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Attention : OVNI ! Un singulier bijou qui replace avec une aisance déconcertante l’aligoté comme un redoutable rival des plus belles expressions du chardonnay bourguignon. Complexité aromatique, profondeur de bouche, persistance et sapidité : tout y est !
C’est en goûtant les fameux aligotés d’un autre vigneron emblématique, Sylvain Pataille, que l’idée de cette cuvée a germé dans l’esprit de Jean-Marc, convaincu que ce cépage donne son meilleur sur un temps long d’élevage. Les jus y gagnent en ampleur, en relief et en sapidité.
A partir de raisins cultivés en Bio sur les finages de Rully et de Meursault, Jean-Marc décide de démarrer cette solera en 2018. Le principe est simple : les millésimes plus anciens vont « éduquer » les plus jeunes. Jean-Marc vise un temps d’élevage moyen de 3 à 4 ans avant la mise en bouteille. Pour cette toute première mise en bouteille, il a prélevé environ 15% de la solera des millésimes 2018, 2019 et 2020.
Disons-le tout net : le vin est franchement bluffant. Premier vin goûté lors de notre visite au Domaine en novembre dernier, ce Soler’Al nous a fait totalement chavirer. Son équilibre entre fraîcheur et maturité, entre énergie d’un jus d’agrumes et densité de texture digne d’un grand Meursault, est juste incroyable. Il nous rappelait un peu l'émotion ressentie lorsque nous avions découvert, peu de temps avant, la rarissime solera de chardonnay d'un autre magicien du vignoble, Jérôme Bretaudeau.
Ici, le nez s’ouvre sur un registre éminemment sensuel et enveloppant, autour d’évocations gourmandes de crème pâtissière, de raisin blanc, de miel de fleurs jaunes, d’acacia et de mimosa, de fruits confits, de pêche ou de mangue. La fraîcheur des agrumes s’immisce progressivement dans cette mélopée envoûtante : on pense maintenant au zeste d’orange, à la bergamote et au citron confit. Une touche de chocolat blanc, une autre de crème fouettée finissent de nous mettre en appétit, avant de laisser place à une dimension plus balsamique et chlorophyllienne, entre herbes fines et résine de pin. Sophistication et harmonie : ce sont bien les deux mots qui viennent à l’esprit.
Disons-le tout net : le plaisir monte encore d’un cran en bouche ! Le toucher soyeux déploie une matière à la fois ample et aérienne, enveloppante mais incroyablement souple et déliée. On se régale de saveurs de pêche jaune et d’abricot, de confiture de mirabelle et de coulis de mangue, de pommes et de poires compotées. Le milieu de bouche est relevé de nombreuses notes épicées : le poivre, la noix de muscade et le gingembre confit donnent beaucoup de rebond, tout comme des touches de feuilles de menthe et de verveine séchées. On croit même déceler une lointaine touche anisée rappelant l’estragon. Les amers délicats du kumquat et de l’écorce d’orange prolongent la finale, tout comme une trame empyreumatique aux accents safranés. On en redemande !
Voici incontestablement un beau vin de gastronomie qui brillera sur des plats d’inspiration asiatiques ou orientales : on pense à des raviolis de Shangaï grillés ou une poitrine de porc croustillante aux épices, mais aussi à une pastilla de poulet ou de pigeon. Plus près de nous, un filet mignon en sauce moutarde et curry doux devrait également vous régaler. Un dernier conseil : amusez-vous à le servir à l’aveugle, vous ne le regretterez pas !
Date de disponibilité:
93/100
Pour ce vin à la texture fuselée et la profondeur de saveurs peu commune, Jean-Marc s’est inspiré des choix de plantation à haute densité de son ami Olivier Lamy à Saint-Aubin. On aime ce vin dense et concentré, toujours élégant, d’une précision remarquable. Charmeur et tendu : il surclasse son appellation.
Cette superbe cuvée offre une lecture complète et expressive de ce cru surplombant le village de Santenay, où se mêlent argilo-calcaires et terres blanches sur les hauteurs. Un vin sensuel et profond, toujours souple et en mouvement, qui nous hisse très haut dans la hiérarchie bourguignonne. Bravo.
Pour ce vin incroyablement profond et concentré, Jean-Marc a opté pour un plantation à haute densité chère à son ami Olivier Lamy. En 2022, le vin se livre dans un équilibre somptueux entre l’énergie des agrumes, la fraîcheur chlorophyllienne et anisée des herbes fines, mais aussi une mâche gourmande, gorgée de fruits blancs épicés. Impressionnant !
Cette cuvée hautement gourmande, voluptueuse même, offre une lecture juste et inspirée de ce cru surplombant le village de Santenay, où se mêlent argilo-calcaires et terres blanches sur les hauteurs. Un vin sensuel, profond, toujours souple et en mouvement. Avec son je-ne-sais-quoi murisaltien, il brillera d’autant plus après 5 années de cave.
Ce parcellaire issu d’une vigne plantée en 1937 possède une ampleur et une concentration stupéfiantes, tout en se parant d’un élégant voile floral et subtilement épicé. La texture fuselée et savoureuse est magnifiée par un élégant boisé et une empreinte saline, pierreuse, qui allonge la finale. Sa profondeur vibratoire tutoie les meilleurs Meursaults...
Issu d’une petite parcelle de 30 ares au Sud du finage de Chassagne-Montrachet, du côté de Remigny, ce Bourgogne de haut vol a tout d’un grand ! Par son intensité aromatique et son éclat fruité, sa profondeur de bouche et son envergure à l’empreinte épicée et empyreumatique, il surclasse son rang de plusieurs têtes. Indispensable !
Parcellaire emblématique issu d’un terroir aux sols profonds mais constellés de petits cailloux alluvionnaires, le vin se montre très expressif. Frais et délicat de prime abord, il ne cesse de gagner en maturité sensuelle au fil de l’aération, pour finir dans un concentré de gourmandise, juste relevé d’une empreinte calcaire vibrante. Un délice.
Pièce-maîtresse de ce fabuleux millésime 2022, le 1er Cru Les Gravières, planté à haute densité sur des sols de marnes blanches, brille d’un éclat subtil autour des fleurs blanches, des agrumes mûrs, de la poire et des fruits à noyau, relevés de gingembre et d’anis. Intense, porté par sa trame saline, il irrigue les papilles de sa phénoménale énergie.
Lorsqu’un vigneron de la trempe de Jean-Marc Vincent se frotte au terroir de Puligny, cœur battant de la Bourgogne des grands blancs, alors on touche au sublime. Ce parcellaire Corvée des Vignes brille d’une précision, d’un éclat et d’une droiture à faire pâlir bien des premiers crus. L’imbrication du fruit et de la roche est parfaite.