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En 2017, alors que les vins de Sauternes n'ont pas vraiment le vent en poupe, il fallait oser s'attaquer à ce "monument en péril" que semble être pour certains l'appellation Barsac, un des plus prestigieux terroirs de la Rive gauche bordelaise, malheureusement boudé par les amateurs depuis quelques années… Jean-Marie Guffens a osé ! Pour notre plus grand bonheur.
Clin d’œil facétieux aux Y, S et autres R, blancs secs qui ont fleuri ces-dernières années du côté des grands crus classés de Sauternes et Barsac, ce C de Sec signé Jean-Marie Guffens n’a pas fini de faire bouger les lignes dans l’univers feutré des grandes signatures Bordelaises. Un concentré de plaisir et d’énergie qui nous plonge dans une histoire qui a touché et inspiré Jean-Marie à ses débuts : une histoire un peu oubliée de grands vins secs de sémillon pour lesquels on assumait maturité et richesse, loin d’une ère « moderne » où les blancs citronnés, souvent fluets, dominent la production…
Pour élaborer ce blanc sec, Jean-Marie se concentre sur les vieilles vignes de la parcelle reine du Domaine, le Clos Bonneau. Ici, les pieds de sémillon sont profondément imprégnés de ce sol argilo-calcaire de tout premier plan. Jean-Marie procède « par tri négatif » : il attend l’apparition des premiers signes de botrytis, signe ultime que le sémillon atteint cette haute maturité et le niveau de concentration qu’il recherche. Il sélectionne alors avec son équipe les plus belles grappes non botrytisées qui seront vinifiées en sec.
Sur ce splendide millésime 2022, un des plus « grands millésimes dans le Sauternais » selon Jean-Marie Guffens, il fallait savoir attendre les justes maturités, malgré des conditions historiquement chaudes pendant la saison de croissance. Les vieux pieds de sémillon, complétés d’un tiers environ de sauvignon gris et d'un soupçon de muscadelle, ont su aller puiser dans les profondeurs argilo-calcaires les ressources nécessaires pour continuer à nourrir les fruits, malgré un temps chaud et sec. Au moment des vendanges, les raisins affichaient de superbes concentrations aromatiques tout en ayant préservé de belles acidités expressives. Ne retenant ensuite que les premiers jus de presse, Jean-Marie reste fidèle au fûts, pour l’élevage, en intégrant un petit quart de bois neuf.
Depuis sa naissance avec le millésime 2018, Jean-Marie Guffens signe ici ce qu’il considère comme son « plus grand » C de Sec : pas de doute, à la dégustation, il nous a enchantés. A la fois profondément ancré dans ce formidable terroir argilo-calcaire du Clos Bonneau et pourtant loin des canons bordelais, le vin porte clairement la patte du Maestro, dans cette harmonie fascinante entre sensualité aromatique, densité de texture et trame minérale épicée.
Dès le premier nez aux notes enveloppantes, le charme opère : les extraits de fleurs jaunes et la cire fraîche s’entremêlent aux noisettes, aux amandes et aux pignons. La pêche jaune et la mangue confites voisinent avec des parfums d’huile de bergamote et de pinède. Des notes gourmandes et suaves de crème fraîche et de chocolat blanc s’acoquinent avec le laurier frais et le blé mûr. Le fruit n’en finit pas de rayonner, gourmand, expressif : on pense maintenant à une pâte de coing, à la pulpe juteuse d’un pamplemousse bien mûr et à l’ananas. Progressivement, une vague enveloppante d’épices douces semble s’élever au-dessus du verre : on y croise la cannelle, le curcuma et la noix de muscade. C’est un pur délice, qui nous enveloppe et cajole nos sens.
