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Si le berceau familial est au cœur de Santenay, la plus vieille vigne du Domaine se situe quant à elle dans le petit vignoble d’Auxey-Duresses, au-dessus de Meursault. C’est ici, sur le secteur des Hautés, qu’Anne-Marie et Jean-Marc ont la chance d’exploiter une vigne de chardonnay fin plantée en 1937 ! Une vigne à partir de laquelle Jean-Marc réalise d’ailleurs aujourd’hui une partie de ses sélections massales.
La parcelle occupe une position de plateau, au sommet des coteaux de Meursault : elle domine le climat de Vireuil. Ici, la pente est plus faible, maximisant la durée d’ensoleillement, tandis que l’altitude plus élevée apporte une certaine fraîcheur. Des conditions idéales pour des maturités régulières, pas trop rapides et très expressives. Si l’on ajoute à cela les faibles rendements et l’extraordinaire concentration que cette vigne de 85 ans est capable de donner aux raisins, on comprend mieux l’envergure peu commune de cette cuvée parcellaire, qui n’a rien à envier à ses prestigieux voisins murisaltiens.
Sur ce rare millésime 2021, Jean-Marc a su aller chercher les maturités optimales, livrant un jus à la fois intense et voluptueux, porté tout du long par une trame minérale incisive et une énergie interne impressionnante : dès le premier nez, une brise vigoureuse se lève au-dessus du verre, qui vous porte en avant et ne vous lâche jamais.
Si la robe distille des reflets verdoyants tout à fait printaniers, les premiers parfums évoquent un registre résolument frais, humide et légèrement mentholé. La gomme arabique, la verveine et la badiane nous installent progressivement dans des paysages aux couleurs plus chaudes, lumineuses. Une douceur que viennent souligner de succulentes notes de crème catalane, de pain au lait et de pâte d’amande. Le fruit s’affirme sur des évocations de poire et de fruits à noyau, complétés d’un peu de citron jaune. C’est dense et joliment enrobé de notes de cire d’abeille et d’une touche fumée évoquant la pierre frottée.
La bouche, ample, texturée mais ciselée, s’ouvre sur une certaine vivacité citronnée. Ces expressions liminaires laissent bientôt place à des saveurs plus caressantes de pâte à crêpes, de fleur d’oranger et de gaufre. La dimension empyreumatique s’installe autour de notes fumées rappelant la pierre à fusil. Le milieu de bouche est large. La matière fondante libère des saveurs de mangue, d’ananas et de pêche, ainsi qu’une touche de noisette. On revient, en finale, sur la trame minérale du jus, avec des notes salivantes de caillou salé. Une trame qui, doublée d’une touche citronnée, allonge considérablement la finale.
Idéal sur une cuisine généreuse, ancrée dans le terroir bourguignon : on pense à un feuilleté aux escargots ou des quenelles crémeuses. Autre option : un risotto aux fruits de mer, ou une cassolette de coquilles Saint-Jacques aux champignons gratinées. En fin de repas, optez pour un livarot ou un brillat-savarin, même truffé.
Date de disponibilité:
93/100
93/100
A propos du domaine : Jean-Marc et Anne-Marie Vincent sont de grands vignerons qui concentrent la majeure partie de leurs efforts dans leurs vignes, dont certaines sont plantées à haute densité. Issus de ce travail méticuleux et respectueux de l’environnement, leurs vins sont intenses, de chair et profonds, grâce à des raisins gorgés de saveurs. En plus d'une superbe déclinaison du terroir de Santenay, ils produisent un auxey-duresses Les Hautés de toute beauté. En 2021, le domaine a réussi l’exploit de trouver de la chair et de la profondeur dans ce millésime complexe, un bel équilibre entre le fond et la forme.
Un singulier bijou qui replace l’aligoté comme un redoutable rival des plus belles expressions du chardonnay bourguignon. Complexité aromatique, superbe équilibre entre maturité et fraîcheur, sensualité et profondeur de bouche, persistance et sapidité : cette Solera démarrée en 2018 possède tout ce dont on peut rêver ! Unique.
Pour ce vin à la texture fuselée et la profondeur de saveurs peu commune, Jean-Marc s’est inspiré des choix de plantation à haute densité de son ami Olivier Lamy à Saint-Aubin. On aime ce vin dense et concentré, toujours élégant, d’une précision remarquable. Charmeur et tendu : il surclasse son appellation.
Cette superbe cuvée offre une lecture complète et expressive de ce cru surplombant le village de Santenay, où se mêlent argilo-calcaires et terres blanches sur les hauteurs. Un vin sensuel et profond, toujours souple et en mouvement, qui nous hisse très haut dans la hiérarchie bourguignonne. Bravo.
Pour ce vin incroyablement profond et concentré, Jean-Marc a opté pour un plantation à haute densité chère à son ami Olivier Lamy. En 2022, le vin se livre dans un équilibre somptueux entre l’énergie des agrumes, la fraîcheur chlorophyllienne et anisée des herbes fines, mais aussi une mâche gourmande, gorgée de fruits blancs épicés. Impressionnant !
Cette cuvée hautement gourmande, voluptueuse même, offre une lecture juste et inspirée de ce cru surplombant le village de Santenay, où se mêlent argilo-calcaires et terres blanches sur les hauteurs. Un vin sensuel, profond, toujours souple et en mouvement. Avec son je-ne-sais-quoi murisaltien, il brillera d’autant plus après 5 années de cave.
Ce parcellaire issu d’une vigne plantée en 1937 possède une ampleur et une concentration stupéfiantes, tout en se parant d’un élégant voile floral et subtilement épicé. La texture fuselée et savoureuse est magnifiée par un élégant boisé et une empreinte saline, pierreuse, qui allonge la finale. Sa profondeur vibratoire tutoie les meilleurs Meursaults...
Issu d’une petite parcelle de 30 ares au Sud du finage de Chassagne-Montrachet, du côté de Remigny, ce Bourgogne de haut vol a tout d’un grand ! Par son intensité aromatique et son éclat fruité, sa profondeur de bouche et son envergure à l’empreinte épicée et empyreumatique, il surclasse son rang de plusieurs têtes. Indispensable !
Parcellaire emblématique issu d’un terroir aux sols profonds mais constellés de petits cailloux alluvionnaires, le vin se montre très expressif. Frais et délicat de prime abord, il ne cesse de gagner en maturité sensuelle au fil de l’aération, pour finir dans un concentré de gourmandise, juste relevé d’une empreinte calcaire vibrante. Un délice.
Pièce-maîtresse de ce fabuleux millésime 2022, le 1er Cru Les Gravières, planté à haute densité sur des sols de marnes blanches, brille d’un éclat subtil autour des fleurs blanches, des agrumes mûrs, de la poire et des fruits à noyau, relevés de gingembre et d’anis. Intense, porté par sa trame saline, il irrigue les papilles de sa phénoménale énergie.
Lorsqu’un vigneron de la trempe de Jean-Marc Vincent se frotte au terroir de Puligny, cœur battant de la Bourgogne des grands blancs, alors on touche au sublime. Ce parcellaire Corvée des Vignes brille d’une précision, d’un éclat et d’une droiture à faire pâlir bien des premiers crus. L’imbrication du fruit et de la roche est parfaite.