Les amateurs le savent : il n’est pas aisé aujourd’hui de dénicher de nouvelles pépites au cœur de la Côte d’Or. L’explosion de la valeur foncière des terres a figé les positions, empêchant de nouvelles installations. Seuls quelques richissimes investisseurs parviennent, çà et là, à faire main basse sur quelques rangs de vignes !
Alors, nous n’allons pas bouder notre plaisir de pouvoir vous proposer cette superbe collection 2022, signée par un domaine encore jeune mais déjà incontournable : Joseph Colin ! Un nouveau venu… pas si nouveau que cela ! S’il a signé, en 2017, son premier millésime sous son (pré-)nom, Joseph est bien connu des amateurs de grands Bourgognes puisqu’il vinifiait jusque-là, au côté de son frère cadet Damien, les vins d’une des plus célèbres propriétés de Saint-Aubin, le Domaine Marc Colin.
15 ans après le départ du frère aîné, Pierre-Yves, ce fut donc au tour de Joseph de se faire un prénom dans cette famille de talentueux vignerons. Depuis un certain temps déjà, Joseph rêvait de faire évoluer ses méthodes culturales et sa vinification vers une approche plus inspirée de la bio-dynamie et moins interventionniste en cave. Or, il est sûr que l’on ne manœuvre pas le « paquebot » familial (plus de 20 hectares tout de même) avec la même agilité qu’un petit catamaran…
C’est donc en 2017, après une mûre réflexion et des échanges avec son frère et sa sœur, que Joseph s’est finalement décidé à franchir le cap et à voler de ses propres ailes. Il a récupéré environ 6 hectares des vignes familiales, sur quelques-uns des plus beaux terroirs de Saint-Aubin et Chassagne-Montrachet. Il a également pu rapidement s’installer dans l’ancien chai de son père, un outil de travail parfaitement opérationnel qui lui a permis de livrer un premier millésime 2017 déjà très abouti et remarqué par la critique. Nous avons pour notre part découvert son travail en solo avec le millésime 2018 : nous avons été immédiatement conquis par l’éclat naturel des vins, la précision d’expression de chaque terroir et surtout, cette formidable énergie communicative, cette lumière intérieure qu’ils dégageaient.
En échangeant longuement avec Joseph, nous avons pu également mieux comprendre la philosophie qui guide ses choix. En concentrant ses efforts sur 6 hectares seulement, il a pu encore affiner et préciser son approche culturale, qui s’inspire davantage de la bio-dynamie. Pour pouvoir se permettre d’être moins interventionniste en cave et de laisser s’exprimer autant que possible la nature, Joseph sait parfaitement qu’il ne peut miser que sur des raisins parfaitement sains, ayant atteint leur optimum de maturité. Il fait preuve d’une précision redoutable dans les choix des dates de vendange : à un ou deux jours près, il sait pertinemment que les équilibres et surtout les aromatiques peuvent sensiblement évoluer.
Au chai aussi, Joseph a fait évoluer sa pratique : il a cherché à supprimer au maximum tout biais ou artifice de vinification qui tendrait à masquer ou travestir l’expression la plus pure et la plus vraie de chaque terroir. Après un pressurage très doux en grappe entière, il privilégie aujourd’hui les grands fûts (entre 500 et 600 litres), en veillant à pouvoir soutirer par gravité. Il limite sensiblement la proportion de bois neuf (rarement plus de 10%). En outre, Joseph a décidé de se passer autant que possible de l’ajout de soufre pendant la vinification et l’élevage, se contentant le plus souvent de protéger le vin au moment de la mise en bouteille. Bien sûr, rien n’est laissé au hasard, Joseph vérifiant fût par fût qu’aucune déviance aromatique ne survienne : on est heureusement très loin de certaines expérimentations hasardeuses que l’on rencontre encore trop souvent dans l’univers des vins « naturels » …
Toujours en quête de finesse de texture et afin de conserver pendant l’élevage suffisamment de gaz carbonique qui protège naturellement le vin, Joseph a pratiquement supprimé les bâtonnages. Au final, selon les crus, les vins passent 9 mois à un an en demi-muids avant de finir de s’harmoniser 3 à 4 mois supplémentaires en cuve. Soucieux de se donner les moyens de ses ambitions, Joseph a fait bâtir une nouvelle cuverie, sur 3 niveaux : plus fonctionnelle que les anciens chais familiaux qu’il occupait jusque-là, elle lui permet de travailler intégralement par gravité et de peaufiner les élevages, grâce à la présence de deux grandes caves enterrées dont Joseph peut ajuster les températures par un astucieux système de ventilation géothermique. Vous l’aurez compris, aucun détail n’est laissé au hasard dans cette quête permanente du vrai et du beau.
