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Cette cuvée toute en gourmandise croquante et en énergie fruitée fut la première à voir le jour, dès 2007. A l’époque, Guillaume est encore en pleine restructuration de son vignoble de Preuilly, Reuilly et Qunicy et laisse le temps à ses sélections massales de bien s’imprégner de leur terroir. Il ne vinifiera ses premières cuvées « maison » qu’avec le millésime 2011. Entre temps, il s’est associé avec un ami vigneron du Loir-et-Cher, installé du côté de Châteauvieux, pour vinifier ce sauvignon devenu Le S des Poëte.
Axé sur l’éclat du fruit et assemblant les raisins de vignes d’une vingtaine d’années en moyenne, sur des sols de perruches et tuffeaux, le vin est vinifié sans malolactique, principalement en cuves inox (à peine 10% de la cuvée sont élevés en grands fûts).
Les fermentations se font grâce aux levures indigènes et l'élevage sur lies fines se prolonge jusqu’à 18 mois. Guillaume, l’ancien sommelier, a rapidement su imposer un style, marqué par ces longs élevages sur lies, qui donnent chair et concentration à ses sauvignons blancs. Le millésime 2022, solaire et généreux, a permis d’élaborer ce « S des Poëte » parfaitement gourmand, sensuel et toujours ciselé.
On ne peut passer sous silence la robe claire et lumineuse, aux reflets verts, qui constitue une véritable invitation à la dégustation. Le nez déploie une large gamme de notes florales chatoyantes évoquant les fleurs des champs, la pâquerette ou la marguerite. Un peu d’anis poivré sillonne l’horizon. Les effluves tranchants d’agrumes surgissent du verre autour du citron vert et du pamplemousse. Le bouquet se fait bientôt plus suave avec l’apparition de notes de melon, de jus de poire et de pêche blanche. Ces dernières confèrent à l’ensemble sensualité et gourmandise. Un vin qui rappelle le soleil de printemps dardant ses premiers rayons tièdes sur les prairies verdoyantes et les premiers fruits du verger.
La bouche évoque, tant par sa texture que ses arômes, des impressions pures, vivifiantes et cristallines. Le milieu de bouche invite l’orange sanguine et le citron vert à venir rafraichir une matière ronde et presque onctueuse. On perçoit encore quelques délicates touches de pêche jaune charnue. La finale s’imprègne d’une note crayeuse, voire fumée. Ces impressions se mêlent à quelques nuances végétales rappelant l’ortie ou le cresson. La sensation de fraîcheur, grésillante, prend alors les contours d’une eau de jouvence. Le printemps est bien là qui tambourine à la porte !
On lui associera quelques asperges de Sologne, avec ou sans crème à la ciboulette, ou des crevettes accompagnées d’une sauce aurore. Il réhaussera joliment un saumon à l’oseille et épousera délicatement un cabillaud à la crème de parmesan et ses petits légumes.
Date de disponibilité:
91/100
A propos du domaine : La volonté de Guillaume Sorbe de faire naître de grands vins à Quincy et Reuilly est incontestable. Le projet mûri par ce vigneron dans ces deux appellations discrètes du Centre est remarquable. Après une sélection précise des terroirs, il a planté en 2001 des sauvignons blancs, pinots noirs et pinots gris qu'il a patiemment laissés s'acclimater à leur environnement avant de produire les premières bouteilles sous l'étiquette des Poëte en 2011. Aucun vin du secteur n'atteint ce niveau de précision et d'étoffe, si bien que ce vigneron écarté de l'appellation a reclassé sa production en Vin de France. Ses blancs, élevés 18 mois en cuve et en fût (400 et 600 litres), s'inscrivent parmi les plus ambitieux de la vallée de Loire et nous amènent à attribuer la deuxième étoile au domaine.
Deuxième millésime pour ce superbe Pouilly-Fumé de terres blanches. Un vin de lieu, qui s’est minéralisé au fil des années, pour mieux imbriquer l’expression énergique et épicée du sol avec un fruit rayonnant. Fruits blancs et agrumes s’associent à la douceur du jasmin et à l’énergie de la réglisse, du gingembre et du poivre blanc. Un régal.
Tout en verticalité minérale effilée, ce parcellaire est marqué par une roche calcaire à la beauté fraîche, immaculée. On entre dans la danse énergique et harmonieuse des fruits blancs, des agrumes, des herbes anisées et des épices, entre poivre blanc, sel de céleri et clou de girofle, sur fond de craie et d’eau de mer. D’une pureté irradiante.
