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Ne nous y trompons pas : si ce superbe blanc ne manque pas de charme et de sensualité, cet « Errotik » là fait référence, dans la langue basque, à « ce qui vient des racines » ! Les racines d’Elorri bien sûr, mais aussi et surtout celles des vignes de petit et gros mansengs qui s’immiscent dans ce sol typique de grès rouge. Car c’est bien l’expression juste et intense du terroir qu’Elorri et Brice cherchent ici. Sur cette parcelle où les deux cépages sont complantés, les sols sont très minces, laissant affleurer bien souvent la roche-mère, surtout sur la partie haute de la parcelle, qui se situe non loin d’une ancienne carrière.
Le couple mise avant tout sur une culture appliquant rigoureusement les principes biologiques et limite autant que possible le recours au cuivre. Bien sûr, entre la pression du mildiou, fréquent dans cette région aux influences océaniques marquées, et la pauvreté de ces sols pierreux, les rendements sont ici très faibles, autour de 20 hectolitres par hectare.
Cet Irouléguy Errotik assemble au final 60% de petit manseng avec du gros manseng (complété d’un soupçon de petit courbu). Après une fermentation sur levures indigènes, il est élevé sur lies pendant un an dans de grandes barriques de 400 litres, qui ont toutes déjà vu au moins un vin et arrivent des collines drômoises (de l'appellation Crozes-Hermitage principalement).
Passée une première note minérale et délicatement poudrée, le vin déploie ses charmes dans une belle intensité aromatique, sur des évocations franches de pomme beurrée, de coing, de pêche blanche et une touche d’ananas frais. Une note citronnée apporte un souffle frais et tonique, qui s’équilibre parfaitement avec une nuance de miel, une autre de noisette et des épices douces aux accents plus suaves, sur la vanille en particulier.
On aime en bouche le bel équilibre du vin, entre une matière ample, aux saveurs gourmandes de fruits blancs et de fruits à noyau, et ce noyau minéral, d’abord acidulé puis légèrement pimenté qui active le vin sur le palais et nous fait saliver longtemps. Cet Irouléguy complet, succulent et profond, n’en est pourtant qu’à l’aube de son évolution. Le potentiel de garde est évident. Le potentiel gastronomique tout autant : aujourd’hui, on l’imagine fort bien avec une daurade cuite au four avec tomates cerises, citron confit et fenouil. Demain, on ira volontiers sur une blanquette de volaille aux girolles accompagnée d’une polenta.
Date de disponibilité:
92/100
A propos du domaine : Sortis de la coopérative en 2014, Elorri Reca et Brice Robelet dirigent avec passion ce petit domaine situé dans une ancienne carrière. Le vignoble, certifié bio en 2018, s'étire sur plus de 350 mètres de dénivelé, dont 80 % en terrasses. Ces jeunes vignerons effectuent de nombreux travaux manuels afin de tirer le meilleur de ces terroirs très drainants de grès rouges. Avec des vignes âgées de 30 ans en moyenne, le domaine présente des cuvées d'une belle précision.
Cet Irouléguy, doté d'un fruit à la maturité juste parfaite, combine à merveille rondeur et vivacité, ampleur fruitée et tension saline. On voyage avec délectation entre règne minéral, agrumes, fruits blancs et de délicieuses touches exotiques. La longueur de la finale, à la fois épicée et fruitée, est impressionnante à ce niveau !
Cet Irouléguy, doté d'un fruit à la maturité juste parfaite, combine à merveille rondeur et vivacité, ampleur fruitée et tension saline. On voyage avec délectation entre règne minéral, agrumes, fruits blancs et de délicieuses touches exotiques. La longueur de la finale, à la fois épicée et fruitée, est impressionnante à ce niveau !
Ce succulent Irouléguy nous ravit par la sensation de pureté et de fraîcheur qu’il dégage. Herbes fines, eucalyptus, agrumes délicats, fruits blancs juste cueillis s’articulent avec naturel autour d’une trame minérale, saline et lumineuse. Vivacité jaillissante d’un torrent, gourmandise du fruit et équilibre serein en bouche : tout est là.
Un vin de haute volée, très profond : sa complexité aromatique nous plonge dans une nature inviolée entre fraîcheur des sous-bois, pollen et miel de fleurs, sauge, fougère et mousse humide, puis un cortège de fruits frais, entre coing, pomme, poire et prune… Sa longue finale, généreuse, salée et percutante, nous séduit par son énergie. Bravo.
Cet Irouléguy nous ravit par son équilibre entre puissance et finesse, concentration et fraîcheur acidulée. Herbes fines, verveine, embruns marins, citron jaune et pamplemousse, poire pochée, ananas, abricot et mangue : c’est une partition généreuse et enjouée qui s’articule autour d’une trame minérale fumée. Excellent !
Un vin généreux et profond : sa complexité aromatique nous plonge dans un univers de fleurs blanches et jaunes, de pollen et de miel, d’épices délicates évoquant cannelle, curcuma et réglisse. Puis le fruit s’épanouit autour d’un gâteau aux pommes, d'une pêche rôtie, de la mangue et du citron. On aime sa finale ample et percutante.
On est séduit par la précision des équilibres de ce blanc des flancs de l’Arradoy. Le paysage de terrasses sauvages du piémont pyrénéen est tout entier contenu dans cet assemblage de gros et petit manseng. Un vin de pente qui délivre une partition lumineuse de fruits jaunes bien mûrs, de citron confit, de fleurs printanières et d’air océanique.
Expressif, juteux et énergique, cet Irouléguy brille par sa complexité aromatique et sa profondeur. Fruits blancs compotés, ananas, mangue, huile de noisette, miel de fleurs jaunes, fleurs séchées nous jouent une partition sensuelle. L’expression du sol s’affirme à l’aération sur d’intenses notes épicées, doublées d’une touche citronnée. Irrésistible