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Avec ce splendide « Le Carroir », véritable concentré de roche et de terroir, nous tenons un sérieux concurrent aux Sancerres ou Pouillys sur silex les plus réputés ! Une cuvée au style unique, la seule de l’appellation issue d’un pur terroir de silex : toujours aussi énergique et excitante, elle fait triompher la roche de bout en bout.
C’est Henry Pellé, le grand-père de Paul-Henry, qui plante cette parcelle de moins d’un hectare en 1976, en sélection massale. Parfaitement exposée au Levant, la vigne est implantée sur un sol de silex, très riche en fer. Le raisin trouve ici un terrain d’expression singulier, dans un registre élégant et vif, où le croquant du fruit rencontre l’énergie épicée et vibratoire du sol.
Bien sûr, Paul-Henry a, comme toujours, particulièrement soigné l’élevage qui se révèle d’une grande précision et garant d’une belle complexité aromatique. Sur ce millésime pourtant solaire, ce superbe Carroir se pare, au nez comme en bouche, d’une dimension résolument fraîche et tonique, très stimulante.
Dès le premier nez, c’est bien la pierre qui s’impose et avec elle une sensation d’énergie tellurique tout droit venue des profondeurs rocailleuses des sous-sols. Si l’on osait, on décrirait une sorte de « coulis de roche », dense, presque huileux, qui laisse progressivement s’épanouir le fruit, autour de la poire Beurré-Hardy, d’une pomme croquante, mais aussi de notes de zestes de citron vert ou de kumquat et d’une touche de bergamote. L’imprégnation minérale apporte son cortège d’épices qui vont pleinement s’épanouir en bouche.
On reconnaît la cardamome, le poivre vert, le piment d’Espelette ou le clou de girofle, qui stimulent nos sens et relèvent un fruit énergique. Quelques touches acidulées de fruit de la passion et de prune verte se fraient maintenant un chemin dans cet univers résolument minéral. En milieu de bouche, des évocations d’herbes aromatiques marinées rappellent un amaro italien : on pense à la verveine, à la menthe, à la livèche ou encore à la coriandre. Les agrumes sont à la relance, orange amère en tête.
L’intensité de la finale est remarquable, portée par une empreinte empyreumatique et épicée particulièrement stimulante. La persistance impressionne. Amateurs de grands vins de sol, ce Menetou Le Carroir est fait pour vous !
Anguille et poissons grillés à la Japonaise, calamars à la persillade cuits à la plancha, travers de porc à la vietnamienne, brochettes de gambas au piment d’Espelette : les cuissons sur la braise seront les bienvenues. Les épices aussi. En fin de repas, optez pour le Livarot, le Pont l’Evêque et le Langres.
Vibrant !
Date de disponibilité:
92/100
A propos du domaine : Paul-Henry Pellé, fils d’Anne, est en charge du vignoble et des vinifications : ce vigneron exigeant, qui n'a de cesse d'affiner le travail des sols et les élevages, est pleinement engagé dans une recherche de maturité optimale et d’expression variée des terroirs. Les vinifications méticuleuses donnent des blancs nets et rafraîchissants, mais aussi des vins plus profonds traduisant la singularité de chaque terroir : Le Carroir (vieilles vignes sur silex), Vignes de Ratier (terroir solaire de marnes kimméridgiennes), Les Blanchais (marnes exposées au nord-est).
Deuxième millésime pour ce superbe Pouilly-Fumé de terres blanches. Un vin de lieu, qui s’est minéralisé au fil des années, pour mieux imbriquer l’expression énergique et épicée du sol avec un fruit rayonnant. Fruits blancs et agrumes s’associent à la douceur du jasmin et à l’énergie de la réglisse, du gingembre et du poivre blanc. Un régal.
Tout en verticalité minérale effilée, ce parcellaire est marqué par une roche calcaire à la beauté fraîche, immaculée. On entre dans la danse énergique et harmonieuse des fruits blancs, des agrumes, des herbes anisées et des épices, entre poivre blanc, sel de céleri et clou de girofle, sur fond de craie et d’eau de mer. D’une pureté irradiante.
