Ces appellations issues de l’AOC Vouvray regroupent l’ensemble de la production de fines bulles disséminée sur les 2 200 hectares d’aire d’appellation Vouvray.
Elles bénéficient donc des mêmes terroirs de plateaux et de pentes creusées par l’érosion dans les falaises calcaires qui bordent la Loire et son affluent la Brenne, composés des fameuses « perruches » (sols caillouteux mêlant argile et silex). Les mêmes microclimats, la protection des vents d’ouest dominants par l’orientation sud/sud-est des vignes, et l’influence thermorégulatrice du fleuve et de son affluent permettent au chenin d’atteindre une bonne maturité.
Les fines bulles de vouvray sont exclusivement produites à partir du chenin vinifié selon la méthode traditionnelle (2 fermentations successives) et élevées sur lattes dans les caves et galeries creusées dans les falaises de tuffeau.
L’appellation produit au final près de 70 000 hectolitres de vins répartis en parts égales entre « mousseux » (3 à 6 bars de pression en bouteille, aux bulles nombreuses) et « pétillants » (moins de 2,5 bars, aux bulles plus rares et fines).
Comme les autres vins de Vouvray, ils expriment à la fois des notes minérales délicates et des notes florales (acacia, tilleul) qui laissent place en bouche à des saveurs de fruits blancs (pomme, poire, coing), voire de fruits secs (pistache).
Ce sont plutôt des vins d’apéritif ou de dessert (à base de fruits de préférence, et pas trop sucrés car la sucrosité tend alors à couvrir les notes délicates du vouvray), à servir frais (8 °C). Ils peuvent cependant accompagner des produits de la mer (crustacés, poissons plats comme la sole ou le turbot), même fortement iodés (praires, oursins).