Cette petite appellation reconnue pour les vins blancs secs dès 1937 (2001 pour les rouges) s’étend sur 246 hectares. Situé sur la rive droite de la Dordogne, ce vignoble bénéficie d’un climat tempéré océanique. La proximité du fleuve modère les écarts climatiques. Cette zone de production repose sur du calcaire à astéries, doté d’excellentes aptitudes pour la viticulture.
À noter que l’AOC ne permet pas la production de vins moelleux, domaine réservé de deux autres appellations : Côtes de Montravel et Haut-Montravel.
Comme dans l’ensemble des vignobles du Bergeracois, l’encépagement est influencé par la proximité du vignoble bordelais, dont on retrouve trois variétés traditionnelles : le sémillon, la muscadelle ainsi que, de manière majoritaire, le sauvignon.
Les vins blancs secs produits sont dotés d’une robe jaune aux reflets verts. Frais, ils font preuve d’une belle vivacité en bouche et d’une rondeur maîtrisée. Les arômes floraux et fruités (fruits exotiques notamment) peuvent être accompagnés de notes de pierre à fusil. Certains des vins, élevés sur lies (pendant leur élevage, ils ne sont pas séparés du dépôt qui s’accumule au fond de la cuve ou du tonneau après la fermentation), bénéficient d’une rondeur supérieure et d’arômes plus marqués.
Les montravels peuvent être servis avec des poissons, des fruits de mer ou des viandes blanches (une volaille pochée par exemple), sans oublier la traditionnelle salade « périgourdine » au foie gras. Ils accompagnent également à ravir des fromages de chèvre. Ils doivent être servis frais (8 °C).