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Dans l’Anjou Noir, le millésime 2016 ne fut pas un millésime de tout repos, surtout pour les vignerons bio-dynamistes, comme Eddy, qui s’interdisent tout traitement systémique : entre le gel fin avril, les nombreuses attaques du mildiou, favorisées par un printemps pluvieux, et l’été très sec, le travail à la vigne fut intense et les rendements finaux très limités. Mais, heureusement, les parfaites conditions de septembre et d’octobre, alternant périodes ensoleillées et quelques pluies salvatrices, ont permis au chenin d’atteindre une belle sur-maturité et au botrytis de se développer.
Le secteur des Churelles occupe un mamelon qui domine la vallée du Layon. Ici, le sol peu épais est caillouteux et très chargé en rhyolites volcaniques, mêlées à des schistes. Une omniprésence de la roche que l’on va retrouver dans le vin, qui mêle harmonieusement éclat du fruit et expression du sol, le tout enrobé par une sucrosité gourmande et très digeste.
Après une vendange par tries successives, les raisins sur-mûris ou botrytisés ont été lentement pressés, manuellement, et le jus, véritable extrait de fruit et de sol, a été vinifié puis élevé pendant 12 mois en fûts de plusieurs vins. Si l’action du botrytis renforce la concentration des arômes, n’oublions pas qu’elle permet également de conserver un bon niveau d’acidité que l’on retrouve aujourd’hui dans ce vin exubérant, à l’étoffe généreuse mais toujours tendu et désaltérant.
Dès le premier nez, on est séduit par un fruité « explosif », entre pâte de coing, pêche rôtie et compote d’abricot. Le terroir s’exprime sur des notes fumées et épicées, évoquant le safran, le cumin, le clou de girofle, tandis que l’élevage particulièrement bien maîtrisé apporte quelques arômes gourmands de miel et de brioche. Un pur délice qui se confirme en bouche : la matière est veloutée et voluptueuse, elle vous envahit. La sucrosité est parfaitement intégrée et s’accompagne d’une acidité mûre rafraîchissante et d’amers nobles très salivants. Longue finale, sur des saveurs de poire au sirop et d’ananas rôti. Un grand moment aujourd’hui et pour au moins 20 ans !
Date de disponibilité:
Ce Clos de Juchepie est un véritable concentré de fruit et de terroir, à l’ampleur et la persistance hors du commun. Un pur moment de plaisir et un vrai festival d’arômes, entre fines nuances florales, pierreuses, épicées et fruitées. Quelle profondeur en bouche! Quelle sapidité! On adore.
Leçon de style sur un grand millésime par un des maîtres des chenins moelleux : le botrytis a parfaitement joué son rôle! Superbe concentration des arômes, entre fruits au sirop, épices douces et notes fumées, texture veloutée, sucrosité parfaitement intégrée, belle acidité rafraîchissante... un modèle du genre!
15 années en cave : voilà le temps idéal pour que ce moelleux révèle toute sa classe et sa complexité aromatique. Epatant d'équilibre entre gras, arômes rôtis et miellés, expression du sol évoquant les sous-bois, juste acidité et beaux amers sur la peau d'orange confite, la cuvée Les Quarts nous enchante!
Cet Anjou Le Clos 2015 tient sans aucun doute le haut du pavé des chenins secs que nous avons dégustés sur ce millésime solaire, dans un registre sensuel, dense et profondément minéral. Un pur moment de plaisir et un vrai festival d’arômes qui se livrent par vagues successives.
17 ans et tout son éclat pour ce grand moelleux, sur un millésime exceptionnel en Anjou. Epatant d'équilibre entre gras, arômes rôtis et miellés, expression du sol évoquant tourbe et sous-bois, juste acidité et beaux amers sur la peau d'orange confite, la cuvée Les Quarts nous enchante!
On aime ici le caractère très expressif d’un bouquet bien mûr et richement doté : verveine, herbes séchées, mandarine, fruits blancs, abricot, ananas, une touche fumée et bien sûr, cette franche dimension épicée, entre girofle, vanille et une pointe de curry. Un chenin particulièrement savoureux !