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Coup de cœur pour ce rare Monthélie blanc qui tient fièrement son rang dans cette collection 2022 particulièrement réussie : un vin précis et dynamique porté par un fruit énergique, juteux et gourmand.
Caché derrière Meursault, en allant vers Auxey-Duresses, ce tout petit village abrite d’excellents terroirs, très diversifiés. Bien sûr, sa notoriété pâtit certainement de la proximité de ces célèbres et « encombrants » voisins, Meursault pour les blancs et Volnay pour les rouges. Mais les amateurs savent que l’on trouve ici quelques pépites, des bijoux de finesse, surtout lorsqu’ils sont travaillés par des vignerons aussi pointus et méticuleux que les Rougeot.
Ce parcellaire est issu d’une petite parcelle de 27 ares à peine : les vignes âgées de 35 ans se situent sur le lieu-dit Les Toisières, un terroir assez calcaire. Ce coteau très pentu et drainant se situe à l’entrée du village et regarde vers l’Ouest, en direction de Beaune. En 2022, suite à la sécheresse de l’été et au stress hydrique, les maturités ont ralenti : ce fut une des dernières parcelles vendangées par Pierre-Henri, soucieux d’attendre l’optimum de maturité.
Côté élevage, dans sa volonté de préserver la finesse et la pureté fruitée du jus, Pierre-Henri vinifie et élève son Monthélie sans bois neuf, en fûts de 2 à 6 vins, selon les millésimes. Ici, on ne triture pas le raisin ni le vin mais on laisse faire le temps : l’élevage, sans bâtonnage, se poursuit pendant 18 mois avant que le vin ne soit soutiré puis remis en cuve pour finir de s’homogénéiser.
Le résultat est particulièrement séduisant cette année. Le nez s’ouvre sur de succulentes notes de tarte fine aux pommes, de poire pochée, d’ananas et de fruits à noyau délicatement beurrés, complétées d’une touche fumée évoquant la torréfaction de quelques fruits à coque. Quelques zestes de cédrat et une touche vive de bergamote et de gingembre viennent twister d’un élan frais ce premier rideau mûr et sensuel. Les épices douces voisinent maintenant avec un voile floral subtilement miellé.
La bouche est très énergique : la matière est fuselée, active, elle se porte en avant, comme propulsé par l’énergie des agrumes, entre citron et pomelo, et d’un sol omniprésent, d’une empreinte rocailleuse aux accents crayeux et salins. De belle longueur, ce rare Monthélie blanc Les Toisières devrait parfaitement fonctionner sur des brochettes de gambas au piment d’Espelette, des langoustines snackées dans un beurre d’agrumes. Dans 3 ans, on pourra aller sur un bar cuit en croûte de sel accompagné d’un beurre blanc.
Une découverte, à ne pas manquer !
Date de disponibilité:
Cet Aligoté de la partie méridionale du finage, limitrophe de Puligny, nous montre à quel point l’aligoté retrouve, grâce à des vignerons comme Pierre-Henri, toutes ses lettres de noblesse. Il rayonne d’un fruit libre et plein d’éclat, déployant en bouche une matière ample mais électrisée par les agrumes et une stimulante empreinte saline. Imparable
Monopole du domaine, ce petit clos fut longtemps le jardin de la famille. La vigne est au cœur d’un écosystème, entre arbres fruitiers, arbustes à fleurs, plantes mellifères. Une biodiversité contenue dans ce vin charmeur et élégant, à la texture ample, typiquement murisaltienne, relevée de l’énergie des zestes d’agrumes et de la rhubarbe. Une pépite.
Ce climat qui jouxte le finage de Puligny, à 500 mètres à peine des Charmes de Meursault, a donné cette année un vin à l'équilibre subtil entre densité séveuse, gourmandise et un vrai raffinement floral et épicé, puisé dans cet excellent terroir au profil plutôt calcaire et bien ventilé. Largement au niveau d’un Meursault village !
Ce climat qui jouxte le finage de Puligny, à 500 mètres à peine des Charmes de Meursault, a donné cette année un vin à l'équilibre subtil entre densité séveuse, gourmandise et un vrai raffinement floral et épicé, puisé dans cet excellent terroir au profil plutôt calcaire et bien ventilé. Largement au niveau d’un Meursault village !
Issu de très vieilles vignes occupant un des meilleurs terroirs de coteau du village, probable futur 1er Cru, ce Saint-Romain se montre à la fois séveux, très concentré mais animé d’une fraîcheur toute printanière, aux airs de source de jouvence. A la fois miellé et parcouru d’un grain poudré accrocheur, il brillera sur une viennoise de sole.
Issu de très vieilles vignes occupant un des meilleurs terroirs de coteau du village, probable futur 1er Cru, ce Saint-Romain se montre à la fois séveux, très concentré mais animé d’une fraîcheur toute printanière, aux airs de source de jouvence. A la fois miellé et parcouru d’un grain poudré accrocheur, il brillera sur une viennoise de sole.
Cuvée emblématique, ce Meursault parcellaire offre un équilibre d’école entre puissance et finesse, gras et acidité. Il incarne pleinement le terroir, sans artifice : un vin libéré de tout superflu et juste de bout en bout. Entre notes briochées, amande grillée, pêche du verger, coing, miel mais aussi la badiane et le citron confit, il rayonne.
Cuvée emblématique, ce Meursault parcellaire offre un équilibre d’école entre puissance et finesse, gras et acidité. Il incarne pleinement le terroir, sans artifice : un vin libéré de tout superflu et juste de bout en bout. Entre notes briochées, amande grillée, pêche du verger, coing, miel mais aussi la badiane et le citron confit, il rayonne.
Vaisseau amiral de la famille, ce 1er Cru issu d’une petite parcelle de vieilles vignes sur la partie supérieure des Charmes-Dessous impressionne par sa puissance, son envergure et sa remarquable énergie interne, aux accents acidulés et poivrés. Un concentré de gourmandise parfait sur un turbot rôti ou une volaille de Bresse en demi-deuil.