La bouche n’est pas en reste : ample et sensuelle, elle déploie un jus large, texturé mais dynamique. Les saveurs de coulis de poire et de pêche sont relevées d’épices plus puissantes qu’au nez : on reconnaît maintenant le safran, un ras el-hanout sophistiqué, la noix de muscade, ainsi qu’un poivre Sichuan avec ses accents mentholés. Quelques amers de zestes d’agrumes confits accompagnent de succulentes saveurs de turron espagnol et de nougat de Montélimar. C’est un pur délice, couronné d’une finale intense et très persistante, où se mêlent empyreumatisme épicé et saveurs de mangue et d’ananas.
Un grand vin de gastronomie, à un tarif plus qu’abordable : ce C de Sec magnifiera un curry de poissons à la japonaise, une marmite de lotte, Saint-Jacques et gambas au safran, mais aussi un tajine de poulet au citron confit, des mignons de porc aux cinq parfums, ou, plus près de nous, un lapin à la moutarde. Nous laisserons le mot de la fin à la RVF qui voit dans ce « magistral C de Sec le plus grand blanc sec de Barsac et des environs ». Qui dit mieux ?...
Date de disponibilité:
94/100
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A propos du domaine : Vigneron emblématique du Mâconnais, Jean-Marie Guffens a acheté Closiot en 2017. Fou de sauternes, qu’il considère comme l’un des plus grands vins du monde, il a jeté son dévolu sur le calcaire de Barsac, apte à donner au vin cette concentration qu’il affectionne tout en conservant une réelle tension. Aux brouillards matinaux, il préfère les vendanges sous les premiers rayons de soleil, pour obtenir un botrytis concentré. Il a déjà planté des céréales pour concurrencer cette eau si présente en Aquitaine et souvent nuisible à la vigne. Explorant des horizons stylistiques originaux, les liquoreux sont de toute beauté, et les blancs secs mémorables. Ils devraient s’imposer comme de nouvelles références de l’appellation.
Puissance et équilibre pour ce superbe assemblage de roussanne, viognier et marsanne, issu uniquement des premiers jus de presse qui ont conservé de belles acidités. L'éclat généreux des fruits jaunes et de l'ananas se mêle à des notes fumées et une nuance anisée. La richesse de bouche est dynamisé par de beaux amers : quelle maîtrise !
Un pur régal, imprégné du soleil du Luberon mais aussi de la fraîcheur de ce terroir d'altitude très calcaire ! Un vin magnifique d’équilibre entre richesse aromatique, une puissance de bouche très « sudiste » mais parfaitement canalisée par une trame minérale et finement acidulée sur la finale. Un délice sur un tajine de poissons ou de veau...
Le grand blanc sec de Barsac, dans la plus pure tradition de... Jean-Marie Guffens ! Ce C de Sec est un OVNI fascinant, très loin des canons bordelais et pourtant profondément ancré dans ce fabuleux terroir calcaire du Clos Bonneau. Bouquet sensuel et jaillissant, harmonie subtile entre richesse, concentration et finesse minérale : prodigieux !
Sur ce millésime marqué par la canicule estivale, Jean-Marie a parfaitement atteint son but : c’est un improbable et irrésistible « Sauternes sec » que l’on goûte aujourd’hui, nous plongeant dans un univers foisonnant de fleurs séchées, d’épices orientales, de fruits et d'agrumes confits. Sans oublier cette trame minérale fumée et salivante. Unique !
Le grand blanc sec de Barsac, dans la plus pure tradition de...Guffens ! Ce C de Sec, d’une prodigieuse concentration, est loin des canons bordelais et pourtant profondément ancré dans ce fabuleux terroir calcaire du Clos Bonneau. Bouquet sensuel et épicé, harmonie subtile entre richesse, concentration et tension minérale : c’est succulent.
Une merveille d'éclat aromatique et d'énergie en bouche, imprégnée du soleil du Luberon et de la fraîcheur de ce terroir d'altitude très calcaire. La richesse et la puissance du vin, gorgé de saveurs de fruits à noyau, s’équilibre avec une sensation de tension épicée et de fins amers évoquant amande fraîche et écorces d’agrumes séchés. Inspirant.
