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Cette cuvée parcellaire met à l’honneur un superbe terroir de coteau, mêlant quartz et schistes. Si l’on ajoute à cela l’exposition au Sud-Ouest qui favorise haute maturité et concentration aromatique du chenin, cette "Roche aux Fées" incarne l’archétype du vin ample et salin, profond, distingué et énergique, qui fait l’identité des vins du Domaine Saint-Nicolas. L’équilibre entre puissance et finesse est remarquable.
Les vignes de chenin ont été plantées par Thierry voici une quinzaine d’années. Les sols sont bien sûr régulièrement travaillés, avec l’objectif de favoriser l’enracinement en profondeur de la vigne et de préserver la vie microbienne, si importante pour l’équilibre général de la plante. Les pieds de chenin n’ont jamais connu d’autres intrants que les préparations et tisanes biodynamiques, concoctées par les Michon, père et fils.
Tout à sa recherche d’une expression pure et sans artifice du fruit et du sol, Thierry privilégie une vinification naturelle, sur levures indigènes et sans ajout de soufre, suivie d'un élevage en grands foudres du fameux tonnelier autrichien Stockinger.
Le nez se montre à la fois raffiné, gourmand et expressif : on perçoit rapidement la fraîcheur d’un fruit blanc croquant et juteux, autour de la poire Passe-Crassane, des pommes Reinette et Granny, mais aussi des herbes fines, entre feuille de menthe, jeunes pousses de coriandre et cerfeuil. Progressivement, la dimension florale s’élève du verre, délicate, charmeuse : on pense à des vergers en fleurs, à des nénuphars, à de petites fleurs de printemps. Une note de pêche blanche précède, à l’aération prolongée, une touche suave et gourmande de calisson d’Aix et de bêtise de Cambrai.
La bouche, ample, dynamique et juteuse, se structure autour d’agrumes épicés : citron vert, citron jaune, clémentine et pamplemousse voisinent avec de stimulantes et nombreuses épices. On reconnaît le gingembre, le wasabi, le piment d’Espelette, le poivre blanc et la menthe poivrée. La dimension intensément saline prend possession de nos papilles pour ne plus les lâcher jusqu’à la finale qui scintille d’éclats de craie et de pierre salée. Longue, précise, intense, cette cuvée La Roche aux Fées, qui voit triompher la roche, a quelque chose à voir avec de grandes expressions sancerroises imprégnées de sol : on pense par exemple à un Mont-Damné.
Jeune, elle conviendra à merveille à des sashimis, ceviche, carpaccio de noix de Saint-Jacques au cerfeuil ou autre tartare de daurade au citron vert. Plus tard, régalez-vous d’un bar grillé, de gambas à la plancha relevées de piment d’Espelette ou d’une lotte au safran.
Un très beau vin de gastronomie, très rare sur ce millésime.
Date de disponibilité:
Deuxième millésime pour ce superbe Pouilly-Fumé de terres blanches. Un vin de lieu, qui s’est minéralisé au fil des années, pour mieux imbriquer l’expression énergique et épicée du sol avec un fruit rayonnant. Fruits blancs et agrumes s’associent à la douceur du jasmin et à l’énergie de la réglisse, du gingembre et du poivre blanc. Un régal.
Tout en verticalité minérale effilée, ce parcellaire est marqué par une roche calcaire à la beauté fraîche, immaculée. On entre dans la danse énergique et harmonieuse des fruits blancs, des agrumes, des herbes anisées et des épices, entre poivre blanc, sel de céleri et clou de girofle, sur fond de craie et d’eau de mer. D’une pureté irradiante.
À partir d’une vieille vigne de bas de coteau, ce parcellaire exprime la quintessence des Monts Damnés. On aime la qualité d’un fruit choyé, arrivé à parfaite maturité. Le jus s’étire en bouche, charrie son lot d’arômes floraux intenses et de flaveurs maritimes iodées. C’est dense, d’une profondeur rare, tout en restant infiniment séveux et sapide.
