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Si la classification des parcelles du domaine Dr. Burklin-Wolf, désormais entre les mains de Bettina Bürklin-von Guradze, est largement basée sur les données géologiques et climatologiques, elle se confond souvent avec la hiérarchisation des vignobles établie par le Royaume de Bavière dès 1828.
Le 1er cru Böhlig y était déjà distingué à l’époque comme l’un des terroirs remarquables du Pfalz (Palatinat). Nous nous situons au pied des montagnes de la Haardt, sur la commune de Wachenheim. Sur les 5 hectares que compte ce petit vignoble, le Domaine en exploite 3 environ. L’exposition Sud-Est des vignes, également réchauffées par les grès jaunes et rouges affleurants, favorise leur parfait ensoleillement. Les sous-sols calcaires, très rares dans le Mittelhaardt, donnent un caractère unique à cette parcelle.
2021 renoue avec un certain classicisme, après une série d’années très chaudes et précoces. Il fut marqué par un printemps frais et une floraison tardive. Les mois d’été ont apporté des pluies abondantes. Elles ont exigé de l’équipe une attention particulière à la vigne afin de limiter au maximum le développement des maladies cryptogamiques et de préserver les raisins sains. Cette surveillance minutieuse, vignoble par vignoble, rang par rang, cep par cep, a permis d’atteindre une maturité idéale des raisins. Malheureusement, à la fin de la récolte et des opérations de tri, les rendements étaient historiquement bas.
Vinifié et élevé uniquement en grands foudres, ce premier cru de grande envergure possède une forme d’épure à la fois radicale et fascinante. Son nez vous invite, tel Henri d’Ofterdingen, chez le poète Novalis, à aller traquer la « fleur bleue » dans ces premiers paysages olfactifs, d’une élégance rare. Au milieu des éboulis de pierre, on a l’impression de voir apparaître « une fleur svelte, d’un bleu éthéré, qui [vous] frôlait de ses larges pétales éclatant ». Puis le tilleul, les fleurs de poirier ou de cerisier diffusent un parfum frais, plus éthéré que capiteux, vite rejoint par quelques agrumes discrets, comme le citron confit. Viennent ensuite la pomme Granny et les fruits jaunes et blancs à noyaux. On perçoit quelques expressions minérales profondes : sous nos yeux se dessine alors une paroi calcaire chauffée par le soleil. La puissance d’évocation de cet intense Riesling vous fera voyager longtemps… et très loin.
En bouche, sa tension est sidérante. La matière, incroyablement effilée, dégage une sensation de fraîcheur vivifiante. L’attaque vibrante – presque fiévreuse - est largement imprégnée de notes salines et marines, tirées de ce rare sous-sol calcaire. Un rideau salivant qui s’écarte sur de magnifiques saveurs de citron jaune, d’ananas, de pêches blanche et jaune. Des expressions de fruits confits font leur apparition en contrepoint élégant de la trame tendue et rectiligne du vin. La finale présente des contours acidulés, marqués par la dimension pierreuse du jus. Avec ce riesling, on pénètre dans une Terra Incognita, qu’on aura un plaisir infini à explorer… jusqu’à plus soif.
Saint-Jacques snackées, gambas à la plancha au citron vert et piment d’Espelette feront plus d’un heureux. Après quelques années de cave, on conviera tout aussi chaleureusement ce vibrant Premier Cru Böhlig sur des paupiettes de dinde farcies aux champignons et foie gras.
Date de disponibilité:
95/100
93/100
Monstre sacré du vignoble allemand, rivalisant chaque année avec le G-Max de Keller pour le titre de plus grand vin du pays, ce Kirchenstück déploie une puissance, une profondeur et une complexité de structure que l’on ne retrouve en effet que dans de très rares flacons de par le « mondovino ». Un vin de légende à encaver au moins 10 ans.
Fierté de la famille depuis qu’il fut replanté, à la fin des années 1970, ce rare Grand Cru représente la quintessence de ce que peut exprimer le riesling, en termes d’intensité minérale et de vibration interne, sur un terroir volcanique d'exception. Il s'élance vers les cieux comme la flèche d'une cathédrale de basalte noir. Fascinant.
Quintessence de l'expression du riesling sur un grand terroir de roche noire basaltique, ce Grand Cru vibre d'une minéralité empyreumatique, évoquant pierre-ponce, silex frotté et thé fumé. A la fois ample et incroyablement dynamique, le jus gorgé de fruits acidulés est électrisant. D'ici 10 ans, voici le compagnon idéal d'un homard grillé au feu de...
Occupant une étroite faille formée par un éperon calcaire, en bordure de la montagne de Haardt, bénéficiant d'un micro-climat plus chaud, le Grand Cru Hohenmorgen offre un profil incroyablement raffiné et complexe au nez, sans rien perdre de sa profondeur de bouche légendaire, servie par le grain fin et salin des calcaires. Somptueux.
Cette petite vigne de 68 ares plantée en 1973, aux sols complexe mêlant grés, argiles sableuses et marnes calcaires, donne un vin vertical, profond et délicatement fumé, aux étonnants accents bourguignons, rappelant un cru de Puligny. L'imbrication de l'éclat du fruit et de l'empreinte minérale, aux accents marins, est magnifique de précision.
