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Olivier Jullien porte une affection et un regard particulier sur « son » blanc : dès le départ, il a cherché à démontrer que les terroirs des Terrasses du Larzac pouvaient produire un blanc de terroir, complexe, subtil et aérien.
Pour cela, il a patiemment identifié ce qui lui paraissait être les meilleurs parcelles à blanc, avec un sens du détail et de la nuance absolument incomparable. Pour le carignan blanc, majoritaire dans l’assemblage, Olivier privilégie les terroirs situés autour de Jonquières : les sols de cailloutis calcaires, issus d’un cône de déjection, s’appuient sur un sous-sol marneux, qui conserve de l’humidité et de la fraîcheur. Un substrat qui permet aux vieilles vignes de carignan, enracinées très en profondeur, d’apporter au vin à la fois du volume et une acidité assez haute, mais toujours parfaitement « enrobée ».
Pour le chenin (qui compte environ un tiers de l’assemblage final), Olivier structure sa production autour de deux terroirs bien distincts : du côté de Jonquières, les sous-sols marneux et plus riches en argiles apportent du volume et une bonne densité de matière. En revanche, dans le secteur de Saint-Privat, nous sommes juste au-dessous du plateau du Larzac, à 450 mètres d’altitude, au royaume du calcaire ! Une situation géologique et climatique idéale pour obtenir un chenin tendu et traçant, qui va jouer la carte de la finesse et de la tonicité, y compris sur des millésimes solaires aux faibles rendements comme 2019.
Enfin, Olivier complète cet assemblage particulièrement subtil avec les raisins d’une toute petite parcelle, située sur le secteur des « Rougeos », complantée de roussanne, marsanne, bourboulenc, picpoul et grenache blanc : autant de cépages qui vont apporter une touche d’onctuosité miellée…
Après une vinification sur levures indigènes, le vin est ensuite élevé en demi-muids pendant un an sur ses lies. L’objectif de ces grands contenants est simple : révéler la complexité et l’étoffe naturelle du vin, sans le dénaturer, et préserver la tension qu’apporte naturellement l’assemblage et le terroir. Ne pas forcer le trait, jamais, mais avoir confiance dans son raisin, jusqu’au bout : ce pourrait être la devise d’Olivier, qui compose son blanc par délicates touches successives, comme le peintre impressionniste son tableau.
Ce Blanc 2019 offre un profil resplendissant, d’un équilibre souverain entre sa grâce florale, sa pureté aquatique, la fraîcheur de son fruit et la prodigieuse énergie qu’il a su tirer des sols. Elle lui donne cette dimension à la fois épicée et finement mentholée qui stimule autant le corps que l’esprit.
Dès le premier nez, un vent de fraîcheur souffle au-dessus du verre, sur des notes de laurier, de feuille d’eucalyptus ou de chêne vert, de pomme Granny ou Reinette juste cueillie, de noyau de prune et de zeste de pamplemousse. On sent la fraîcheur et la pureté de l’eau dont est fait ce vin, on sent les résurgences qui serpentent dans la roche humide, on sent la mousse au printemps sur les écorces ou les murets de pierre sèche si nombreux sur les Causses du Larzac tout proches. Une touche de noisette, une autre de poire compotée, complètent ce bouquet fringant.
La sensation de fraîcheur et d’énergie ne vous quitte pas en bouche : on se régale de fruits blancs juteux mêlées à une touche de poivre vert. Les agrumes, orange et clémentine, se parent eux-aussi d’une dimension épicée stimulante, tout droit venue des sols : on pense aux baies de Sichuan, au radis noir, au cumin, mais aussi à la sauge, à la verveine et à une roquette finement poivrée. La sapidité et l’allonge de la finale sont admirables : l’expression du sol calcaire ne cesse de prolonger la stimulation de nos papilles et se double d’une délicate touche mentholée.
Aujourd’hui, on se régalera avec des antipasti de légumes grillés, entre courgettes, aubergines et artichauts, ou encore avec une salade tiède de carotte à la Marocaine. Dans 4 ou 5 ans, le loup au fenouil s’imposera ! A moins que vous n’optiez pour un sauté de lapin au citron et basilic…
Quantité limitée à 2 Magnums par client.
