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Ne nous y trompons pas : si ce superbe blanc ne manque pas de charme et de sensualité, cet « Errotik » là fait référence, dans la langue basque, à « ce qui vient des racines » ! Les racines d’Elorri bien sûr, mais aussi et surtout celles des vignes de petit et gros mansengs qui s’immiscent dans ce sol typique de grès rouge appelé ici « lapitza ». Car c’est bien l’expression juste et intense du terroir qu’Elorri et Brice recherchent. Sur cette parcelle où les deux cépages sont complantés, les sols sont très minces, laissant affleurer bien souvent la roche-mère, surtout sur la partie haute de la parcelle, qui se situe non loin d’une ancienne carrière.
Le couple mise avant tout sur une culture appliquant rigoureusement les principes biologiques, et largement inspirée de la bio-dynamie. Dans un souci de préservation des sols, il limite autant que possible le recours au cuivre. Bien sûr, entre la pression du mildiou, fréquent dans cette région aux influences océaniques marquées, et la pauvreté de ces sols pierreux, les rendements sont très faibles, ne dépassant que très exceptionnellement 20 hectolitres par hectare…
Cet Irouléguy Errotik assemble au final 60% de petit manseng avec du gros manseng (complété d’un peu de petit courbu). Après une fermentation sur levures indigènes, il est élevé sur lies pendant un an dans de grands demi-muids de 400 litres, qui ont tous déjà vu au moins un vin et arrivent le plus souvent des collines drômoises (de l'appellation Crozes-Hermitage principalement), où Elorri et Brice se sont rencontrés.
Passée une première note pierreuse et délicatement poudrée, le vin déploie ses charmes dans un registre éminemment pur, évoquant une nature inviolée. On pense à la fraîcheur d’un sous-bois, entre mousses, fougères, lichen et champignons sauvages aux parfums délicats. On pense aussi à des fleurs de montagne, à un miel complexe, à des fanes de carotte ou de radis, à la sauge, au tilleul ou à l’écorce de bouleau. Ici, tout respire le calme et la sérénité d’un paysage de campagne, naturel, lumineux et bucolique, où le temps se serait arrêté.
La pureté et la maturité absolument parfaite du fruit s’expriment en bouche sur des saveurs généreuses de poire Beurré-Hardy, de pommes Boskoop et Canada, de prune et de coing. Une délicate touche beurrée s’équilibre à merveille avec une note acidulée de marmelade et de mandarine. On perçoit sur la finale de fins amers, particulièrement subtils, rappelant la Trévise. Vivant, sapide et généreux, cet « Errotik » aux accents salins puis poivrés sur la finale, est évidemment taillé pour la table : que diriez-vous d’un bar au fenouil et vin blanc, ou même d’un thon à la basquaise, dans lequel on oubliera pas le piment d’Espelette ?... Pour nous, c’est un grand Oui !
Date de disponibilité:
94/100
A propos du domaine : Sortis de la coopérative en 2014, Elorri Reca et Brice Robelet dirigent avec passion ce petit domaine situé dans une ancienne carrière. Le vignoble, certifié bio en 2018, s'étire sur plus de 350 mètres de dénivelé, dont 80 % en terrasses. Ces jeunes vignerons effectuent de nombreux travaux manuels afin de tirer le meilleur de ces terroirs très drainants de grès rouges. Avec des vignes âgées de 30 ans en moyenne, le domaine présente des cuvées d'une belle précision. Elles possèdent cette année un souffle encore supérieur, et nous octroyons la première étoile.
Cet Irouléguy, doté d'un fruit à la maturité juste parfaite, combine à merveille rondeur et vivacité, ampleur fruitée et tension saline. On voyage avec délectation entre règne minéral, agrumes, fruits blancs et de délicieuses touches exotiques. La longueur de la finale, à la fois épicée et fruitée, est impressionnante à ce niveau !
Un vin de très haute volée : on aime en bouche son bel équilibre entre une matière ample, aux saveurs gourmandes de fruits blancs et de fruits à noyau, et ce noyau minéral, acidulé puis pimenté, qui active le vin sur le palais et nous fait saliver. Cet Irouléguy complet, succulent et profond, n’en est pourtant qu’à l’aube de son évolution.
Cet Irouléguy, doté d'un fruit à la maturité juste parfaite, combine à merveille rondeur et vivacité, ampleur fruitée et tension saline. On voyage avec délectation entre règne minéral, agrumes, fruits blancs et de délicieuses touches exotiques. La longueur de la finale, à la fois épicée et fruitée, est impressionnante à ce niveau !
Ce succulent Irouléguy nous ravit par la sensation de pureté et de fraîcheur qu’il dégage. Herbes fines, eucalyptus, agrumes délicats, fruits blancs juste cueillis s’articulent avec naturel autour d’une trame minérale, saline et lumineuse. Vivacité jaillissante d’un torrent, gourmandise du fruit et équilibre serein en bouche : tout est là.
Cet Irouléguy nous ravit par son équilibre entre puissance et finesse, concentration et fraîcheur acidulée. Herbes fines, verveine, embruns marins, citron jaune et pamplemousse, poire pochée, ananas, abricot et mangue : c’est une partition généreuse et enjouée qui s’articule autour d’une trame minérale fumée. Excellent !
Un vin généreux et profond : sa complexité aromatique nous plonge dans un univers de fleurs blanches et jaunes, de pollen et de miel, d’épices délicates évoquant cannelle, curcuma et réglisse. Puis le fruit s’épanouit autour d’un gâteau aux pommes, d'une pêche rôtie, de la mangue et du citron. On aime sa finale ample et percutante.
On est séduit par la précision des équilibres de ce blanc des flancs de l’Arradoy. Le paysage de terrasses sauvages du piémont pyrénéen est tout entier contenu dans cet assemblage de gros et petit manseng. Un vin de pente qui délivre une partition lumineuse de fruits jaunes bien mûrs, de citron confit, de fleurs printanières et d’air océanique.
Expressif, juteux et énergique, cet Irouléguy brille par sa complexité aromatique et sa profondeur. Fruits blancs compotés, ananas, mangue, huile de noisette, miel de fleurs jaunes, fleurs séchées nous jouent une partition sensuelle. L’expression du sol s’affirme à l’aération sur d’intenses notes épicées, doublées d’une touche citronnée. Irrésistible