Vincent Dancer figure incontestablement parmi les vignerons les plus talentueux et créatifs de sa génération. Tout n’allait pourtant pas de soi lorsque Vincent profite de l’opportunité du retour dans le giron familial de quelques vignes, jusque-là louées et exploitées par le négoce Beaunois, idéalement situées à Chassagne-Montrachet et Meursault. Arrivé d’Alsace où il a passé l’essentiel de sa jeunesse et envisageait de devenir ingénieur, comme son père, c’est en 1996 qu’il s’inscrit « un peu pour voir » en viti-oeno à Beaune. Il envisage alors de reprendre durablement les vignes familiales.
Parfaitement conscient que le temps de la vigne et du vin est un temps long, dans lequel patience et humilité sont des valeurs cardinales, Vincent reprend d’abord en main la culture de la vigne (sur un peu plus de 3 hectares), replantant quand il le faut, plutôt à haute densité, et adoptant rapidement les principes d’une culture biologique respectueuse de son terroir. Parallèlement, il continue à se former auprès de quelques illustres voisins de vigne, mais aussi de son oncle Philippe Ballot, vigneron à Meursault. Il faudra attendre 2003 avant qu’il estime que ses vins soient dignes d’être commercialisés sous sa propre étiquette. 7 ans de réglages fins, parcelle par parcelle, grappe par grappe, 7 ans d’expérimentations, aussi bien à la vigne qu'au chai, 7 ans de dégustations intransigeantes, à la recherche du but ultime : élaborer des vins « vivants » et habités, reflétant avec précision et équilibre la pureté de leur origine, exprimant leur terroir et leur millésime au plus juste, sans fard ni artifice.
20 ans plus tard, Vincent Dancer est solidement installé parmi l’élite de la Côte d’Or, adulé dans le monde entier pour la pureté et l’intensité hors-norme de ses vins. Ce passionné de photo et amoureux de la nature a su marquer ses vins d’une véritable « signature » esthétique : millésime après millésime, ils marient avec équilibre et élégance une splendide concentration, une tension incisive, une expression franche du sol et du lieu qui les a vu naître. Malheureusement pour les amateurs que nous sommes, le domaine ne compte que 4 « petits » hectares en blanc (et 2 hectares de Pinot noir) et n’est plus, depuis longtemps, en mesure de satisfaire une demande qui n’a jamais cessé de croître. Même si de nouvelles vignes, plantées sur des terroirs calcaires d’altitude, du côté de Nantoux, en Hautes-Côtes, commencent aujourd’hui à entrer en production.
Figurant parmi cette poignée de vignerons « cultes » de la Côte de Beaune, Vincent ne dévie pourtant pas d’un fil : toujours à l’écoute de sa plante et de son fruit, toujours adepte d’une vinification la plus simple et la moins interventionniste possible, toujours modeste face à la force de la nature. Ici, la main du vigneron ne tremble pas, mais elle sait s’effacer pour laisser parler le terroir et le millésime. Résolument proche de la nature et d’une vision authentique et sans artifice des vinifications, Vincent limite au maximum les intrants, se contentant d’ajouter une dose infinitésimale de souffre, peu avant la mise en bouteille. Rien ne doit perturber le cheminement naturel du vin et la façon dont il se construit au fil des fermentations et de son élevage. Chaque cru, chaque millésime est différent : ici, on ne cache rien, « pas de retouche ni de maquillage » nous glisse, sourire aux lèvres, ce grand amateur de photographie, son autre passion. La vérité du fruit, du lieu et des saisons : c’est cette histoire que le vigneron a envie de raconter, et rien d’autre. Une histoire dans laquelle Théo, son fils, apporte aujourd’hui sa patte, avec un talent et une maîtrise qui forcent le respect, après avoir fait ses gammes chez quelques vignerons de légende (Eloi Dürrbach et Dominique Belluard en particulier).
Face à la succession de millésimes chauds et solaires, Vincent et Théo n’hésitent pas à faire évoluer leurs pratiques, misant sur la protection naturelle du feuillage. Ils ont ainsi progressivement adapté des palissages plus hauts, limitant au maximum les rognages. Ils testent aujourd’hui, dans certains crus, une conduite inspirée de la conduite en gobelet, autour d’un échalas. L’utilisation de couverts végétaux et le recours à un griffage très léger du sol permet également de limiter les phénomènes d’évaporation et d’assèchement des sols, mais aussi de veiller aux maintiens de bons équilibres microbiologiques pour le substrat de la vigne. Théo et Vincent se tournent vers des pratiques d’agroforesterie, misant sur une plus grande diversité de flore au sein même de chaque parcelle de vignes. Une pratique qu’ils ont expérimentée avec beaucoup de réussite sur les hauteurs de Nantoux, où ils ont planté des vignes de chardonnay et de pinot noir, au sein d’un véritable écosystème d’arbres fruitiers, de bois et de haies protectrices. Ici, l’histoire s’écrit au présent et c’est heureux.
Après une année 2021 très difficile à vivre à la vigne puis en cave, entre le gel ravageur du mois d’avril, la pluie et la pression incessante du mildiou, et finalement, des rendements en berne, l’année 2022, bien moins éprouvante, a renoué avec un profil climatique dominé plutôt par un temps sec, ensoleillé et souvent chaud.