Date de disponibilité:
93/100
A propos du domaine : Plus qu’aucun autre vigneron du Languedoc, Olivier Jullien recueille l’admiration et le respect de ses pairs. De ses terrasses du Larzac, il est l'un des principaux artisans de la renaissance d'une viticulture rigoureuse, en quête de combinaisons et de nuances entre la variété des sols et l’usage de cépages autochtones. La sincérité de ce visionnaire fuyant la compétition se transmet à ses vins profonds, digestes et généreux, sudistes par l’intensité et la diversité de leurs saveurs, plus que par la simple maturité du raisin et son illusoire richesse en alcool. Des rouges frais et complets, à l’élevage millimétré, capables de briller sur plus de quinze ans de vieillissement, mais aussi un magnifique blanc hors des modes, font de ce domaine une référence.
Superbe réussite pour ce 2015, bien loin des "canons" sudistes : un vin aérien et épuré, d'une redoutable précision, associant de façon originale carignan et chenin. Du volume, de la tension, une intensité aromatique qui ne fera que se renforcer avec les années, une persistance minérale remarquable : tout est en place! Superbe.
La preuve en magnum qu’Olivier Jullien est un immense vigneron, capable d’élaborer un blanc d’une rare intensité, plein d’énergie et de fraîcheur du haut de ses 10 ans, exprimant avec un toucher de bouche cristallin la rencontre d'un fruit éclatant et ensoleillé et d'une minéralité profonde et vibrante. Attention, grand vin !
Ce 2009, réputé généreux, atteint ici des sommets de finesse aromatique, de complexité parfaitement maîtrisée et de plénitude. Olivier Jullien réussit avec ce vin le parfait mariage du végétal et du minéral. Un grand blanc de gastronomie aussi à l'aise avec des ris de veau qu'avec un loup grillé !
A la pureté cristalline que l’on retrouve de bout en bout s’ajoute ici une sensation de profondeur. Entre notes de citron confit, de pêche de vigne, de prune jaune, de pâte d’amande et de fleurs de printemps, le vin déploie son élégance et son toucher de bouche soyeux et livre une lecture extrêmement précise et originale de son terroir.
Un sommet d'élégance aérienne et de fraîcheur minérale, bien loin des "canons" sudistes : un vin fluide et dynamique, d'une redoutable précision, associant de façon originale carignan et chenin. De l'élan aromatique, du volume, de la tension, une persistance minérale remarquable : tout est en place, prêt à se bonifier encore avec les années ! Superbe.
Un sommet d'élégance aérienne et de fraîcheur minérale, bien loin des "canons" sudistes : un vin fluide et dynamique, d'une redoutable précision, associant de façon originale carignan et chenin. De l'élan aromatique, du volume, de la tension, une persistance minérale remarquable : tout est en place, prêt à se bonifier encore avec les années ! Superbe.
Ce 2017 brille par sa dimension florale et aérienne, sur les fleurs blanches et les herbes fines, et la fraîcheur des agrumes. Assez loin des standards du blanc « sudiste », surtout sur un millésime solaire et concentré, il fait preuve d'une grande élégance, avec son fruit croquant et sa trame minérale d'une précision d'horloger. Grande classe.
La preuve en magnum qu’Olivier Jullien est un immense vigneron, capable d’élaborer un blanc d’une rare intensité, plein d’énergie et de fraîcheur du haut de ses 12 ans. Il exprime avec un toucher de bouche cristallin la rencontre d'un fruit éclatant et ensoleillé et d'une minéralité profonde et vibrante. Attention, grand vin !
Ce 2009, réputé généreux, atteint ici des sommets de finesse aromatique, de complexité parfaitement maîtrisée et de plénitude. Olivier Jullien réussit avec ce vin le parfait mariage du végétal aérien et complexe, et du minéral. Un grand blanc de gastronomie aussi à l'aise sur des ris de veau qu'avec un loup grillé !
A la pureté cristalline que l’on retrouve de bout en bout s’ajoute ici une sensation de profondeur. Entre notes de citron confit, de pêche de vigne, de prune jaune, de pâte d’amande et de fleurs de printemps, le vin déploie son élégance et son toucher de bouche soyeux. Il livre une lecture extrêmement précise et originale de son terroir.
S’il fallait une preuve que les blancs signés Olivier Jullien, si complexes et équilibrés, vieillissent admirablement bien : la voici! Ce splendide 2006 allie intensité minérale et douceur avec une élégance rare. Au nez comme en bouche, la complexité d'arômes et de saveurs fascine. Collector indispensable pour tous les fans du travail d’Olivier !
