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Guillaume Sorbe est un ancien sommelier passé par les grandes tables. Ce chantre d’une viticulture précise et à dimension humaine est devenu en l’espace de quelques années une référence absolue pour sa façon de sublimer le sauvignon du Centre-Loire.
Après avoir remis les projecteurs sur les terroirs qui l’ont vu naître, du côté de Reuilly et Quincy, Guillaume a eu envie de se frotter à un autre grand terroir du Centre-Loire, celui de Pouilly-Fumé. L’aventure a démarré avec le millésime 2019.
Cette cuvée est issue d’un terroir argilo-calcaire, aux sols de terres blanches. Les vignes sont travaillées par un ami vigneron que Guillaume connaissait déjà lorsqu’il était sommelier et fréquente depuis son retour sur ses terres natales, au mitan des années 2000.
Côté vinification et élevage, Guillaume reste fidèle à ce qui a fait le succès de ses cuvées de Reuilly et Quincy, en privilégiant des élevages longs, sur lies fines, d’un peu plus de 18 mois au total, suivi d’un temps supplémentaire d’affinage en bouteille. Pour ce Pouilly, les cuves inox sont complétées par environ 15% de fûts. Fort d’une matière première resplendissante en 2022, millésime certes solaire mais qui avait bénéficié de bonnes pluies à la fin du printemps, Guillaume nous gratifie aujourd’hui d’un Pouilly lumineux et friand, un vin d’éclat et de finesse à la fois irrésistible et imprégnée de sol.
Sous une robe au reflet jaune et doré, le vin déploie un nez frais et élégant, très expressif avec sa large palette d’arômes d’anis étoilé, de bâton de réglisse, de noisette et d’amande fraîches. Un deuxième rideau, plus floral et chlorophyllien, invite quelques herbes à tisane, le tilleul, le cerfeuil ou l’oseille à rejoindre des fragrances de fleurs blanches, d’œillet, de glycine, de miel et d’acacia. La palette est complexe mais infiniment délicate. L’ensemble s’efface presque devant l’arrivée de parfums fruités à la fois mûrs et tonifiants où se mêlent melon, pamplemousse, citron et fruit de la passion.
Si l’attaque en bouche s’avère plutôt vive, elle laisse rapidement la place à une forme d’onctuosité texturée. On se régale de saveurs de fruits estivaux à chair blanche, gorgés de sucre. Le dynamisme des zestes d’orange et de citron yuzu vient raffermir le jus en milieu de bouche. La finale, étonnamment longue et prolixe, est marquée par une empreinte minérale saisissante. On pense à la craie, au silex frotté ou encore au sel marin. L’équilibre est parfait entre la rondeur du fruit et une acidité raffermissante.
Jeune, on servira ce superbe Pouilly-Fumé sur un carpaccio de Saint-Jacques au cerfeuil, des rillettes de saumon à l'aneth ou un ceviche. Plus tard, vous pourrez miser sur un sandre ou un turbot accompagné d’un beurre blanc. Autre option, des gambas grillées au paprika. En fin de repas, vous vous régalerez avec un cœur de Touraine cendrée ou un Selles-sur-Cher bien fait.
Date de disponibilité:
92/100
A propos du domaine : Sur son domaine de sept hectares de sables et de graves alluvionnaires travaillé comme un jardin, répartis sur 28 parcelles, Guillaume Sorbe récolte au meilleur moment pour conserver toute l’expression du fruit, pas trop tard pour conserver la fraîcheur. Il cisèle une gamme de quatre blancs et un rouge d’un niveau remarquable. Adresse hautement recommandable qui mène un formidable travail pour construire un écosystème complet autour de son vignoble.
Deuxième millésime pour ce superbe Pouilly-Fumé de terres blanches. Un vin de lieu, qui s’est minéralisé au fil des années, pour mieux imbriquer l’expression énergique et épicée du sol avec un fruit rayonnant. Fruits blancs et agrumes s’associent à la douceur du jasmin et à l’énergie de la réglisse, du gingembre et du poivre blanc. Un régal.
Tout en verticalité minérale effilée, ce parcellaire est marqué par une roche calcaire à la beauté fraîche, immaculée. On entre dans la danse énergique et harmonieuse des fruits blancs, des agrumes, des herbes anisées et des épices, entre poivre blanc, sel de céleri et clou de girofle, sur fond de craie et d’eau de mer. D’une pureté irradiante.
