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C’est bien sûr le vaisseau amiral de la famille Rougeot, seul 1er Cru en blanc de leur vignoble. La famille exploite une parcelle d’une petite quarantaine d’ares plantée voici 60 ans sur la partie supérieure des Charmes-Dessous.
Pour beaucoup d’amateurs, Les Charmes forment le climat le plus identifiable de Meursault, tant le côté glycériné, huileux, voire opulent caractérise souvent ces vins. Ce célèbre terroir de Premier Cru, d’environ 30 hectares, bénéficie d’un sol limoneux, reposant sur de nombreuses plaquettes de roches calcaires. Il donne de grands vins séveux, aux puissants arômes de beurre frais, de fruits secs, de fruits blancs pochés, voire caramélisés, tellement reconnaissables.
Sur cette partie des Charmes, dans la moitié inférieure du coteau, les sols de calcaires marneux sont encore bien caillouteux mais les marnes et les terres fines sont un peu plus riches et profondes, donnant au vin cette densité mûre, enveloppante, tout à fait typique.
Après un élevage en fûts de 18 mois, intégrant moins de 20% de bois neuf, ce Meursault-Charmes se déploie dans un style à la fois ample, puissant et tonique. Après une bonne agitation dans le verre, le vin livre ses arômes de noisette, de pêche blanche, de pomme et de coing, de poudre de curry et de noix de muscade, mâtinés de quelques fleurs blanches et d’une touche de miel. Plus il s’aère, plus il devient gourmand : on pense maintenant à une brioche au beurre, une génoise fourrée à la pomme ou encore un cake aux agrumes confits (entre citron et mandarine).
En bouche, le charme continue d’opérer : la matière à la densité impressionnante se structure autour d’une arête acidulée aux accents de citron confit et de rhubarbe. On se régale aussi de la chair savoureuse de fruits blancs mûrs et crémeux, d’une confiture de mirabelle et d’abricot. Des notes de poivre et de baie de genièvre soulignent l’énergie interne du vin, tout comme sa empyreumatique qui anime la finale. La persistance de bouche est impressionnante.
A table, il sera aussi à l’aise sur un turbot rôti servi avec quelques morilles et une réduction au vin jaune que sur une poularde de Bresse en demi-deuil. Un concentré de charme et de gourmandise.
Quantité limitée à 3 bouteilles par client.
Date de disponibilité:
Cet Aligoté de la partie méridionale du finage, limitrophe de Puligny, nous montre à quel point l’aligoté retrouve, grâce à des vignerons comme Pierre-Henri, toutes ses lettres de noblesse. Il rayonne d’un fruit libre et plein d’éclat, déployant en bouche une matière ample mais électrisée par les agrumes et une stimulante empreinte saline. Imparable
Monopole du domaine, ce petit clos fut longtemps le jardin de la famille. La vigne est au cœur d’un écosystème, entre arbres fruitiers, arbustes à fleurs, plantes mellifères. Une biodiversité contenue dans ce vin charmeur et élégant, à la texture ample, typiquement murisaltienne, relevée de l’énergie des zestes d’agrumes et de la rhubarbe. Une pépite.
Ce climat qui jouxte le finage de Puligny, à 500 mètres à peine des Charmes de Meursault, a donné cette année un vin à l'équilibre subtil entre densité séveuse, gourmandise et un vrai raffinement floral et épicé, puisé dans cet excellent terroir au profil plutôt calcaire et bien ventilé. Largement au niveau d’un Meursault village !
Ce climat qui jouxte le finage de Puligny, à 500 mètres à peine des Charmes de Meursault, a donné cette année un vin à l'équilibre subtil entre densité séveuse, gourmandise et un vrai raffinement floral et épicé, puisé dans cet excellent terroir au profil plutôt calcaire et bien ventilé. Largement au niveau d’un Meursault village !
Coup de cœur pour ce rare Monthélie blanc qui tient fièrement son rang dans cette collection 2022 particulièrement réussie : un vin précis, dynamique, porté par un fruit énergique, juteux et gourmand. Une cuvée confidentielle qui brillera sur des gambas grillées au piment d’Espelette ou des langoustines snackées au beurre d'agrumes.
Issu de très vieilles vignes occupant un des meilleurs terroirs de coteau du village, probable futur 1er Cru, ce Saint-Romain se montre à la fois séveux, très concentré mais animé d’une fraîcheur toute printanière, aux airs de source de jouvence. A la fois miellé et parcouru d’un grain poudré accrocheur, il brillera sur une viennoise de sole.
Issu de très vieilles vignes occupant un des meilleurs terroirs de coteau du village, probable futur 1er Cru, ce Saint-Romain se montre à la fois séveux, très concentré mais animé d’une fraîcheur toute printanière, aux airs de source de jouvence. A la fois miellé et parcouru d’un grain poudré accrocheur, il brillera sur une viennoise de sole.
Cuvée emblématique, ce Meursault parcellaire offre un équilibre d’école entre puissance et finesse, gras et acidité. Il incarne pleinement le terroir, sans artifice : un vin libéré de tout superflu et juste de bout en bout. Entre notes briochées, amande grillée, pêche du verger, coing, miel mais aussi la badiane et le citron confit, il rayonne.
Cuvée emblématique, ce Meursault parcellaire offre un équilibre d’école entre puissance et finesse, gras et acidité. Il incarne pleinement le terroir, sans artifice : un vin libéré de tout superflu et juste de bout en bout. Entre notes briochées, amande grillée, pêche du verger, coing, miel mais aussi la badiane et le citron confit, il rayonne.