À partir d’une vieille vigne de bas de coteau, ce parcellaire exprime la quintessence des Monts Damnés. On aime la qualité d’un fruit choyé, arrivé à parfaite maturité. Le jus s’étire en bouche, charrie son lot d’arômes floraux intenses et de flaveurs maritimes iodées. C’est dense, d’une profondeur rare, tout en restant infiniment séveux et sapide.
Premier millésime pour ce parcellaire de sols de rhyolite, à la concentration et l’ampleur dignes d’un grand cru. Sur ce millésime solaire, aux faibles rendements, la sélection des premiers jus et le très long élevage en fûts puis en jarres de grès ont permis de sublimer les nobles origines de ce chenin ample et gracieux. Un modèle.
Ce Pouilly-Fumé de terres blanches est construit sur un équilibre parfait entre volupté et fermeté. D’un côté, la chair onctueuse et les parfums gourmands des fruits estivaux, baignés d’une touche florale, de l’autre l’énergie et la fraîcheur du pamplemousse, du citron yuzu, des herbes fines et d’une trame minérale pénétrante, fumée. Superbe réussite.
Les calcaires turoniens lui donnent sa verticalité minérale, élégante et énergique. Elle se double cette année de l’éclat d’un fruit gorgé de soleil et de sucs, qui n’a pourtant rien perdu de son acidité rafraîchissante. Entre tension et maturité, énergie épicée et douceur florale, cet Echelier offre un équilibre souverain. Convoquez bar et langoustine...
S’il s’ouvre dans un registre sensuel de miel, de coulis de fruits blancs, de fruits à noyau et d’ananas, il ne cesse de gagner en énergie acidulée à l’aération. Un chenin complexe, épicé, évoquant autant les agrumes, les oshinkos que des décoctions de plantes aromatiques. Impressionnant et très gastronomique.
Ce parcellaire met à l'honneur un terroir de schistes et de quartz. On aime sa distinction entre fleurs du verger, fruits blancs croquants, herbes fines anisées et mentholées mais aussi son ampleur, son énergie de bouche, autour des agrumes, des épices, entre gingembre, wasabi ou menthe poivrée. Très salin, il appelle poissons crus et crustacés.
Chenin et chardonnay sont associés dans ce vin de lieu, né entre forêt et marais salants, sur l’ile d’Olonne. La biodynamie, en vigueur depuis 25 ans, conjuguée à l’empreinte du sol d’argiles et de schistes donnent ce jus dynamique aux accents d’agrumes, d’anis et de pêche, parcouru d’un élan iodé.
Le vin offre un profil sensuel, pur et serein. On aime sa dimension florale, sa texture enveloppante, aux saveurs de pêche, de poire et de pomme, de pamplemousse rose, mâtinées de nuances d’anis et de suc de violette. La roche calcaire apporte une minéralité fraîche et saline, mêlée à une trame acidulée de citron et une touche pimentée.
Une cuvée monopole, issue d’un terroir de silex : énergique et excitante, elle fait triompher la roche. Les fruits blancs, les écorces d’agrumes, le fruit de la passion et la bergamote s’associent à des décoctions d’herbes aromatiques. Mais c’est l’empreinte du sol et sa dimension intensément épicée qui fait vibrer ce parcellaire de bout en...
Ce parcellaire de caillottes est admirable de justesse. Jamais exubérant mais précis et intense, il livre une expression minérale poudrée et empyreumatique, adoucie d’un voile floral et de notes chlorophylliennes rafraîchissantes. L’équilibre entre la maturité gourmande des fruits blancs et la tension acidulée des agrumes est remarquable.
Concentré des terroirs de Chavignol, charmeur, énergique et formidablement complet, il balance entre la fraîcheur des jeunes pousses, des fleurs de printemps et de notes maritimes, la gourmandise des fruits blancs bien mûrs et l’énergie des agrumes, qui dynamisent une matière généreuse, portée par la salinité des sols. Excellent.
Concentré de gourmandise, d’énergie acidulée puis épicée, ce Chenin nous régale de succulents parfums de poire, pomme, brugnon et prune jaune, mais aussi d’une dimension florale et chlorophyllienne aérienne, convoquant jasmin, seringat et eucalyptus. Son empreinte minérale, empyreumatique et pimentée, lui donne une allonge considérable.