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Les cépages blancs n’occupent que 8 hectares sur la soixantaine que compte le vignoble. La diversité exceptionnelle des terroirs du Domaine a été parfaitement comprise et intégrée, en particulier dans les choix d’encépagement. Les blancs se concentrent sur les pentes calcaires aux sols peu profonds, qui donnent au raisin cette vivacité et cette fraîcheur minérale si caractéristiques du Château Olivier.
Le micro-climat, plus frais qu’ailleurs, grâce à la présence de la forêt qui entoure le vignoble, a également été pris en compte : c’est ainsi qu’au fil des années le sauvignon a pris une place de plus en plus grande dans l’assemblage final, pour représenter aujourd’hui les trois quarts de l’encépagement, complété bien sûr par l’incontournable sémillon. Le sauvignon donne son meilleur sur ce terroir calcaire relativement frais.
Conscient de cela, Laurent Lebrun et son équipe ont également fait évoluer l’élevage de leur blanc, en diminuant sensiblement la part de fûts neufs (moins d’un tiers aujourd’hui). Les amateurs le savent : si le bois neuf convient parfaitement à la sensualité gourmande du sémillon, il pourrait contrarier la vivacité naturelle du sauvignon qui illustre si bien le style « Olivier »…
En 2018, les précipitations abondantes de l’hiver et du printemps ont entraîné une pression importante du mildiou, avec, à la clé, une baisse sensible des rendements. Mais elles ont également permis aux sols d’emmagasiner des réserves hydriques qui se sont révélées fort précieuses par la suite. En effet, l’été fut ici particulièrement ensoleillé et très sec. En août, l’alternance de journées chaudes et lumineuses, et de nuits relativement fraîches, a permis aux raisins de développer des qualités aromatiques exceptionnelles.
Au final, les vendanges ont débuté dès la fin du mois d’août : les raisins récoltés affichaient un état sanitaire parfait, avec des équilibres sucres-acidité absolument impeccables. Un vrai rêve de vigneron ! Restait aux équipes du Château Olivier à magnifier la qualité exceptionnelle de cette matière première à travers un élevage sur lies en fûts, toujours aussi subtil et précis.
Encore une fois, lors de notre découverte du millésime à Pessac-Léognan, en primeur, l’Olivier Blanc s’imposait clairement dans le carré de tête de ce que nous avons goûté, à un prix nettement plus abordable que nombre de ses « rivaux ». Dégusté à nouveau, voici quelques jours, il ne fait que confirmer son rang tout en haut de la hiérarchie.
On aime son bouquet raffiné, harmonieux et jaillissant où se mêlent la fraîcheur chlorophyllienne et résineuse de la forêt de pin, l’eucalyptus et la ciboulette, quelques fleurs d’arbres fruitiers et l’évocation d’un foin juste coupé. L’expression du sol se matérialise par une touche rafraichissante de galets mouillés. La franchise et l’éclat du fruit se révèlent ensuite sur des notes de noyau de pêche, de fruit de la passion, de pomme Granny, de zeste de citron vert et de pamplemousse, mais aussi des nuances d’ananas et de melon qui illustrent, avec gourmandise, la belle maturité du millésime.
La bouche est tout aussi charmeuse, et parfaitement équilibrée. On se délecte d’une entame ample, texturée, autour d’un noyau fruité d’une belle pureté, sur un triptyque poire, ananas et citron. A la douceur irrésistible du fruit répondent une splendide acidité juteuse et la salinité des calcaires qui excitent nos papilles. Gourmand, tendu, énergique, ce Pessac-Léognan a décidément tout pour briller sur la prochaine décennie… et même au-delà ! Un des incontournables du millésime.
Date de disponibilité:
93/100
94/100
A propos du domaine : Ce cru classé de Graves a connu, en à peine dix ans, l'une des plus importantes mutations de l'appellation. Sous l'impulsion de Laurent Lebrun, les vins atteignent un excellent niveau et l'engagement d'Alexandre de Bethmann, le propriétaire, est indéniable. Ce dernier a mobilisé d'importants moyens financiers pour restructurer le vignoble. Il faut dire que cette propriété est absolument magnifique ! Nichée au milieu d'une zone boisée, elle s'appuie sur un terroir de graves sis sur une croupe splendide, ventilée, idéale pour produire de très grands cabernet-sauvignon.
92/100
94/100
Sur ce millésime 2015, Château Olivier s'affirme comme un des plus élégants représentants de l'appellation : imprégné de son terroir calcaire et assez frais, ce Pessac faisant la part belle au sauvignon brille par sa fraîcheur, le raffinement et la complexité de son bouquet et son magistral équilibre en bouche, entre richesse et tension. Un must.
Année après année, Château Olivier s'affirme comme un des plus subtils représentants de l'appellation : imprégné de son terroir calcaire et plutôt frais, ce Pessac faisant la part belle au sauvignon brille par sa fraîcheur, le raffinement de son bouquet et son magistral équilibre en bouche, entre richesse du millésime et tension minérale. Bravo.
On aime ce bouquet raffiné où se mêlent la fraîcheur chlorophyllienne et résineuse de la forêt environnante, les herbes fines, entre cerfeuil et coriandre, une nuance fumée, les zestes d’agrumes et une touche fruitée, éclatante de pureté, sur la pomme jaune et la nectarine. Un des plus subtils et délicieux Pessacs du millésime... à un prix abordable !
Ce Pessac complet et harmonieux nous raconte son terroir avec franchise, énergie et gourmandise : pierre frottée, iode et coquillages, résine et pomme de pin, coriandre et sauge, citron vert et écorce de pamplemousse, fruits blancs juteux, ananas, fruit de la passion ou pêche, une touche de gingembre, une autre de réglisse : c’est un régal !
Vif et croquant, il nous raconte son terroir avec franchise, énergie et gourmandise : pierre frottée, coquillages, amande, pomme de pin, citronnelle, chèvrefeuille, citron vert et écorce de pamplemousse, poire mûre et pomme Granny, ananas, fruit de la passion, quelques notes de poivre blanc, gingembre et vanille : un régal à un prix irrésistible