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Damien Laureau a la chance de faire partie des 8 vignerons possédant quelques vignes sur ce terroir exceptionnel, que beaucoup considèrent comme une sorte de « Grand Cru » de Savennières. Quand on goûte ce Roche aux Moines d’une fabuleuse intensité, on se dit que ce n’est pas tant Damien qui a de la chance, mais bien nous, amateurs de grands blancs profonds, denses et verticaux, ciselés autant dans le fruit que dans la roche schisteuse ou magmatique !
Les connaisseurs le savent bien, et depuis longtemps : la Roche aux Moines, c’est avant tout un terroir exceptionnel. Repérés et travaillés dès le Moyen-Âge par les moines de l’abbaye Saint-Nicolas, les sols complexes mêlant limons sableux, schistes et roches volcaniques (les spilites) s’appuient sur un sous-sol de rhyolites, ces micro-granits d’origine magmatique. Cette géologie complexe nourrit la vigne et donne au chenin, en véritable transmetteur de sol qu’il est, un relief minéral et épicé hors du commun.
L’identité du sol se double d’un microclimat plutôt chaud, protégé des vents dominants grâce à son exposition au Sud-Est : il favorise une parfaite maturation et une belle concentration des baies. Ce rare Roche-aux-Moines est issu d’une petite parcelle d’à peine 25 ares, plantée de très vieilles vignes : la majeure partie d’entre elles remontent à 1959. Fidèle à son approche centrée sur des élevages très longs, pour ses cuvées parcellaires qui portent en elles l’empreinte et le relief du sol, Damien vinifie son vin d’abord en fûts pendant un an environ, puis en jarres de grès, pendant 2 années supplémentaires. Un temps d’affinage essentiel pour un jus à la concentration hors-norme.
Le nez s’ouvre sur un panier de figues, d’amandes, de noix de cajou, de pignons de pin, de raisins secs et d’abricots confits. On perçoit ensuite une mince pellicule de sucre glace doublée d’expressions mellifères et champêtres. Les effluves de plantes tisanières ne sont jamais loin, entre tilleul et verveine. Le jus vibrant se fait plus rond, plus ample autour de notes de poires bien mûres et de fruits à noyau, entre pêche et prune jaune, mais aussi d’une succulente confiture de coing. L’évocation d’une tuile aux amandes nous fait saliver encore davantage. La langueur de ces éléments gourmands à souhait fait bientôt place à une fraîcheur chlorophyllienne et herbacée typique, autour de la feuille de céleri ou de livèche, d’une évocation de gazon juste tondu.
Si le jus tonique et acidulé convoque d’abord le pamplemousse, l’orange amère et la groseille à maquereau, ce dernier prend ensuite des atours plus ronds et gourmands, autour de saveurs de bonbon au miel. A l’instar du nez, on retrouve des notes confiturées de coing et de figue. Qu’on ne s’y trompe pas, en dépit de ces saveurs câlines, le jus reste parfaitement tendu et droit. La finale, salivante, étirée, invite une once d’iode et des sels minéraux, véritable soubassement de ce grand vin de lieu.
Taillé pour la table, ce Savennières Roche aux Moines brillera sur des queues de langoustes grillées à l’ail et au citron ou encore sur un homard à l’estragon. Dans quelques années, place au turbot au champagne accompagné d’un risotto à la truffe ou encore aux quenelles de brochet aux écrevisses.
Date de disponibilité:
95/100
Un Savennières d'une grande finesse, où tension et minéralité se combinent dans un très bel équilibre. Le fruit est gourmand, autour de la poire, du coing et de délicates notes exotiques. La bouche est harmonieuse et très persistante, sur le fruit et les épices. Un vrai travail d'orfèvre à apprécier sur 5 ans voire plus!
Damien Laureau nous livre ici une démonstration de son talent et surtout de son style, regardant du côté de l'impressionisme plutôt que de l'hyper-réalisme, domptant la puissance et la minéralité du terroir dans un jus cristallin et particulièrement inspiré. Ce Bel Ouvrage est indéniablement un très grand vin de garde et de gastronomie.
Un Savennières d'une grande finesse, où sève et tension minérale se combinent dans un très bel équilibre. Le fruit est gourmand, autour de la poire, du coing et de l'abricot mûr et juteux. La bouche est harmonieuse et très persistante, portée par de fins amers agrumés et une superbe trame minérale. Un vrai travail d'orfèvre!
Ce millésime 2014 nous a littéralement envoûtés, par ce mariage parfaitement réussi entre puissance racée, superbe éclat du fruit, et percussion minérale typique des meilleurs terroirs de Savennières, le tout dans un style d’une finesse extrême, tout en épure, digne d’une toile impressionniste… Un blanc en état de grâce.
Ce grand cru Roche aux Moines est admirable de bout en bout, admirable de raffinement aromatique, admirable d’envergure en bouche, admirable d’intensité minérale et épicée, admirable de persistance, tout en puissance maîtrisée. Nous tenons là un sommet de complexité et de raffinement, probablement le meilleur vin de l'appellation!
Ce millésime 2015, à la fois solaire et tellement équilibré, nous a littéralement envoûtés : la générosité du fruit et l’intensité minérale se conjuguent à merveille, magnifiés par un élevage « haute-couture », tout en délicatesse et en épure de style. Le toucher de bouche se montre extraordinairement soyeux et fluide. Grand vin !
Ce "grand cru" Roche aux Moines est admirable de bout en bout : admirable de finesse aromatique, admirable d’envergure en bouche, admirable d’intensité minérale et épicée, admirable de persistance, tout en puissance maîtrisée. Nous tenons là un sommet de complexité et de raffinement, sur un grand millésime! Collector absolu.
