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Pierre-Henri fait partie de cette nouvelle génération de vignerons qui entend bien redonner à ce cépage historique de la Bourgogne la place qu’il mérite. Conscient que ce cépage a un énorme potentiel, à condition de savoir l’apprivoiser aussi bien à la vigne, où il est important d’en maîtriser les rendements, qu’en cave, en veillant à lui donner les conditions d’élevage qu’il mérite. Pierre-Henri a d’ailleurs très tôt rejoint l’association Les Aligoteurs créée à l’initiative de quelques précurseurs en la matière comme Sylvain Pataille ou Nicolas Faure.
Son Aligoté parcellaire est issu d’une vigne âgée de 45 ans, plantée sur 60 ares environ. Située à Meursault, elle occupe le climat Les Plumes, tout proche du finage de Puligny-Montrachet. Ici les sols argilo-calcaires sont assez profonds et riches en argiles. Un substrat qui apporte au jus une belle structure de bouche. Pierre-Henri accorde un soin tout particulier à la limitation des rendements sur ce terroir naturellement productif, veillant à limiter les rendements autour de 50 hectolitres par hectare. C’est à cette condition que l’aligoté révèle sa finesse et sa complexité.
Autre élément essentiel pour en capter toutes les nuances : un élevage assez long, de 14 mois, exclusivement en fûts, sans bois neuf et sans bâtonnage. C’est en goûtant des aligotés élevés de la sorte chez quelques amis vignerons comme Sylvain Pataille que Pierre-Henri a capté tout l’intérêt de ces longs élevages en fûts, qui souligne le relief et la complexité des jus tout en préservant cette fraîcheur, cette énergie typiques de l’aligoté.
Cette cuvée Les Plumes 2022, sans sulfite ajouté, rayonne d’un fruit plein d’éclat, autour de la pomme Granny, de la poire, de la prune verte et de la pêche de vigne, mais aussi d’un citron jaune bien mûr et d’une note de noisette fraîche. Une délicieuse touche briochée et des évocations de céréales battues enrobent ces premières sensations électrisantes, avant de laisser s’échapper du verre une délicate trame fumée, autour du silex frotté. Quelques fleurs blanches apportent une touche de délicatesse aérienne à cette composition harmonieuse.
En bouche, on retrouve l'énergique fraîcheur d’un aligoté bien né, mais avec ce supplément de chair et de texture que la belle concentration du fruit, servie par un élevage bien ajusté, a su apporter. Electrisant et fuselé, le vin est animé en permanence par l’énergie acidulée du citron et une empreinte saline, légèrement crayeuse, très accrocheuse. La finale, de belle longueur, est particulièrement sapide et finit de nous mettre en appétit. On pense à quelques spécialités bourguignonnes comme des escargots au beurre persillé ou une fricassée de cuisses de grenouilles. Mais aussi à une poêlée de noix de pétoncles au chorizo ou un carrelet grillé, relevé d’un filet de jus de citron.
Date de disponibilité:
92/100
89/100
92/100
Monopole du domaine, ce petit clos fut longtemps le jardin de la famille. La vigne est au cœur d’un écosystème, entre arbres fruitiers, arbustes à fleurs, plantes mellifères. Une biodiversité contenue dans ce vin charmeur et élégant, à la texture ample, typiquement murisaltienne, relevée de l’énergie des zestes d’agrumes et de la rhubarbe. Une pépite.
Ce climat qui jouxte le finage de Puligny, à 500 mètres à peine des Charmes de Meursault, a donné cette année un vin à l'équilibre subtil entre densité séveuse, gourmandise et un vrai raffinement floral et épicé, puisé dans cet excellent terroir au profil plutôt calcaire et bien ventilé. Largement au niveau d’un Meursault village !
Ce climat qui jouxte le finage de Puligny, à 500 mètres à peine des Charmes de Meursault, a donné cette année un vin à l'équilibre subtil entre densité séveuse, gourmandise et un vrai raffinement floral et épicé, puisé dans cet excellent terroir au profil plutôt calcaire et bien ventilé. Largement au niveau d’un Meursault village !
Coup de cœur pour ce rare Monthélie blanc qui tient fièrement son rang dans cette collection 2022 particulièrement réussie : un vin précis, dynamique, porté par un fruit énergique, juteux et gourmand. Une cuvée confidentielle qui brillera sur des gambas grillées au piment d’Espelette ou des langoustines snackées au beurre d'agrumes.
Issu de très vieilles vignes occupant un des meilleurs terroirs de coteau du village, probable futur 1er Cru, ce Saint-Romain se montre à la fois séveux, très concentré mais animé d’une fraîcheur toute printanière, aux airs de source de jouvence. A la fois miellé et parcouru d’un grain poudré accrocheur, il brillera sur une viennoise de sole.
Issu de très vieilles vignes occupant un des meilleurs terroirs de coteau du village, probable futur 1er Cru, ce Saint-Romain se montre à la fois séveux, très concentré mais animé d’une fraîcheur toute printanière, aux airs de source de jouvence. A la fois miellé et parcouru d’un grain poudré accrocheur, il brillera sur une viennoise de sole.
Cuvée emblématique, ce Meursault parcellaire offre un équilibre d’école entre puissance et finesse, gras et acidité. Il incarne pleinement le terroir, sans artifice : un vin libéré de tout superflu et juste de bout en bout. Entre notes briochées, amande grillée, pêche du verger, coing, miel mais aussi la badiane et le citron confit, il rayonne.
Cuvée emblématique, ce Meursault parcellaire offre un équilibre d’école entre puissance et finesse, gras et acidité. Il incarne pleinement le terroir, sans artifice : un vin libéré de tout superflu et juste de bout en bout. Entre notes briochées, amande grillée, pêche du verger, coing, miel mais aussi la badiane et le citron confit, il rayonne.
Vaisseau amiral de la famille, ce 1er Cru issu d’une petite parcelle de vieilles vignes sur la partie supérieure des Charmes-Dessous impressionne par sa puissance, son envergure et sa remarquable énergie interne, aux accents acidulés et poivrés. Un concentré de gourmandise parfait sur un turbot rôti ou une volaille de Bresse en demi-deuil.