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Président du syndicat de l’Anjou Blanc, principal artisan d’une possible reconnaissance par l’INAO de crus dans les blancs secs angevins, Patrick Baudouin fait partie de cette poignée de viticulteurs qui ont œuvré sans relâche pour montrer que les coteaux de schistes qui bordent le Layon pouvaient aussi donner de grands blancs secs. La preuve par le vin, avec ce très bel Anjou La Fresnaye 2015, au profil singulier, à la fois pur, sensuel et énergique.
Dans cette parcelle plantée au début des années 1980, le chenin s’exprime sur un terroir original : au socle de schistes anciens se mêlent ici des calcaires dégradés issus d’une fine veine calcaire du devonien toute proche. Bien sûr, comme ailleurs au Domaine, la vigne est travaillée selon les méthodes biologiques et bio-dynamiques, afin de préserver l’écosystème naturel qui protège la vigne et contribue à lui donner vitalité et identité.
En 2015, Patrick Baudouin, l’expérience aidant, n’est absolument pas tombé dans le piège d’un millésime chaud et solaire : par une observation de tous les instants, il a su récolter un raisin à son optimum de maturité pour être vinifié en sec. Après une fermentation naturelle, sur levures indigènes, le vin est ensuite élevé en fûts bourguignons, sans bois neuf : il s’agit ici de révéler la complexité du vin sans jamais le dénaturer.
Mission brillamment accomplie avec cet Anjou La Fresnaye qui se déploie lentement mais sûrement, au nez comme en bouche, offrant des arômes de fruits secs torréfiés, de praline, de sésame mais aussi de fleurs blanches, lys en tête. Le fruit est omniprésent, entre pomme, coing, pêche et orange, le sol aussi, s’exprimant dans cette fine texture saline et épicée. On aime ces saveurs végétales subtiles et complexes (herbes fines, fenouil…) mais aussi cette touche acidulée qui s’intègre parfaitement à l’ensemble. On aime l’énergie que le vin dégage en bouche. On aime sa finale à la fois nourrissante, droite et longue. Indiscutablement, on aime ce vin !
Date de disponibilité:
92/100
A propos du domaine : Le travail engagé porte ses fruits et les vins n’ont jamais été aussi aboutis, avec de beaux rouges mais surtout des anjous blancs illustrant la diversité des terroirs, et en liquoreux, un admirable quarts-de-chaume. Plus que jamais, Patrick Baudoin joue un rôle actif pour la promotion du chenin angevin. Subtil équilibre entre maturité des chenins secs et leur sensation cristalline, extrêmement appréciable dans le millésime solaire 2015. Les liquoreux excellent tant dans le velouté de leur texture que dans l’éclat amer salivant qu’ils dévoilent.
Dès le premier nez, le mariage du fruit, bien mûr, généreux, et du sol, apportant ses notes fumées, se livre à nous comme une évidence. Fruits secs, miel fin et fruits blancs pochés dominent. La bouche est ample, pleine, très juteuse et sapide, dotée d’une structure bien charpentée et d’une grosse persistance. Taillé pour la garde et pour la table.
Premier millésime pour ce nouveau Savennières, issu d'une magnifique parcelle plantée par Patrick en 2009. Dès le premier nez, on tombe sous le charme de ce mariage très réussi entre finesse et sensualité. En bouche, au fruit mûr débordant d’expression répond la fraîcheur et l’énergie saline du terroir. Superbe finale, superbe réussite !
Voici clairement un modèle pour toute l'appellation. L'historique cuvée Les Bruandières exprime avec finesse la quintessence d'un grand chenin liquoreux : gourmandise du miel et des fruits rôtis, fraîcheur du végétal, relief acidulé et légèrement épicé en bouche. L'équilibre est parfait. Idéal sur des plats sucrés-salés ou un dessert aux fruits.