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L’emblématique terroir des Potets se situe au cœur du village, en allant vers Maranges. Anne-Marie et Jean-Marc exploitent ici une vigne plantée au début des années 1980 sur des sols argilo-calcaires assez profonds mais rendus très drainants par l’omniprésence de petits cailloux blancs aussi bien en surface qu’en profondeur. Un substrat qui, couplé à une bonne exposition au Sud-Est, donne au vin son bel équilibre entre densité de texture, tension acidulée et une alonge saline aux fins amers typiques.
Cette année, ce parcellaire se montre particulièrement expressif dans son aromatique. Frais et délicat de prime abord, il ne cesse de gagner en maturité et en gourmandise au fil de l’aération. On démarre sur un paysage printanier de vergers et d’amandiers en fleurs, de jeunes pousses de cerfeuil et de lavande, de citronnelle, de citron vert et de rafraîchissantes nuances mentholées. On croque ensuite dans un fruit juteux, plein d’éclat, évoquant la poire et la pêche blanche. Puis viennent des notes plus méditerranéennes de bougainvilliers, de citron de Menton ou d’Amalfi, de pamplemousse rose. Le sol apporte maintenant une touche subtilement fumée évoquant cendre froide ou poussière de craie.
Décidément très prolixe, le bouquet évolue, à l’aération prolongée, vers une dimension plus friande encore, sur des évocations de tarte fine aux pommes, de tarte au citron meringuée, de madeleine ou de biscuit aux amandes. On en mangerait !
La bouche confirme la parfaite maturité du fruit. On se régale de saveurs de poire et de pomme Reinette, de citron, de mandarine et de pamplemousse. Le noyau de pêche et d’abricot apporte cette fine amertume qui prolonge le plaisir et active la salivation. En milieu de bouche, le volume de l’entame se resserre, gainé par une trame saline et épicée aux accents de bâton de réglisse et de feuille de céleri. La finale se montre à la fois tonique et gourmande, balançant entre biscuit, marmelade à l’orange et fruits blancs délicatement beurrés. L’empreinte des calcaires l’allonge et la fait vibrer sur le palais.
Charmeur et sapide, ce superbe Santenay Les Potets vous régalera, dans 3 ans, sur un sandre au four accompagné d’un beurre citronné, des quenelles de brochet ou un Parmentier de cabillaud. On pense aussi à une cassolette gratinée de fruits de mer ou des ravioles de Romans. Autres options, une blanquette de volaille ou des cannelloni à la ricotta et aux épinards accompagnés d’une crème au pecorino.
On adore !
Date de disponibilité:
Un singulier bijou qui replace l’aligoté comme un redoutable rival des plus belles expressions du chardonnay bourguignon. Complexité aromatique, superbe équilibre entre maturité et fraîcheur, sensualité et profondeur de bouche, persistance et sapidité : cette Solera démarrée en 2018 possède tout ce dont on peut rêver ! Unique.
Pour ce vin à la texture fuselée et la profondeur de saveurs peu commune, Jean-Marc s’est inspiré des choix de plantation à haute densité de son ami Olivier Lamy à Saint-Aubin. On aime ce vin dense et concentré, toujours élégant, d’une précision remarquable. Charmeur et tendu : il surclasse son appellation.
Cette superbe cuvée offre une lecture complète et expressive de ce cru surplombant le village de Santenay, où se mêlent argilo-calcaires et terres blanches sur les hauteurs. Un vin sensuel et profond, toujours souple et en mouvement, qui nous hisse très haut dans la hiérarchie bourguignonne. Bravo.
Pour ce vin incroyablement profond et concentré, Jean-Marc a opté pour un plantation à haute densité chère à son ami Olivier Lamy. En 2022, le vin se livre dans un équilibre somptueux entre l’énergie des agrumes, la fraîcheur chlorophyllienne et anisée des herbes fines, mais aussi une mâche gourmande, gorgée de fruits blancs épicés. Impressionnant !
Cette cuvée hautement gourmande, voluptueuse même, offre une lecture juste et inspirée de ce cru surplombant le village de Santenay, où se mêlent argilo-calcaires et terres blanches sur les hauteurs. Un vin sensuel, profond, toujours souple et en mouvement. Avec son je-ne-sais-quoi murisaltien, il brillera d’autant plus après 5 années de cave.
Ce parcellaire issu d’une vigne plantée en 1937 possède une ampleur et une concentration stupéfiantes, tout en se parant d’un élégant voile floral et subtilement épicé. La texture fuselée et savoureuse est magnifiée par un élégant boisé et une empreinte saline, pierreuse, qui allonge la finale. Sa profondeur vibratoire tutoie les meilleurs Meursaults...
Issu d’une petite parcelle de 30 ares au Sud du finage de Chassagne-Montrachet, du côté de Remigny, ce Bourgogne de haut vol a tout d’un grand ! Par son intensité aromatique et son éclat fruité, sa profondeur de bouche et son envergure à l’empreinte épicée et empyreumatique, il surclasse son rang de plusieurs têtes. Indispensable !
Pièce-maîtresse de ce fabuleux millésime 2022, le 1er Cru Les Gravières, planté à haute densité sur des sols de marnes blanches, brille d’un éclat subtil autour des fleurs blanches, des agrumes mûrs, de la poire et des fruits à noyau, relevés de gingembre et d’anis. Intense, porté par sa trame saline, il irrigue les papilles de sa phénoménale énergie.
Lorsqu’un vigneron de la trempe de Jean-Marc Vincent se frotte au terroir de Puligny, cœur battant de la Bourgogne des grands blancs, alors on touche au sublime. Ce parcellaire Corvée des Vignes brille d’une précision, d’un éclat et d’une droiture à faire pâlir bien des premiers crus. L’imbrication du fruit et de la roche est parfaite.