Nous aimons les mots d’Olivier, presque surpris pas le niveau d’achèvement et l’assurance de ce 2012 : « Nous sommes dans la mezquita de Cordoue : les vieilles vignes de Carignan sont les piliers de marbres anciens, divers et variés, et le chenin semble trôner en cathédrale improbable, et pourtant logique, au centre de cet assemblage ambitieux »
Ce Blanc 2018 nous ravit par son élégance sereine : une ouverture sur la noisette grillée, des fleurs séchées, une touche anisée de fenouil, l’éclat et la fraîcheur du fruit, sur le coing, la pêche et la poire, une nuance onctueuse de miel, une autre, plus tonique, de pomelo… le vin se déploie, tranquillement, porté par la justesse de ses équilibres....
Ce Blanc 2018 nous ravit par son élégance sereine : une ouverture sur la noisette grillée, des fleurs séchées, une touche anisée de fenouil, l’éclat et la fraîcheur du fruit, sur le coing, la pêche et la poire, une nuance onctueuse de miel, une autre, plus tonique, de pomelo… le vin se déploie, tranquillement, porté par la justesse de ses équilibres....
Ce Blanc 2018 nous ravit par son élégance sereine : une ouverture sur la noisette grillée, des fleurs séchées, une touche anisée de fenouil, l’éclat et la fraîcheur du fruit, sur le coing, la pêche et la poire, une nuance onctueuse de miel, une autre, plus tonique, de pomelo… le vin se déploie, tranquillement, porté par la justesse de ses équilibres....
Superbe réussite pour ce 2015, bien loin des "canons" sudistes : un vin aérien et épuré, d'une redoutable précision, associant de façon originale carignan et chenin. Du volume, de la tension, une intensité aromatique qui ne fera que se renforcer avec les années, une persistance minérale remarquable : tout est en place! Superbe.
Olivier Jullien démontre que les terroirs des Terrasses du Larzac peuvent produire un blanc profond, subtil et identitaire, marqué par une grande complexité. Naviguant élégamment entre notes florales, fruits frais et tension minérale, le millésime 2020, placé sous le sceau de l’équilibre, a délivré un vin structuré, expressif et tonique.
Olivier Jullien démontre que les terroirs des Terrasses du Larzac peuvent produire un blanc profond, subtil et identitaire, marqué par une grande complexité. Naviguant élégamment entre notes florales, fruits frais et tension minérale, le millésime 2020, placé sous le sceau de l’équilibre, a délivré un vin structuré, expressif et tonique.
Un vin identitaire, séveux, animé d’une belle tension. On s’emballe aussitôt le nez posé sur ce jus bavard et complexe. Les expressions du sol se marient avec les fougères, les fruits à noyau, les agrumes et vous entrainent dans une danse lente mais dynamique des sens. Un grand vin de garde qui livrera ses secrets par touches délicates.
Un vin identitaire, séveux, animé d’une belle tension. On s’emballe aussitôt le nez posé sur ce jus bavard et complexe. Les expressions du sol se marient avec les fougères, les fruits à noyau, les agrumes et vous entrainent dans une danse lente mais dynamique des sens. Un grand vin de garde qui livrera ses secrets par touches délicates.
Ce blanc confidentiel et éphémère n’est pas produit sur tous les millésimes, mais au gré des intuitions d’Olivier. Croquant, accessible, il assemble cette année carignan blanc et chenin. Entre fruits à noyau et poire, zestes d’agrumes, réglisse, parfums de garrigue et fleurs séchées, il vous régalera sur un tartare de daurade ou un tajine de poissons.
Olivier Jullien démontre que les terroirs des Terrasses du Larzac peuvent produire un blanc profond, à la fois sensuel et subtil, marqué par une grande complexité. Naviguant élégamment entre éclat et gourmandise des fruits frais, douceur florale miellée, énergie poivrée, voire pimentée, ce superbe 2022 tendre et expressif ravit les papilles. Un must.
Olivier Jullien démontre que les terroirs des Terrasses du Larzac peuvent produire un blanc profond, à la fois sensuel et subtil, marqué par une grande complexité. Naviguant élégamment entre éclat et gourmandise des fruits frais, douceur florale miellée, énergie poivrée, voire pimentée, ce superbe 2022 tendre et expressif ravit les papilles. Un must.