Venons-en à ce splendide millésime 2022 : Joseph, pourtant toujours très humble lorsqu’il s’agit de parler de ses vins, nous confiait, en octobre dernier, qu’il y voyait « un de ses plus grands millésimes depuis le début de sa carrière », car, pour lui, « tout y est ». Une belle promesse dont nous avons effectivement pu vérifier dans le verre qu’elle était largement tenue !
Après une année 2021 particulièrement difficile à négocier à la vigne, entre gel, mildiou et micro-récolte, cette année 2022 se présentait sous de bien meilleurs auspices. Encore traumatisés par l’épisode de gel en avril, l’année précédente, les vignerons de la Côte de Beaune ont eu quelques sueurs froides début avril : des températures négatives ont fait craindre le pire pour les bourgeons de chardonnay tôt débourrés. Heureusement, le temps resté sec et venteux a permis d’éviter les dégâts dans les vignes. Le mois de mai fut ensuite marqué par l’absence d’eau et des températures élevées, les plus chaudes depuis 50 ans. Heureusement, la pluie est revenue en juin, avec une succession d’averses orageuses qui ont permis de reconstituer quelques réserves hydriques, bien utiles pour affronter un été particulièrement chaud. Les pics caniculaires se sont succédés tout au long du mois de juillet. En août, une bonne pluie le 18 août a fait beaucoup de bien au vignoble de Saint-Aubin et Chassagne-Montrachet, surtout pour les terroirs aux sols minces et pierreux, où l’on commençaient à voir des signes de stress hydrique. Les vignes ont pu peaufiner les maturités des baies, sans encombre.
Joseph et ses équipes ont donné les premiers coups de sécateurs le 25 août. Les vendanges se sont étalées jusqu’au 6 septembre, en terminant comme de coutume par les parcelles d’aligotés, situées sur les hauteurs du finage de Saint-Aubin, en allant vers la Rochepot. L’état sanitaire des raisins était splendide, les rendements tout à fait satisfaisants, et les équilibres proches de la perfection.
Découverts en octobre dernier, quelques mois avant leur mise en bouteille, les vins nous ont enchantés par leur éclat, leur générosité et leur énergie. Des vins lumineux, au fruit gourmand et expressif, gorgé de parfums et de vitalité. Des vins à l’allonge excitante, imprégnée d’une tension minérale vibratoire. De véritables vins de terroir, intenses et vrais.
Souci extrême du détail, respect absolu des cycles naturels, expression pure et sans fard du fruit et de l’identité de chaque lieu, la sincérité de l’approche de Joseph Colin n’est pas sans nous rappeler celle d’un autre grand « artisan-vigneron » de la Côte de Beaune, son ami Vincent Dancer.
Ce splendide millésime 2022 brille dès maintenant parmi ce que la Côte de Beaune a produit de plus excitant… et indispensable. Ne tardez pas : c’est maintenant et c’est uniquement sur la Route des Blancs ! En prime, les tout derniers flacons des rares millésimes 20212 et 2020.
Ce 1er cru jouxtant Chassagne, au sol calcaire, brille par sa densité et son équilibre entre sensualité et fraîcheur, énergie. D’un côté le miel de genêt, l’amande, le pain au lait, le beurre, le coulis de poire ou la confiture d’abricot, de l’autre les notes anisées de cerfeuil, la marmelade de citron vert, le kumquat ou le gingembre confit. Superbe...
