Si les premières mentions du vignoble vendômois remontent au Moyen Âge, ce n’est qu’en 2001 que cette jeune appellation fut reconnue en AOC. Elle occupe aujourd’hui environ 150 hectares au nord-est de Tours, entre Vendôme et Montoire, sur les deux rives du Loir. Voisine de Jasnières et des Coteaux du Loir, elle bénéficie de sols caillouteux d’argiles à silex (« perruches »), installés sur des sous-sols calcaires. L’élevage, qui a lieu dans les galeries creusées dans les falaises crayeuses surplombant le Loir, bénéficie de conditions thermiques et hygrométriques idéales.
Si l’appellation est surtout connue pour ses vins « gris » (à base de pineau d’Aunis), elle produit environ 1 000 hectolitres par an de vins blancs secs issus exclusivement de chenin.
Les coteaux-du-vendômois blancs sont marqués par leur minéralité et leurs arômes de fleurs blanches (tilleul) et d’agrumes (citron). La fraîcheur en bouche du chenin autorise quelques années de garde (5 à 8 ans) après lesquelles les arômes évoluent vers des notes de fruits secs (pistache, noisette) et de miel.
Ils accompagnent idéalement fruits de mer et poissons de rivière (sandre, brochet, anguille), grillés ou en sauce. Ils supportent également très bien des cuisines plus exotiques (citronnelle, combava) et se révèlent avec de nombreux fromages à pâte pressée cuite ou des fromages de chèvre plutôt secs.