Début avril, des températures négatives lui ont donné quelques frayeurs pour les bourgeons de chardonnay tôt débourrés. Heureusement, le temps resté sec et venteux a permis d’éviter tout dégât dans les vignes. Le mois de mai fut ensuite marqué par l’absence d’eau et des températures élevées, les plus chaudes depuis 50 ans. Heureusement, la pluie est revenue en juin, avec une succession d’averses orageuses qui ont permis de reconstituer quelques réserves hydriques, bien utiles pour affronter un été particulièrement chaud. Les pics caniculaires se sont succédé tout au long du mois de juillet. En août, quelques averses ont permis de relâcher un peu la pression et d’éviter un trop fort stress hydrique.
Le vrai défi, en 2022, consistait à trouver, pour chaque vigne, la maturité optimale, phénolique et physiologique. Pour les blancs, la récolte s’est principalement étalée sur la dernière semaine du mois d’août. Si les rendements restaient très modérés, l’état sanitaire, quant à lui, était juste parfait, ne nécessitant que très peu de tri ! De beaux raisins, juteux, concentrés, ayant conservé de très belles acidités, malgré la chaleur de l’été. La qualité du travail cultural est pour beaucoup dans la préservation de ces superbes équilibres.
Au final, Théo et Vincent nous gratifient d’un millésime de très haut vol, un millésime d’équilibre entre chair et énergie, avec des aromatiques expressives et des bouches qui conjuguent une matière pulpeuse, dense, de belles acidités juteuses et des trames minérales particulièrement bien définies.
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Nous sommes contraints de limiter les quantités achetables à 6 bouteilles par foyer (toutes cuvées confondues), afin de permettre au maximum d’entre vous de pouvoir goûter à ces blancs d’exception.
Modèle de finesse, de pureté et d’intensité, ce Meursault Les Perrières figure incontestablement parmi les plus belles réussites de ce rayonnant millésime 2022. Floral, pierreux et épicé, séveux et complexe, il vous invite à méditer sur la magie d'une rencontre entre un beau raisin, un grand terroir et un vigneron inspiré. Exceptionnel et...
Introuvable et totalement culte : voici le joyau ultime signé Vincent Dancer. Quintessence d’un style tout en pureté, en vitalité et en profondeur, ce Chevalier-Montrachet offre déjà une aromatique poétique et rafraîchissante et une incroyable intensité de saveurs en bouche. Un monument de grâce et d’énergie étincelante, à attendre quelques années en...
Attention : très grand vin ! Une "Romanée" dense et élégante, d’une admirable sophistication aromatique. Ici, tout est harmonieux, tout est pur et lumineux : les fleurs viennent de s’ouvrir, le fruit resplendit, l’empreinte du sol scintille. Quelle finale ! Quel souffle ! Un immense Chassagne-Montrachet au potentiel de garde de 10 ans au moins.
Pièce-maîtresse de ce rayonnant millésime 2022, « Tête du Clos » est issu d'un petit clos enclavé au cœur de Morgeot, au Sud de la Romanée. Gourmandise du fruit mûr et miellé, densité de matière, complexité florale, énergie du citron confit et empreinte saline et verticale : un parfait cocktail qui permettra à ce vin d’évoluer magnifiquement.
Replantée par Vincent en haute densité (20 000 pieds par hectare), cette parcelle de Morgeot donne aujourd’hui un vin à l’intensité, la concentration et la profondeur incroyables. Un sommet de classe naturelle, de sensualité, de percussion pierreuse et empyreumatique signée d’un vigneron iconique de la Côte de Beaune. Impressionnant.
Le terroir des Corbins, avec ses argilo-calcaires assez profonds, se niche au Nord-Est du finage, en limite des Volnay-Santenots. Entre muguet, citron confit, fruits blancs et amande grillée, particulièrement juteux et croquant, ce Meursault généreux et tonique dévoile sa belle complexité avec une sorte d’évidence. Il vibre sans jamais faiblir....
Avec ce « simple » village issu des climats des Voillenots et de La Bergerie, juste en dessous des premiers crus, Vincent nous montre avec maestria l’étendue de son talent : par son intensité aromatique, son ampleur de bouche peu commune et son extraordinaire sapidité, aux contours épicés, nul doute, qu’à l’aveugle, nous l’aurions pris pour un premier...
Découverte avec le millésime 2021, cette cuvée est issue des hauteurs de Nantoux, où la vigne est plantée au cœur d’un écosystème de prairie calcaire, de bois, de haies protectrices et d’arbres fruitiers. Elle rayonne d’un éclat exceptionnel entre profondeur rocheuse, fraîcheur florale et citronnée, chair juteuse des fruits plus vrais que nature....
Vincent et Théo élaborent des génériques exceptionnels, aux rendements infimes. Le millésime 2022, à la fois solaire et plein d’énergie, a donné naissance à ce Bourgogne à la fois intense et incroyablement délicat, au jus précis et séveux. Une superbe composition aux couleurs chatoyante et à l'équilibre souverain. Incontournable