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Les cépages blancs n’occupent que 8 hectares sur la soixantaine que compte le vignoble. La diversité exceptionnelle des terroirs du Domaine a été parfaitement comprise et intégrée, en particulier dans les choix d’encépagement. Les blancs se concentrent sur les pentes calcaires aux sols peu profonds, qui donnent au raisin cette vivacité et cette fraîcheur minérale si caractéristiques du Château Olivier.
Le micro-climat, plus frais qu’ailleurs, grâce à la présence de la forêt qui entoure le vignoble, a également été pris en compte : c’est ainsi qu’au fil des années le sauvignon a pris une place de plus en plus grande dans l’assemblage final, pour représenter aujourd’hui les trois quarts de l’encépagement, complété bien sûr par l’incontournable sémillon. Le sauvignon donne son meilleur sur ce terroir calcaire relativement frais.
Conscient de cela, Laurent Lebrun et son équipe ont également fait évoluer l’élevage de leur blanc, en diminuant sensiblement la part de fûts neufs (moins d’un tiers aujourd’hui). Les amateurs le savent : si le bois neuf convient parfaitement à la sensualité gourmande du sémillon, il pourrait contrarier la vivacité naturelle du sauvignon qui illustre si bien le style « Olivier »…
En 2019, l’été chaud et sec n’a pas permis aux raisins de beaucoup grossir. En revanche, sauvignon comme sémillon affichaient, au moment des vendanges, des aromatiques magnifiques d’intensité et de pureté. Restait aux équipes du Château Olivier à magnifier la qualité exceptionnelle de cette matière première à travers un élevage sur lies en fûts, toujours aussi subtil et précis, intégrant moins d’un tiers de bois neuf.
Encore une fois cette année, l’Olivier Blanc découvert en primeur s’imposait clairement dans le carré de tête des vins de l’appellation Pessac-Léognan, à un prix nettement plus abordable que nombre de ses « rivaux ». Dégusté à nouveau, voici quelques jours, il ne fait que confirmer son rang tout en haut de la hiérarchie.
On aime son bouquet raffiné, harmonieux et jaillissant, qui raconte ses origines avec franchise et intensité. Le nez s’ouvre sur la fraîcheur chlorophyllienne et résineuse de la forêt de pin et des herbes fines, autour de la ciboulette, de la coriandre, de l’eucalyptus et de la sauge. Vient ensuite l’expression des sols calcaires mais aussi des influences océaniques à travers des notes de pierre frottée, de pierre-ponce et cette dimension iodée évoquant huîtres et coquillages. Une dimension qui s’accorde particulièrement bien avec les notes toniques d’agrumes, citron vert et pamplemousse en tête. Puis vient le fruit, généreux et plein d’énergie, autour de la poire, du coing frais, de la pêche de vigne, mais aussi de l’ananas et du fruit de la passion. C’est un festival !
La bouche est tout aussi charmeuse et entraînante. On se délecte d’une entame juteuse, autour d’un noyau fruité très expressif plaçant le fruit de la passion en bonne place, tout comme l’ananas, la pomme Reinette et la prune jaune. L’élevage est déjà parfaitement digéré par le sol et le fruit. L’expression puissante des agrumes excite les papilles tout comme ces notes épicées et toniques de gingembre et de bâton de réglisse. La vibration de la finale est superbe, tout comme ce lointain retour iodé que l’on perçoit en fin de bouche. Un blanc incontournable qui brillera sur un beau plateau de fruits de mer et crustacés, ou des sashimis de haut vol !
Date de disponibilité:
93/100
A propos du domaine : Ce cru classé de Graves a connu, en à peine dix ans, l’une des plus importantes mutations de l’appellation. Sous l’impulsion de Laurent Lebrun, les vins atteignent un excellent niveau et l’engagement d’Alexandre de Bethmann, le propriétaire, est indéniable. Ce dernier a mobilisé d’importants moyens financiers pour restructurer le vignoble de cette magnifique propriété. Nichée au milieu d’une zone boisée, elle s’appuie sur une splendide croupe de graves, ventilée, idéale pour produire de grands cabernet-sauvignon. Les vins : le crescendo des derniers millésimes est saisissant. Très aromatique mais construit sur une matière ferme, étirée, sur l'assise d'un grain salin, le blanc 2019 possède tout ce qu'il faut pour s'affiner pendant au moins une décennie.
94/100
Sur ce millésime 2015, Château Olivier s'affirme comme un des plus élégants représentants de l'appellation : imprégné de son terroir calcaire et assez frais, ce Pessac faisant la part belle au sauvignon brille par sa fraîcheur, le raffinement et la complexité de son bouquet et son magistral équilibre en bouche, entre richesse et tension. Un must.
Année après année, Château Olivier s'affirme comme un des plus subtils représentants de l'appellation : imprégné de son terroir calcaire et plutôt frais, ce Pessac faisant la part belle au sauvignon brille par sa fraîcheur, le raffinement de son bouquet et son magistral équilibre en bouche, entre richesse du millésime et tension minérale. Bravo.
On aime ce bouquet raffiné où se mêlent la fraîcheur chlorophyllienne et résineuse de la forêt environnante, les herbes fines, entre cerfeuil et coriandre, une nuance fumée, les zestes d’agrumes et une touche fruitée, éclatante de pureté, sur la pomme jaune et la nectarine. Un des plus subtils et délicieux Pessacs du millésime... à un prix abordable !
Ce Pessac complet et harmonieux nous dit la réussite du millésime : aux fruits gorgés de soleil répond la fraîcheur chlorophyllienne de la forêt environnante. Aux fleurs d’arbres fruitiers répondent des notes de pierre mouillée. A la matière ample et mûre répondent une acidité juteuse et une salinité calcaire excitantes. Un must… à un prix abordable !
Vif et croquant, il nous raconte son terroir avec franchise, énergie et gourmandise : pierre frottée, coquillages, amande, pomme de pin, citronnelle, chèvrefeuille, citron vert et écorce de pamplemousse, poire mûre et pomme Granny, ananas, fruit de la passion, quelques notes de poivre blanc, gingembre et vanille : un régal à un prix irrésistible