Particulièrement bien né de vieilles vignes à proximité immédiate des Grands Crus, ce Chassagne nous épate par sa densité et sa profondeur. Derrière une empreinte minérale intense, aux accents fumés et empyreumatiques, se déploie un fruit mûr et expressif, au volume considérable, dynamisé par des notes de poivre, gingembre ou réglisse. Puissant !
Cette parcelle de vieilles vignes de plus de 70 ans a donné un vin formidablement concentré, intense et salin, mais empreint d’une grande fraîcheur, d’une subtilité aérienne, caressante et soyeuse, qui fait la signature des blancs signés Joseph Colin. Gourmandise du fruit, sensualité lactée et énergie tellurique forment un triptyque gagnant.
Doit-on présenter En Remilly tant ce cru rayonne comme un porte-étendard de ce que le finage de Saint-Aubin produit de plus précieux : de grands blancs verticaux, complexes et intenses. La maturité parfaite du fruit ajoute un supplément de douceur et de chair à ce vin élégant et ciselé, empreint d’une énergie épicée vibrante. Un must.
Ce 1er cru de grande envergure est né sur une roche calcaire quasiment affleurante. Elle donne au vin son intense et salivante minéralité. Ce terroir de pente raide est magnifié par un fruit rayonnant, bien mûr, et une vinification délicate dont Joseph Colin a le secret. L’équilibre entre gourmandise fruitée et élan salin est splendide.
Issu de vieilles vignes qui regardent vers le Montrachet, ce "Chenevottes" offre un profil charmeur, tonique et élégant. On aime sa finesse aromatique et sa souplesse de texture, gorgée d'un fruit enjôleur, entre pêche et agrumes, et parcourue d'une trame pierreuse et épicée vibratoire. Long, stimulant et savoureux : un incontournable du millésime.
Collector : en 2022, Joseph Colin n’a produit qu’un seul fût du fameux Grand Cru ! S’il offre bien sûr une extraordinaire densité, une envergure et une profondeur de bouche inégalées, ce Bâtard issu du finage de Puligny sait aussi se montrer subtil et nuancé dans ses parfums, dynamique dans sa structure. Son potentiel est énorme.
Heureux propriétaire d’une parcelle de très vieilles vignes, souvent centenaires, Joseph Colin livre un Cailleret animé d’une fascinante vibration pierreuse. Un vin raffiné dans ses arômes, concentré dans sa texture et doté d’un profil vertical, d’une rare profondeur. Si l’on ajoute le supplément de charme et l’énergie prodigieuse de 2022, on tient un...
Reflet fidèle des terroirs de Saint-Aubin, dans leurs nuances et leur diversité, ce vin assemble les raisins de 8 climats. Frais et subtil dans ses parfums d’agrumes, de fleurs du verger, mais aussi de crème glacée et de caillou mouillé, il offre en bouche un fruit juteux et jaillissant, relevé d’excitantes épices. Un pur délice, dès aujourd’hui.
Un Bourgogne de haut vol, d’une pureté et d’une verticalité ciselée, qui fait honneur à ses nobles origines, pour moitié à Puligny et moitié à Chassagne, vers le Haut des Champs. Particulièrement subtil et aérien au nez, ample, juteux et persistant en bouche, tendu et concentré, il incarne avec assurance la réussite du millésime.
Issu d'un terroir tardif des hauteurs de Saint-Aubin, cet Aligoté tonique, subtil et imprégné du socle calcaire nous ravit. Cerfeuil, verveine, coriandre, menthe fraîche, agrumes juteux et raffinés, pomme Granny, poire, prune Reine-Claude et kiwi, relevés d’un peu de poivre : on aime sa vivacité, sa précision et sa finale énergique et persistante. Une...
Heureux propriétaire d’une parcelle aux vignes centenaires, Joseph Colin réussit un 1er Cru En Cailleret tout en nuances minérales et pierreuses, raffiné dans ses arômes, concentré dans sa texture et doté d’un profil résolument vertical et salin. Du charme, de la profondeur, de la structure et de la tension : un grand vin, à l’équilibre magistral !
Ce 1er cru de Saint-Aubin honore le fameux terroir de La Chatenière, au sol calcaire riche en oxydes de fer. Ce dernier imprime à ce blanc une minéralité intense, une vibration qui lui donne un rebond de bouche exceptionnel. La roche traverse un fruit pur, expressif et poivré. Une leçon de finesse, de fraîcheur et d’énergie : un must !
