C’est sur des collines autour de Duras, entre Bergerac et Marmande, qu’est implanté le vignoble de cette AOC. D’une superficie de 1 500 hectares, il est majoritairement tourné vers les rouges – on recensait 34 % de blancs et 2 % de moelleux en 2013 – et apparaît comme le prolongement naturel de la région viticole de l’Entre-Deux-Mers, dans le Bordelais. Il bénéficie d’ailleurs d’un climat océanique similaire, marqué par la douceur, des pluies régulières et un ensoleillement bénéfique l’été comme l’automne. Le terroir est notamment composé de sous-sols molassiques ou de boulbènes (terres sablo-argileuses), propices à la culture des cépages blancs de qualité.
Le sauvignon a la préférence des producteurs de blancs secs, les vins moelleux étant, pour leur part, élaborés à partir de sémillon, de muscadelle et de sauvignon. L’usage de ces trois cépages implantés dans le Bordelais traduit l’influence du grand vignoble voisin.
Les côtes-de-duras blancs sont caractérisés par une robe claire avec des nuances de vert. Tout à la fois racés et délicats, ils offrent de belles notes fruitées, tandis que le sauvignon leur apporte vivacité et fraîcheur. Les blancs secs s’accorde à merveille avec des poissons, des coquillages ou des crustacés. Il est conseillé de les boire bien frais (8 °C).
Les côtes-de-duras moelleux sont quand à eux légèrement sucrés, avec des arômes de fruits confits, de pêche et de melon. Fins en bouche, ils sont le compagnon idéal d’un apéritif mais peuvent également accompagner la dégustation d’un foie gras, mi-cuit ou poêlé, d’une viande blanche en sauce, de fromages bleus, ainsi que de desserts à base de fruits ou de crème, comme une panna cotta au coulis de fraise ou d’abricot.