À partir d’une vieille vigne de bas de coteau, ce parcellaire exprime la quintessence des Monts Damnés. On aime la qualité d’un fruit choyé, arrivé à parfaite maturité. Le jus s’étire en bouche, charrie son lot d’arômes floraux intenses et de flaveurs maritimes iodées. C’est dense, d’une profondeur rare, tout en restant infiniment séveux et sapide.
Premier millésime pour ce parcellaire de sols de rhyolite, à la concentration et l’ampleur dignes d’un grand cru. Sur ce millésime solaire, aux faibles rendements, la sélection des premiers jus et le très long élevage en fûts puis en jarres de grès ont permis de sublimer les nobles origines de ce chenin ample et gracieux. Un modèle.
Vigneron enthousiaste et haut en couleur, Guillaume a imaginé ce sauvignon de Touraine à son image : gourmand, énergique et sans concession. De longs élevages sur lies donnent un vin d’une belle profondeur, tout en chair et en minéralité contenue. Un vin plus complexe qu’il n’y paraît qui sait aussi se montrer printanier et rafraîchissant. Un délice.
Les calcaires turoniens lui donnent sa verticalité minérale, élégante et énergique. Elle se double cette année de l’éclat d’un fruit gorgé de soleil et de sucs, qui n’a pourtant rien perdu de son acidité rafraîchissante. Entre tension et maturité, énergie épicée et douceur florale, cet Echelier offre un équilibre souverain. Convoquez bar et langoustine...
S’il s’ouvre dans un registre sensuel de miel, de coulis de fruits blancs, de fruits à noyau et d’ananas, il ne cesse de gagner en énergie acidulée à l’aération. Un chenin complexe, épicé, évoquant autant les agrumes, les oshinkos que des décoctions de plantes aromatiques. Impressionnant et très gastronomique.
Ce parcellaire met à l'honneur un terroir de schistes et de quartz. On aime sa distinction entre fleurs du verger, fruits blancs croquants, herbes fines anisées et mentholées mais aussi son ampleur, son énergie de bouche, autour des agrumes, des épices, entre gingembre, wasabi ou menthe poivrée. Très salin, il appelle poissons crus et crustacés.
Chenin et chardonnay sont associés dans ce vin de lieu, né entre forêt et marais salants, sur l’ile d’Olonne. La biodynamie, en vigueur depuis 25 ans, conjuguée à l’empreinte du sol d’argiles et de schistes donnent ce jus dynamique aux accents d’agrumes, d’anis et de pêche, parcouru d’un élan iodé.
Le vin offre un profil sensuel, pur et serein. On aime sa dimension florale, sa texture enveloppante, aux saveurs de pêche, de poire et de pomme, de pamplemousse rose, mâtinées de nuances d’anis et de suc de violette. La roche calcaire apporte une minéralité fraîche et saline, mêlée à une trame acidulée de citron et une touche pimentée.
Une cuvée monopole, issue d’un terroir de silex : énergique et excitante, elle fait triompher la roche. Les fruits blancs, les écorces d’agrumes, le fruit de la passion et la bergamote s’associent à des décoctions d’herbes aromatiques. Mais c’est l’empreinte du sol et sa dimension intensément épicée qui fait vibrer ce parcellaire de bout en...
Ce parcellaire de caillottes est admirable de justesse. Jamais exubérant mais précis et intense, il livre une expression minérale poudrée et empyreumatique, adoucie d’un voile floral et de notes chlorophylliennes rafraîchissantes. L’équilibre entre la maturité gourmande des fruits blancs et la tension acidulée des agrumes est remarquable.
Concentré des terroirs de Chavignol, charmeur, énergique et formidablement complet, il balance entre la fraîcheur des jeunes pousses, des fleurs de printemps et de notes maritimes, la gourmandise des fruits blancs bien mûrs et l’énergie des agrumes, qui dynamisent une matière généreuse, portée par la salinité des sols. Excellent.
Concentré de gourmandise, d’énergie acidulée puis épicée, ce Chenin nous régale de succulents parfums de poire, pomme, brugnon et prune jaune, mais aussi d’une dimension florale et chlorophyllienne aérienne, convoquant jasmin, seringat et eucalyptus. Son empreinte minérale, empyreumatique et pimentée, lui donne une allonge considérable.