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Quintessence absolue d’un terroir d’exception, ce Joliette 2010 offre un profil aromatique d’une complexité et d’une versatilité absolument incroyables : dégusté par notre équipe sur deux jours, il ne cesse de se réinventer au fil des heures, toujours plus onirique, toujours plus singulier, toujours plus harmonieux. Etant bien précisé qu’il est encore fort jeune et très loin d’avoir livré tous ses secrets, à commencer par ces typiques parfums de truffe qui n’apparaîtront que dans quelques années.
C’est donc après 8 années passées dans de vieux demi-muids, à se patiner tranquillement dans les caves humides de Chapelle de Rousse, que Jean-Marc Grussaute et ses amis ont décidé d’isoler deux fûts pour livrer au monde des amateurs de grands blancs la version 2010 du légendaire « Joliette ». Car, à chaque millésime, ce cru d’exception présente un nouveau visage : ici, c’est la nature qui commande, donnant au vin, selon les conditions du millésime, des profils extrêmement variés, du sec au liquoreux.
2010 présente un profil demi-sec (avec 15 grammes de sucre), mais ici, la force tellurique du terroir transcende complètement la douceur résiduelle et nous transporte bien au-delà de toute « classification » : nous sommes définitivement « hors-catégorie » !
Au fur et à mesure qu’il s’aère, le vin déploie un bouquet extraordinaire de sophistication et de pureté : on voyage à l’infini, dans un pays de cocagne baigné d’air pur et de lumière. Mangue rôtie, mirabelle, quetsche, noyau de pêche blanche, kiwi, mais aussi la rose fraîche, l’églantine, l’écorce d’arbre, les racines, la terre humide, le caillou, une touche iodée évoquant l’étoile de mer, une autre la vanille, le zeste d’orange, le pamplemousse, le pain d’épices, l’amande fraîche : difficile ici de ne pas dresser un inventaire à la Prévert tant le vin, d’abord réservé, dévoile peu à peu d’infinies nuances olfactives, avec une élégance de tous les instants.
Mais le plus fascinant est peut-être à venir, tant la bouche, loin de toute « opulence » rôtie, exprime l’énergie et la singularité de ce terroir : traçante, tonique et éminemment gracieuse, d’une fraîcheur étonnante, elle avance, parfaitement droite, tendue, portée par une dimension minérale, épicée, qui stimule les papilles de la plus belle des manières. Bien plus que le sucre, parfaitement digéré, c’est bien les sels minéraux qui nous font saliver. Longueur et rémanence sont exceptionnelles, sur la quetsche juste cueillie, l’orange amère et une touche fumée, puis pierreuse.
Ce Joliette 2010 est définitivement un vin unique, que vous ne devrez pas hésiter à carafer au moins deux heures avant de le déguster. Plus encore, nous vous invitons à le laisser se reposer encore quelques années en cave : car Joliette fait partie de cette race de vin à la capacité de garde incommensurable… Nous laisserons à Michel Renaud, l’ancien propriétaire des lieux, aujourd’hui disparu, le mot de la fin, faisant ici référence à la légende selon laquelle Henri IV aurait été baptisé avec un peu de Jurançon : « Le Jurançon est le vin des rois, le Clos Joliette, l’élixir des dieux ». Rareté absolue (820 bouteilles produites).
Date de disponibilité:
98/100
A propos du domaine : Joliette, plus vieux vignoble de Jurançon, ne couvre qu’un hectare et demi, planté de sélections massales de petits mansengs, dans la pente, en haut, et en terrasses, sur le bas. Une personnalité extrême, un vin flamboyant, émouvant, qui s'explique par la nature du sol : argile sur le dessus, galets par dessous, sur une veine ferrugineuse.
Quintessence absolue d’un terroir d’exception, ce Joliette 2013 offre un profil aromatique d’une incroyable complexité : dégusté sur deux jours, il semble inusable et ne cesse de se réinventer au fil des heures, toujours plus imprégné par son terroir, plus complexe et singulier, plus rayonnant. Un vin unique à la capacité de garde incomparable.
Quintessence d’un terroir d’exception, ce Joliette 2012 offre un profil aromatique d’une incroyable complexité, profond, sensuel et tonique : il ne cesse de se réinventer au fil des heures, tantôt onirique, tantôt voluptueux, aérien puis imprégné par le sol, gorgé de fruits et d’épices. Un vin unique, porté par une prodigieuse énergie tellurique.