Premier millésime pour ce parcellaire de sols de rhyolite, à la concentration et l’ampleur dignes d’un grand cru. Sur ce millésime solaire, aux faibles rendements, la sélection des premiers jus et le très long élevage en fûts puis en jarres de grès ont permis de sublimer les nobles origines de ce chenin ample et gracieux. Un modèle.
Vigneron enthousiaste et haut en couleur, Guillaume a imaginé ce sauvignon de Touraine à son image : gourmand, énergique et sans concession. De longs élevages sur lies donnent un vin d’une belle profondeur, tout en chair et en minéralité contenue. Un vin plus complexe qu’il n’y paraît qui sait aussi se montrer printanier et rafraîchissant. Un délice.
Ce Pouilly-Fumé de terres blanches est construit sur un équilibre parfait entre volupté et fermeté. D’un côté, la chair onctueuse et les parfums gourmands des fruits estivaux, baignés d’une touche florale, de l’autre l’énergie et la fraîcheur du pamplemousse, du citron yuzu, des herbes fines et d’une trame minérale pénétrante, fumée. Superbe réussite.
Les calcaires turoniens lui donnent sa verticalité minérale, élégante et énergique. Elle se double cette année de l’éclat d’un fruit gorgé de soleil et de sucs, qui n’a pourtant rien perdu de son acidité rafraîchissante. Entre tension et maturité, énergie épicée et douceur florale, cet Echelier offre un équilibre souverain. Convoquez bar et langoustine...
S’il s’ouvre dans un registre sensuel de miel, de coulis de fruits blancs, de fruits à noyau et d’ananas, il ne cesse de gagner en énergie acidulée à l’aération. Un chenin complexe, épicé, évoquant autant les agrumes, les oshinkos que des décoctions de plantes aromatiques. Impressionnant et très gastronomique.
Chenin et chardonnay sont associés dans ce vin de lieu, né entre forêt et marais salants, sur l’ile d’Olonne. La biodynamie, en vigueur depuis 25 ans, conjuguée à l’empreinte du sol d’argiles et de schistes donnent ce jus dynamique aux accents d’agrumes, d’anis et de pêche, parcouru d’un élan iodé.
Le vin offre un profil sensuel, pur et serein. On aime sa dimension florale, sa texture enveloppante, aux saveurs de pêche, de poire et de pomme, de pamplemousse rose, mâtinées de nuances d’anis et de suc de violette. La roche calcaire apporte une minéralité fraîche et saline, mêlée à une trame acidulée de citron et une touche pimentée.
Une cuvée monopole, issue d’un terroir de silex : énergique et excitante, elle fait triompher la roche. Les fruits blancs, les écorces d’agrumes, le fruit de la passion et la bergamote s’associent à des décoctions d’herbes aromatiques. Mais c’est l’empreinte du sol et sa dimension intensément épicée qui fait vibrer ce parcellaire de bout en...
Ce parcellaire de caillottes est admirable de justesse. Jamais exubérant mais précis et intense, il livre une expression minérale poudrée et empyreumatique, adoucie d’un voile floral et de notes chlorophylliennes rafraîchissantes. L’équilibre entre la maturité gourmande des fruits blancs et la tension acidulée des agrumes est remarquable.
Concentré des terroirs de Chavignol, charmeur, énergique et formidablement complet, il balance entre la fraîcheur des jeunes pousses, des fleurs de printemps et de notes maritimes, la gourmandise des fruits blancs bien mûrs et l’énergie des agrumes, qui dynamisent une matière généreuse, portée par la salinité des sols. Excellent.
Concentré de gourmandise, d’énergie acidulée puis épicée, ce Chenin nous régale de succulents parfums de poire, pomme, brugnon et prune jaune, mais aussi d’une dimension florale et chlorophyllienne aérienne, convoquant jasmin, seringat et eucalyptus. Son empreinte minérale, empyreumatique et pimentée, lui donne une allonge considérable.