Inutile de le chercher ailleurs : ce Savennières Les Genêts 2016 n’existe pas… ou presque ! Produit à quelques centaines de bouteilles (après le gel du printemps), il procure une sensation de parfaite harmonie, entre gourmandise fruitée, sophistication végétale et minéralité rocailleuse. Profond et sapide, il sublimera aile de raie ou Saint-Jacques.
Belle entrée en matière qui montre, par l'éclat de son fruit et la qualité de ses équilibres, la réussite du millésime 2018 chez Damien Laureau. En attendant ses "grands frères", on peut déjà se régaler de cette "Petite Roche" au bouquet très expressif, à la bouche ample et fluide, stimulée par une superbe acidité. Parfait sur une terrine de poissons...
Damien nous a fait le plaisir de nous confier quelques rares magnums de cette splendide cuvée Les Genêts 2012, tout droit sortis des caves du Domaine : un vin que nous avons regoûté avec délice et qui nous montrent l’extraordinaire capacité des meilleurs Savennières à se bonifier avec le temps ! Grand vin de gastronomie.
Après 2 années quasiment « blanches », quel bonheur de découvrir ce « Genêts » 2018 ! Elégance, éclat lumineux et fraîcheur : voici le triptyque esthétique sur lequel le vin est construit. Fleurs d’eau, roses, herbes fines juste cueillies, fruits frais et juteux, finement acidulés, présence de la roche et des schistes : tout y est, pour longtemps !
Rareté en 2016, ce Savennières Bel Ouvrage brille d’une intensité épicée exceptionnelle couplée à un fruité particulièrement sensuel et une énergie tonique portée par les agrumes. Avec son toucher de bouche dense mais stimulant, il nous invite à une gastronomie généreuse : on pense poulet Waterzoï ou volaille à la crème d'estragon.
Futur Grand Cru ligérien, ce rare Roche aux Moines 2016 est admirable de bout en bout : admirable de raffinement aromatique, admirable d’envergure et de densité, admirable d’intensité minérale et épicée, admirable de persistance, tout en puissance maîtrisée. Un sommet de complexité et d’élégance : un des plus grands Savennières du millésime!
Un Savennières à la fois riche et raffiné, où sève et tension minérale se combinent dans un bel équilibre. Le fruit est gourmand, autour de la poire, du coing et de l'abricot mûr et juteux. La bouche est savoureuse, active et persistante, portée par de fins amers d'agrumes et une trame pimentée. Un vrai travail d'orfèvre, taillé pour la table.
Après 2 années quasiment « blanches », quel bonheur de retrouver ce « Genêts » 2018 tonique et élégant, gorgé de l’énergie d’une poire juteuse, de la fraîcheur des fleurs blanches, des herbes et des arbres qui peuplent les bords du fleuve. Raffinement, éclat lumineux et tension saline : voici le triptyque esthétique sur lequel le vin est construit.
Cuvée emblématique issue de sols volcaniques de rhyolites mêlés à des schistes, ce Bel Ouvrage qui n’avait pu être produit en 2017 à cause du gel nous revient en grande forme. D’une grande finesse aromatique, il balance entre fruité mûr et enjôleur, vivacité des agrumes, densité du millésime et vibration pierreuse aux accents empyreumatiques.
Digne d'un Grand Cru, ce Roche aux Moines issu d’une petite parcelle exposée au Sud-Est est admirable de fraîcheur et de sophistication aromatique, d’envergure et de densité, d’intensité minérale, épicée, et de persistance, tout en puissance fuselée. Un sommet de complexité et d’équilibre qui compte parmi les plus grandes réussites du millésime.
Rareté bientôt introuvable, ce Savennières Bel Ouvrage brille d’une intensité minérale et épicée exceptionnelle, couplée à un fruité sensuel et une énergie tonique portée par les agrumes. Avec son toucher de bouche dense et stimulant, il nous invite à une gastronomie généreuse : on pense lotte lardée, poulet Waterzoï ou volaille à l'estragon.
Un Savennières de grande classe : les fleurs lascives et les notes de miel accompagnent un fruit gourmand, autour de la poire, de l’abricot et de l’ananas. La truffe n’est pas loin… Quant à la bouche, elle rayonne d’éclat, portée de bout en bout par une splendide acidité juteuse et une minéralité empyreumatique stimulante. Superbe aujourd’hui.
Damien Laureau nous livre une démonstration de son talent et d'un style regardant du côté de la complexité délicate d’un paysage impressionniste plutôt que de l'hyper-réalisme. Il dompte la puissance du terroir dans un jus cristallin, gourmand et intensément minéral. Ce Bel Ouvrage 2013 a traversé les années avec une belle assurance.
Première incursion dans le millésime 2020, au profil vertical, élancé et tonique, ce Savennières L’Alliance est un vrai miracle de fraîcheur sur un millésime pourtant chaud et solaire. La chair souple des fruits blancs est gainée par une arête minérale saline et finement amère. Les notes de rhubarbe et de zeste de mandarine électrisent les papilles.
Rescapée des ravages du gel de fin avril 2017, ce collector produit sur 2400 bouteilles seulement, est un vrai coup de cœur. La gourmandise presque voluptueuse d’un fruit mûr et très concentré se marie avec une formidable sensation d’énergie, de vitalité, qui anime ce vin imprégné de sol, fuselé et sapide. En route vers la plénitude.
Premier millésime pour ce parcellaire de sols de rhyolite, à la concentration et l’ampleur dignes d’un grand cru. Sur ce millésime solaire, aux faibles rendements, la sélection des premiers jus et le très long élevage en fûts puis en jarres de grès ont permis de sublimer les nobles origines de ce chenin ample et gracieux. Un modèle.