À partir d’une vieille vigne de bas de coteau, ce parcellaire exprime la quintessence des Monts Damnés. On aime la qualité d’un fruit choyé, arrivé à parfaite maturité. Le jus s’étire en bouche, charrie son lot d’arômes floraux intenses et de flaveurs maritimes iodées. C’est dense, d’une profondeur rare, tout en restant infiniment séveux et sapide.
Premier millésime pour ce parcellaire de sols de rhyolite, à la concentration et l’ampleur dignes d’un grand cru. Sur ce millésime solaire, aux faibles rendements, la sélection des premiers jus et le très long élevage en fûts puis en jarres de grès ont permis de sublimer les nobles origines de ce chenin ample et gracieux. Un modèle.
Vigneron enthousiaste et haut en couleur, Guillaume a imaginé ce sauvignon de Touraine à son image : gourmand, énergique et sans concession. De longs élevages sur lies donnent un vin d’une belle profondeur, tout en chair et en minéralité contenue. Un vin plus complexe qu’il n’y paraît qui sait aussi se montrer printanier et rafraîchissant. Un délice.
Ce Pouilly-Fumé de terres blanches est construit sur un équilibre parfait entre volupté et fermeté. D’un côté, la chair onctueuse et les parfums gourmands des fruits estivaux, baignés d’une touche florale, de l’autre l’énergie et la fraîcheur du pamplemousse, du citron yuzu, des herbes fines et d’une trame minérale pénétrante, fumée. Superbe réussite.
Les calcaires turoniens lui donnent sa verticalité minérale, élégante et énergique. Elle se double cette année de l’éclat d’un fruit gorgé de soleil et de sucs, qui n’a pourtant rien perdu de son acidité rafraîchissante. Entre tension et maturité, énergie épicée et douceur florale, cet Echelier offre un équilibre souverain. Convoquez bar et langoustine...
S’il s’ouvre dans un registre sensuel de miel, de coulis de fruits blancs, de fruits à noyau et d’ananas, il ne cesse de gagner en énergie acidulée à l’aération. Un chenin complexe, épicé, évoquant autant les agrumes, les oshinkos que des décoctions de plantes aromatiques. Impressionnant et très gastronomique.
Ce parcellaire met à l'honneur un terroir de schistes et de quartz. On aime sa distinction entre fleurs du verger, fruits blancs croquants, herbes fines anisées et mentholées mais aussi son ampleur, son énergie de bouche, autour des agrumes, des épices, entre gingembre, wasabi ou menthe poivrée. Très salin, il appelle poissons crus et crustacés.
Chenin et chardonnay sont associés dans ce vin de lieu, né entre forêt et marais salants, sur l’ile d’Olonne. La biodynamie, en vigueur depuis 25 ans, conjuguée à l’empreinte du sol d’argiles et de schistes donnent ce jus dynamique aux accents d’agrumes, d’anis et de pêche, parcouru d’un élan iodé.
Le vin offre un profil sensuel, pur et serein. On aime sa dimension florale, sa texture enveloppante, aux saveurs de pêche, de poire et de pomme, de pamplemousse rose, mâtinées de nuances d’anis et de suc de violette. La roche calcaire apporte une minéralité fraîche et saline, mêlée à une trame acidulée de citron et une touche pimentée.
Ce parcellaire de caillottes est admirable de justesse. Jamais exubérant mais précis et intense, il livre une expression minérale poudrée et empyreumatique, adoucie d’un voile floral et de notes chlorophylliennes rafraîchissantes. L’équilibre entre la maturité gourmande des fruits blancs et la tension acidulée des agrumes est remarquable.
Concentré des terroirs de Chavignol, charmeur, énergique et formidablement complet, il balance entre la fraîcheur des jeunes pousses, des fleurs de printemps et de notes maritimes, la gourmandise des fruits blancs bien mûrs et l’énergie des agrumes, qui dynamisent une matière généreuse, portée par la salinité des sols. Excellent.
Concentré de gourmandise, d’énergie acidulée puis épicée, ce Chenin nous régale de succulents parfums de poire, pomme, brugnon et prune jaune, mais aussi d’une dimension florale et chlorophyllienne aérienne, convoquant jasmin, seringat et eucalyptus. Son empreinte minérale, empyreumatique et pimentée, lui donne une allonge considérable.