Edition limitée créée sur ce millésime aux très faibles rendements, cette cuvée Oratorium Sancti Albini assemble 3 premiers crus : Les Combes, Sur le Sentier du Clou et Sous la Roche Dumay. Un vin complexe, élégant, à la bouche purifiante et active, animée d’une énergie fuselée aux accents d'agrumes et relevée de notes de réglisse et de poivre.
Ce Chassagne frais, gourmand et énergique regarde clairement vers l’océan, avec ses notes iodées d'algues, d'embruns et de coquillages. La pêche, la poire et l’abricot se chargent d’une dimension épicée puissante, autour du poivre vert, du gingembre, de la baie de genièvre ou de la réglisse, qu’une note de lait d’amande vient adoucir. Un régal.
Condensé des terroirs de Saint-Aubin, dans leurs nuances et leur diversité, ce vin assemble les raisins de 7 climats. Frais et croquant, il ne cesse de gagner en complexité et en densité de bouche. Pureté de son eau, raffinement floral, éclat juteux du citron, de la pomme et du coing, vibration saline : tout sonne juste. Concentré et tonique.
Joseph nous gratifie d’un Bourgogne à l’élégance altière, d’une pureté et d’une verticalité ciselée aux contours épicés, rappelant certains Puligny-Montrachet ! Pas étonnant quand on connaît ses origines : une bonne moitié des raisins provient du lieu-dit La Combe à proximité des Houlières de Puligny. Un modèle de précision : indispensable.
Issu d'un terroir tardif qui a moins souffert du gel, sur les hauteurs de Saint-Aubin en allant vers la Rochepot, cet Aligoté mûr et fringant nous ravit. Cerfeuil, verveine, pamplemousse et zeste de citron, poire fraîche, pomme et pêche de vigne : on aime sa vivacité, sa précision et sa finale crayeuse. Un bain de jouvence et d’énergie fruitée !
Attention collector : en 2018, Joseph Colin n’a produit qu’un seul fût du fameux Grand Cru ! S’il offre bien sûr une extraordinaire densité et une profondeur de bouche inégalée, ce Bâtard issu du finage de Puligny se montre aussi subtil que nuancé. Enorme potentiel.
Attention collector : en 2018, Joseph Colin n’a produit qu’un seul fût du fameux Grand Cru ! S’il offre bien sûr une extraordinaire densité et une profondeur de bouche inégalée, ce Bâtard issu du finage de Puligny se montre aussi subtil que nuancé. Enorme potentiel.
C’est un pur joyau dont nous vous proposons aujourd’hui quelques rares bouteilles, un des premiers crus les plus recherchés du nord du finage de Chassagne-Montrachet, lové au bas du Bâtard-Montrachet. D'une concentration et d'une intensité phénoménale, offrant un somptueux équilibre entre volupté gourmande et énergie épicée : un collector.
Heureux propriétaire d’une parcelle de très vieilles vignes, souvent centenaires, Joseph Colin réussit un 1er Cru En Cailleret tout en nuances minérales et pierreuses, raffiné dans ses arômes, concentré dans sa texture et doté d’un profil résolument vertical. Du charme, de la profondeur, de la structure et de la tension : grand vin !
Issu de vieilles vignes qui regardent vers le Montrachet, ce "Chenevottes" offre un profil charmeur, profond mais toujours élégant et tonique. On aime sa finesse aromatique et sa densité de texture, gorgée d'un fruit enjôleur et parcourue d'une trame épicée vibratoire. Long, stimulant et savoureux : un des vins les plus gracieux et ciselé de la...
Doit-on présenter le cru En Remilly tant celui-ci rayonne comme un porte-étendard de ce que le finage de Saint-Aubin produit de plus précieux : de grands blancs verticaux, raffinés et intensément minéraux ?... Fraîcheur des agrumes, des herbes fines et du gravier humide, éclat du fruit, bouche longiligne, finale pierreuse vibratoire : tout y est
Sur ce célèbre cru au sol mince et calcaire, le terroir donne un vin cristallin aux arômes délicats, parfaitement balancé entre séduction sensuelle et fraîcheur printanière. Tout au long de la dégustation, c’est la sensation d’éclat, de transparence, de lumière et d’énergie qui domine : en un mot, un vin brillant ! On adore.
