À l’inverse de la blanquette de Limoux, cet autre vin mousseux, qui est obtenu par la méthode traditionnelle (double fermentation résultant de l’adjonction d’une liqueur de tirage), fait la part belle au chardonnay et au chenin, le mauzac ne pouvant être utilisé qu’à titre accessoire (moins de 10 % de l’assemblage), au même titre que le pinot noir.
Le crémant de Limoux peut être élaboré sur l’ensemble de la zone d’appellation Limoux. Aujourd’hui, on en produit environ 25 000 hectolitres par an et ce chiffre progresse régulièrement. Le crémant arbore une robe pâle aux reflets dorés et présente de très fines bulles, tout en délicatesse. Le nez est rafraîchissant avec ses notes de fleurs blanches (acacia, tilleul) et d’agrumes (citron, pamplemousse). La présence dominante du chardonnay révèle des arômes de fruits secs et de pain grillé. En bouche, la texture est fine, avec une bonne sensation caressante de la mousse, et le fruit est très présent.
Ce vin pétillant, à consommer plutôt jeune (moins de 3 ans) et frais (7-8 °C), se prête parfaitement au jeu de l’apéritif dînatoire à l’ambiance « bord de mer », accompagnant saumon fumé et blinis, rillettes de poisson, tzatziki, filet d’anchois ou de sardine juste mariné, houmous… Son fruité et sa délicatesse en bouche lui permettent aussi d’accompagner un repas avec des calamars grillés, un poisson au beurre blanc ou, autre option, un soufflé au fromage…