Ce Grand Cru de la micro-parcelle du Reiterpfad sidère par sa matière fuselée et la sensation d’harmonie qu'il dégage. Bettina Bürklin-Von Guradze tire de ce terroir de grès, d’argile et de calcaire un nectar dense, chatoyant et tonique, à la beauté profonde et délicate des plus grands rieslings secs du Palatinat. Un vin touché par la grâce.
Redécouvert l'an dernier grâce à une prodigieuse verticale sur 20 ans, ce Grand Cru Gaisböhl, exploité en monopole, est renversant de profondeur, de concentration et de vivacité. Intensité et éclat, incroyable complexité aromatique, énergie phénoménale, vibration minérale, persistance : tout y est, pour deux ou trois décennies au bas mot!
Déjà reconnu au 15ème siècle, ce terroir exposé au Sud, aux sols de grés bigarrés similaires à ceux du Grand Cru Pechstein, a donné un vin à la pureté cristalline fascinante, doublée d'un fruit ample, croquant et particulièrement expressif. Porté par une trame épicée et empyreumatique fiévreuse, il transmet une énergie revigorante.
Superbe 1er cru issu d’un terroir précoce mêlant galets de grès et roche fluviale, ce Riesling ravit par sa fraîcheur et sa pureté. Sa tension minérale, acidulée, entre agrumes, gingembre et craie, est enrobée d’un fruit mûr et expressif. Dense et ciselé, il brillera sur des sushis ou des Saint-Jacques snackés.
Assemblage de sélections précoces des 5 premiers crus de Wachenheim, ce Riesling au nez cristallin, porté par un élan de fraîcheur, offre un éclat réjouissant. Fruits blancs et fruits à noyau croquants, juteux se doublent de l'énergie acidulée des agrumes et d'une touche chlorophyllienne et florale. Un modèle.
Directement issue de la vinothèque du Domaine, voici une verticale exceptionnelle, en 4 bouteilles, d'un des Grands Crus emblématiques de Bürklin-Wolf, son Gaisböhl Monopol. En remontant jusqu'en 2016, découvrez toutes les nuances que ce grand terroir de Ruppertsberg mêlant grès, veines d’argiles et dépôts graveleux, peut imprimer au Riesling.
Monstre sacré du vignoble allemand, considéré comme le « Montrachet du Palatinat », ce Kirchenstück déploie une puissance, une profondeur et une complexité de structure que l’on ne retrouve en effet que dans de très rares flacons du « mondovino ». Un vin de légende, intense et pénétrant, à encaver au moins 10 ans.
Fierté de la famille depuis les années 1970, il atteint des sommets d’énergie fuselée, d’intensité minérale et de vibration interne. A la fois puissant et incroyablement raffiné dans son aromatique et sa texture délicatement tannique, il magnifie ce terroir volcanique. C’est un félin svelte et puissant, aux aguets, mais prêt à bondir.
Quintessence du mariage entre un fruit parfaitement mûr et un grand terroir de roche basaltique, il vibre d'une minéralité saline et empyreumatique, entre pierre-ponce et thé fumé. Il fait chanter les fruits à noyau, les agrumes juteux et le coing. Dense et dynamique, la bouche nous électrise. Un géant, encore dans ses langes.
Cette petite vigne de 68 ares plantée en 1973, sur des sols complexe mêlant grés, argiles sableuses et marnes calcaires, donne un vin vertical, profond et pierreux, aux étonnants accents bourguignons rappelant Puligny. L'imbrication d’un fruit estival mûr, crémeux et de l'empreinte minérale saline et tendue est magnifique de précision.
Occupant une étroite faille formée par un éperon calcaire, en bordure de la montagne de Haardt, ce Grand Cru, assez précoce, offre un profil incroyablement complexe au nez, sans rien perdre de sa profondeur de bouche légendaire, servie par le grain épicé de son empreinte minérale. Sa persistance est phénoménale. Somptueux.
Un des monuments du millésime : ce Grand Cru Gaisböhl, exploité en monopole, est renversant de grâce et de profondeur, de sophistication aromatique et d’autorité souveraine, à la façon d’un Sphynx de grès trônant à l’entrée de ce fabuleux terroir. Eclat, complexité, énergie, sapidité et persistance : tout est parfaitement en place.
Ce Grand Cru impressionne par sa matière ample, sensuelle où la douceur des fruits blancs compotés est traversée d’un intense courant épicé et acidulé, entre mandarine, zeste de citron confit, poivre, wasabi, accents salins et iodés. On balance entre douceur et énergie, entre volupté miellée et herbes fines citronnées. Enorme potentiel.
Autre pièce-maîtresse de l’extraordinaire collection de Grands Crus, Kalkofen s’appuie sur un terroir précoce, aux sols d'argiles et d'éboulis calcaires, pour donner ce jus charmeur, expressif et toujours raffiné. On voyage entre la gourmandise des fruits jaunes, la volupté florale et des notes sudistes d’herbes séchées. Un rêve éveillé.