Issue de ce plateau calcaire à plus de 400 mètres qui préserve une belle fraîcheur, ce "premier jus" de viognier, majoritairement élevé en cuve tulipe, séduit par sa complexité nuancée et ses accents bourguignons fumés et finement beurrés. Entre fruits jaunes et agrumes, fleurs, miel et épices stimulantes, c'est un régal, sensuel et tonique.
Ce Grand Blanc des Tourettes, signé du Maestro du chardonnay bourguignon, épate par sa profondeur sensuelle, son élégance de tous les instants et son magnifique équilibre de bouche. Issu de premier jus, gorgé de fruits blancs et jaunes savoureux, relevés d'épices, il vous enchantera à table sur une poule farcie ou un tajine de veau aux amandes.
Un rêve devenu réalité : élaborer cette cuvée collector qui synthétise 40 ans d’une vie de vigneron, d’une histoire singulière qui a conduit Jean-Marie du Mâconnais, au Lubéron et au Sauternais. Chardonnay, viognier, roussanne et sémillon s'unissent pour le meilleur: un vin d'une incroyable personnalité aromatique, habité par la patte du Maestro!
Hommage vibrant et inspiré à son amour pour les grandes expressions liquoreuses du Sauternais, découvertes dès 1976 en goûtant de vieux millésimes d'Yquem, Jean-Marie nous gratifie de ce Bonneau à la concentration dantesque, porté par une formidable énergie acidulée, véritable magie des meilleurs terroirs de Barsac. Un must.
Diamant du domaine, issu d'une sélection des plus belles grappes botrytisées de vignes centenaires, ces "Dames de Bonneau" sont un véritable extrait de terroir. Malgré son extrême concentration et sa liqueur d'une richesse prodigieuse, la magie du terroir opère, donnant au vin sa fabuleuse énergie. Un monument qui traversera les décennies.
Ce chardonnay dense et mûr s'anime d'une tension acidulée trouvée dans les calcaires d’altitude. On aime la trame onctueuse et charnue, autour des fruits au sirop, du coing et de la prune, du beurre et de l’huile de noisette. Le jus se montre dynamique et traçant, avec ses saveurs d'écorces d’agrumes, sa pointe saline et...
Ce vin de France mettra tout le monde d’accord, par son élégance, son équilibre et sa gourmandise. La roussanne délivre sa large palette d’arômes mûrs de fruits à noyau et d’orange confite complétés par les notes florales et huileuses de la marsanne. La rondeur texturée de l’entame est relevée par de fins amers aux accents mentholés. Un régal
Collector : voici la première livraison d'une Solera entamée en 2017. Elle assemble les 3 cépages identitaires des Tourettes, marsanne, roussanne et viognier, et offre la quintessence de ce terroir calcaire d’altitude du plateau de l’Aigle. Avec son nez complexe d'herbes aromatiques et de fruits marinés, sa bouche juteuse et épicée, ce bijou ira loin.
Diamant du domaine, issu d'une sélection des plus belles grappes botrytisées de vignes centenaires, ces "Dames de Bonneau" sont un véritable extrait de terroir. Malgré son extrême concentration et sa liqueur d'une richesse prodigieuse, la magie du terroir opère, donnant au vin sa fabuleuse énergie. Un monument qui traversera les décennies.
Séveuse et expressive, cette roussanne intense, sensuelle et très aromatique est imprégnée du soleil du Luberon et de l’énergie épicée de ce terroir calcaire d'altitude. Un jus puissant, gorgé de saveurs fruitées et épicées aux accents orientaux, animé en permanence de l’empyreumatisme de la roche, avec ses accents poivrés et mentholés....
Ce viognier étonnamment contenu et énergique, d’une classe folle, vous étreint presque par surprise. On est loin de l’exubérance parfois ostentatoire du cépage. On aime ce jus fin et élégant, soutenu par une superbe trame acidulée. Entre charme floral délicat, agrumes et murmure minéral, c’est un vin d’esthète au potentiel de garde évident.