envergure nous tirent du côté d’un Bâtard-Montrachet. Sa concentration exceptionnelle s’équilibre avec la vibration minérale restituée par ces vignes centenaires.
Autre perle rare que François isole lorsque le millésime permet d’affirmer son identité, ce Meix-Chavaux offre une fascinante variation autour du calcaire : tantôt fumé, tantôt iodé, tantôt dense comme la roche, tantôt frais et aérien comme les embruns ou la poussière de craie, intensément épicé et profond, il ravira les amateurs de Perrières!
Son équilibre parfait entre fraîcheur et sensualité le place au sommet. Il se déploie par vagues successives : roche immaculée, énergie des fruits frais et des agrumes, grâce des fleurs blanches, douceur de la poire Williams et d’un yaourt à la vanille, éclat du poivre blanc et de l’eucalyptus, gourmandise de la mangue. Superbe.
Ce Poruzots brille d’un rare raffinement, entre éclat calcaire immaculé, beauté de prairies fleuries, pureté de l’eau d’un torrent et fraîcheur des névés sur les pentes alpines. Soyeux, fuselé, il déploie un fruit gorgé d’énergie, mêlant pomme Granny, agrumes, pêche de vigne et kiwi. Sophistiqué, droit, tonique et harmonieux :un modèle.
Les terroirs d’altitude des Hautes-Côtes sont le nouvel Eldorado des grandes signatures de la Côte de Beaune. L’iconique François Mikulski nous régale avec ce premier millésime sensuel et fringant, à la fraîcheur printanière toute bucolique. On aime sa chair savoureuse, de fruits blancs juteux et d’une stimulante déclinaison d’agrumes. Imparable !