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Avec le Puligny Corvée des Vignes, le 1er Cru La Gravière est incontestablement l’autre cuvée-phare de Jean-Marc Vincent, qui surclasse totalement son appellation, flirtant avec ce qui se fait de mieux sur toute la Côte de Beaune.
Au départ, il y a bien sûr un grand terroir. Situé au cœur du splendide coteau des premiers crus de la partie Nord du finage, en allant vers Chassagne-Montrachet, Les Gravières est parfaitement orienté à l’Est et au Sud-Est. Ici, les sols du Jurassique sont composés de marnes blanches, sur un soubassement calcaire.
Si le pinot noir occupe sur ce climat une place de choix, Jean-Marc a choisi une parcelle située dans la pointe septentrionale du cru pour y planter à haute densité ces sélections massales de chardonnay. On ne compte pas moins de 17 000 pieds par hectare. Les sols riches en calcaires actifs conviennent particulièrement au chardonnay : ils contribuent à lui donner cette finesse et cette allonge remarquables, tout en permettant d’atteindre des maturités optimales.
De son côté, le principe de la haute densité que Jean-Marc a appris à maîtriser en s’inspirant du travail d'Olivier Lamy favorise le développement racinaire en profondeur de la vigne, qui va ainsi produire un raisin bien plus concentré et imprégné des messages du sol et du sous-sol.
Après une vinification au cordeau, sans aucun intrant, ni même ajout de sulfite, et un long élevage de 18 mois en grands fûts, ce Santenay 1er Cru Les Gravières brille au firmament : c’est incontestablement un des blancs indispensables du millésime en Côte d’Or. Le nez, jaillissant et sophistiqué, libère des parfums subtils de chèvrefeuille, d’acacia et de fleurs du verger, mais aussi des notes fruitées pures et éclatantes, autour de la nectarine, de la poire Nashi, de la prune jaune. L’abricot n’est pas loin, juteux et gorgé de suc.
L’empreinte minérale est omniprésente mais subtile : les fameux graviers qui ont donné leur nom à ce premier cru, on les respire, associés à une touche crayeuse élégante. Progressivement, des agrumes mûrs viennent jouer leur partition dynamique : on pense à un beau citron de Menton, à une clémentine Corse et au pamplemousse rose, relevés d’une pointe de gingembre. Au fil de l’aération, le nez gagne encore en densité et en gourmandise : on se régale maintenant de parfums de tartelette au citron, de financier et de quatre-quarts citronné. Sans jamais renier une fraîcheur presque printanière qui l’anime de bout en bout.
La longueur de bouche est impressionnante : la matière, concentrée mais fuselée, se projette en avant, portée par de beaux amers évoquant les écorces d’agrumes, le bâton de réglisse, le poivre vert et une note rappelant la roquette, plus précisément une sorte de jus de roquette. Extrêmement sapide, tendu par des notes de citron et une touche de kiwi, mais aussi par l’empreinte saline du sol, le jus irrigue nos papilles d’une énergie phénoménale. L’équilibre entre maturité et acidité est juste parfait.
Un très grand vin, promis à une garde de 10 ans au moins, qui exige des plats de fêtes, des poissons blancs à la chair délicate, entre sole, turbot ou barbue, des noix de Saint-Jacques, ou, plus tard, des ris de veau ou un chapon de Bresse. Pour celles et ceux qui ne résisteront pas à en ouvrir une bouteille dans sa jeunesse, misez alors sur un tartare de bar ou de langoustine, relevé d’un peu de gingembre et d’herbes fines.
Ce Santenay 1er Cru Les Gravières se taille une place de choix dans la cour des grands de Bourgogne. Bravo !
Date de disponibilité:
95/100
Un singulier bijou qui replace l’aligoté comme un redoutable rival des plus belles expressions du chardonnay bourguignon. Complexité aromatique, superbe équilibre entre maturité et fraîcheur, sensualité et profondeur de bouche, persistance et sapidité : cette Solera démarrée en 2018 possède tout ce dont on peut rêver ! Unique.
Pour ce vin à la texture fuselée et la profondeur de saveurs peu commune, Jean-Marc s’est inspiré des choix de plantation à haute densité de son ami Olivier Lamy à Saint-Aubin. On aime ce vin dense et concentré, toujours élégant, d’une précision remarquable. Charmeur et tendu : il surclasse son appellation.
Cette superbe cuvée offre une lecture complète et expressive de ce cru surplombant le village de Santenay, où se mêlent argilo-calcaires et terres blanches sur les hauteurs. Un vin sensuel et profond, toujours souple et en mouvement, qui nous hisse très haut dans la hiérarchie bourguignonne. Bravo.
Pour ce vin incroyablement profond et concentré, Jean-Marc a opté pour un plantation à haute densité chère à son ami Olivier Lamy. En 2022, le vin se livre dans un équilibre somptueux entre l’énergie des agrumes, la fraîcheur chlorophyllienne et anisée des herbes fines, mais aussi une mâche gourmande, gorgée de fruits blancs épicés. Impressionnant !
Cette cuvée hautement gourmande, voluptueuse même, offre une lecture juste et inspirée de ce cru surplombant le village de Santenay, où se mêlent argilo-calcaires et terres blanches sur les hauteurs. Un vin sensuel, profond, toujours souple et en mouvement. Avec son je-ne-sais-quoi murisaltien, il brillera d’autant plus après 5 années de cave.
Ce parcellaire issu d’une vigne plantée en 1937 possède une ampleur et une concentration stupéfiantes, tout en se parant d’un élégant voile floral et subtilement épicé. La texture fuselée et savoureuse est magnifiée par un élégant boisé et une empreinte saline, pierreuse, qui allonge la finale. Sa profondeur vibratoire tutoie les meilleurs Meursaults...
Issu d’une petite parcelle de 30 ares au Sud du finage de Chassagne-Montrachet, du côté de Remigny, ce Bourgogne de haut vol a tout d’un grand ! Par son intensité aromatique et son éclat fruité, sa profondeur de bouche et son envergure à l’empreinte épicée et empyreumatique, il surclasse son rang de plusieurs têtes. Indispensable !
Parcellaire emblématique issu d’un terroir aux sols profonds mais constellés de petits cailloux alluvionnaires, le vin se montre très expressif. Frais et délicat de prime abord, il ne cesse de gagner en maturité sensuelle au fil de l’aération, pour finir dans un concentré de gourmandise, juste relevé d’une empreinte calcaire vibrante. Un délice.
Lorsqu’un vigneron de la trempe de Jean-Marc Vincent se frotte au terroir de Puligny, cœur battant de la Bourgogne des grands blancs, alors on touche au sublime. Ce parcellaire Corvée des Vignes brille d’une précision, d’un éclat et d’une droiture à faire pâlir bien des premiers crus. L’imbrication du fruit et de la roche est parfaite.