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Cet Irouléguy, généreux, mais toujours tonique et élancé, assemble 60% de gros manseng et 40% de petit manseng. Si l’essentiel des raisins provient des vignes en terrasses des pentes de l’Arradoy, avec leurs sols minces où domine le grès rouge, Elorri et Brice intègrent également dans cette cuvée les raisins de jeunes vignes plantées à leur arrivée, en 2012, sur des sols un peu plus profonds et limoneux (sur 50 cm environ), qui apportent un supplément de chair et de gras.
Sur ce millésime solaire, qui a vu, dans le Sud-Ouest, certains vignobles de plaine souffrir des très fortes chaleurs de l’été, ici, l’altitude (jusqu’à 400 mètres) et les nuits relativement fraîches, en particulier durant les mois d'août et de septembre, ont permis des maturations lentes et régulières, donnant au final de parfaits équilibres sucres-acidités et d’excellentes concentrations aromatiques.
Soucieux de préserver au maximum l’éclat et la fraîcheur du fruit et cette énergie, cette tension saline que le raisin a su tirer du sol, Elorri et Brice font ici le choix de privilégier les cuves (en béton) pour une bonne part de l’élevage. Seul un tiers environ de la cuvée est élevé 8 mois en demi-muids (toujours sans bois neuf).
Le résultat aujourd’hui combine à merveille la chair savoureuse des fruits blancs juste cueillis et de la prune Reine-Claude mûre et juteuse avec la vivacité des agrumes. On aime aussi cette fraîcheur végétale et chlorophyllienne qui apporte un vrai raffinement à l’ensemble. Dès le premier nez, on est embarqué sur des notes de buis, d’eucalyptus, de menthe, de laurier et de thym frais, mais aussi de pommes Granny et Reinette, de citron jaune et de pamplemousse. L’empreinte minérale se révèle, elle aussi, fraîche et lumineuse, évoquant les graviers roulés par une eau de source dévalant la montagne.
En bouche, le vin ne perd rien de son énergie désaltérante, de cette jeunesse gaie, pleine de vitalité, qu’il exprime à chaque instant. On aime les saveurs désaltérantes et toniques de clémentine et de citron vert, de peau de pomme et de poire, de zeste de pomelo, de pulpe d’orange ou de menthe poivrée. On aime tout autant cette tension épicée qui rend la finale si active et vivifiante. Ce vin franchement jubilatoire nous anime et nous purifie !
Un superbe représentant de l’appellation Irouléguy qui sera aussi à l’aise sur un tartare de bar aux herbes fines, des sashimis, un plateau de fruits de mer, ou encore une friture de calamars accompagnée d’une sauce tartare. Pour une option plus « végétale », et parfaitement de saison, vous pouvez opter pour des asperges blanches des Landes accompagnées d’une mousseline au cerfeuil… Un délice.
Date de disponibilité:
90/100
A propos du domaine : Sortis de la coopérative en 2014, Elorri Reca et Brice Robelet dirigent avec passion ce petit domaine situé dans une ancienne carrière. Le vignoble, certifié bio en 2018, s'étire sur plus de 350 mètres de dénivelé, dont 80 % en terrasses. Ces jeunes vignerons effectuent de nombreux travaux manuels afin de tirer le meilleur de ces terroirs très drainants de grès rouges. Brice s'occupe également d'une parcelle au nord de la Vallée du Rhône dont les raisins traversent la France et sont vinifiés à Irouléguy. Les cuvées produites à partir de vignes d'une trentaine d'années possèdent à la fois du souffle et de l'énergie. Les courbes d'Errotik – "racine" en basque – sont marquées du sceau savoureux du petit manseng, sur une évolution racinaire qui tient dans le creux des amers salivants. Dans l'autre irouléguy, tout est complexe et pourtant tout est simple, franc et désaltérant.
Cet Irouléguy, doté d'un fruit à la maturité juste parfaite, combine à merveille rondeur et vivacité, ampleur fruitée et tension saline. On voyage avec délectation entre règne minéral, agrumes, fruits blancs et de délicieuses touches exotiques. La longueur de la finale, à la fois épicée et fruitée, est impressionnante à ce niveau !
Un vin de très haute volée : on aime en bouche son bel équilibre entre une matière ample, aux saveurs gourmandes de fruits blancs et de fruits à noyau, et ce noyau minéral, acidulé puis pimenté, qui active le vin sur le palais et nous fait saliver. Cet Irouléguy complet, succulent et profond, n’en est pourtant qu’à l’aube de son évolution.
Cet Irouléguy, doté d'un fruit à la maturité juste parfaite, combine à merveille rondeur et vivacité, ampleur fruitée et tension saline. On voyage avec délectation entre règne minéral, agrumes, fruits blancs et de délicieuses touches exotiques. La longueur de la finale, à la fois épicée et fruitée, est impressionnante à ce niveau !
Un vin de haute volée, très profond : sa complexité aromatique nous plonge dans une nature inviolée entre fraîcheur des sous-bois, pollen et miel de fleurs, sauge, fougère et mousse humide, puis un cortège de fruits frais, entre coing, pomme, poire et prune… Sa longue finale, généreuse, salée et percutante, nous séduit par son énergie. Bravo.
Cet Irouléguy nous ravit par son équilibre entre puissance et finesse, concentration et fraîcheur acidulée. Herbes fines, verveine, embruns marins, citron jaune et pamplemousse, poire pochée, ananas, abricot et mangue : c’est une partition généreuse et enjouée qui s’articule autour d’une trame minérale fumée. Excellent !
Un vin généreux et profond : sa complexité aromatique nous plonge dans un univers de fleurs blanches et jaunes, de pollen et de miel, d’épices délicates évoquant cannelle, curcuma et réglisse. Puis le fruit s’épanouit autour d’un gâteau aux pommes, d'une pêche rôtie, de la mangue et du citron. On aime sa finale ample et percutante.
On est séduit par la précision des équilibres de ce blanc des flancs de l’Arradoy. Le paysage de terrasses sauvages du piémont pyrénéen est tout entier contenu dans cet assemblage de gros et petit manseng. Un vin de pente qui délivre une partition lumineuse de fruits jaunes bien mûrs, de citron confit, de fleurs printanières et d’air océanique.
Expressif, juteux et énergique, cet Irouléguy brille par sa complexité aromatique et sa profondeur. Fruits blancs compotés, ananas, mangue, huile de noisette, miel de fleurs jaunes, fleurs séchées nous jouent une partition sensuelle. L’expression du sol s’affirme à l’aération sur d’intenses notes épicées, doublées d’une touche citronnée. Irrésistible