Un beau Chassagne-Montrachet, qui conjugue profondeur fruitée et densité de bouche avec une minéralité vibratoire aux accents empyreumatiques. Il nous embarque sur les fruits blancs juteux, mâtinés d’une touche mentholée et d’une dimension fumée et poivrée. Complet et animé d’une énergie revigorante, c’est une réussite !
Ce 1er cru tardif brille par sa densité charnue qui s’équilibre avec une stimulante sensation de fraîcheur autour du citron vert : on navigue entre crème de fruits blancs et jaunes, goyave, fleurs blanches, notes anisées, pêche, noisette, pierre mouillée, zeste d’agrumes et lassi. Texturé, excitant, long et fuselé : en un mot, délicieux !
Joseph Colin a la chance d’exploiter une parcelle de vieilles vignes, de plus de 70 ans, sur cet excellent 1er Cru de Saint-Aubin qui donne des vins gourmands, généreux et minéraux. L'équilibre entre rondeur crémeuse du fruit et tension saline est remarquable. Idéal sur des ravioles de langoustines dans un bouillon citronnelle-coco.
Véritable "condensé" des terroirs de Saint-Aubin, dans leurs nuances et leur diversité, ce vin assemble les raisins de 8 climats. Frais et croquant, il ne cesse de gagner en complexité. Pureté de son eau, raffinement floral, éclat juteux du citron vert et des fruits blancs, expression pierreuse et saline du sol : tout sonne juste. Racé et succulent.
Joseph nous gratifie d’un Bourgogne de haut vol, d’une élégance altière, d’une pureté et d’une verticalité ciselée qui n’est pas sans rappeler certains Puligny-Montrachet bien nés ! Pas étonnant quand on connaît ses origines, du côté du lieu-dit La Combe à proximité des Houlières de Puligny. Un modèle d'équilibre et de précision : indispensable.
Issu d'un terroir tardif des hauteurs de Saint-Aubin, en allant vers la Rochepot, cet Aligoté tonique et fringant nous ravit. Cerfeuil, citronnelle, pamplemousse et zeste de citron, raisin frais, pomme Granny, pêche de vigne et melon : on aime sa vivacité, sa précision et sa finale traçante et crayeuse. Un bain de jouvence et d’énergie pure !
Joseph Colin nous gratifie d’un 1er Cru En Cailleret de grande envergure, concentré et ciselé, empreint d’une élégante fraîcheur florale et d’une minéralité saline énergique. Du charme, de la profondeur, de la structure, une sensation de pureté qui nous enchante et une finale crayeuse, à la longueur majuscule : tout y est, pour longtemps !
Issu de très vieilles vignes qui font face au Montrachet, ce "Chenevottes" offre un profil résolument charmeur, profond mais toujours élégant et tonique. On aime sa densité de texture, gorgée d'un fruit enjôleur et parcourue d'une trame épicée vibratoire. Long, stimulant et savoureux : un des vins les plus gourmands et complexes de la collection.
Un superbe Chassagne-Montrachet, d’une densité de fruit impressionnante et profondément ancré dans son terroir, avec sa minéralité incandescente. Il nous embarque sur des saveurs de fruits blancs juteux, mâtinées d’une touche mentholée et de cette dimension fumée typique. Complet et animé d’une énergie communicative, c’est une réussite !
Sur ce célèbre cru au sol mince et calcaire, surplombant le domaine, le terroir donne un vin cristallin aux arômes délicats, parfaitement balancé entre séduction sensuelle et fraîcheur printanière. Tout au long de la dégustation, c’est la sensation d’éclat, de transparence, de lumière et d’énergie qui domine : en un mot, un vin brillant ! On adore.
Ce 1er cru tardif brille par sa densité et son aromatique sensuelle qui s’équilibrent à merveille, au fil de l’aération, à une stimulante sensation de fraîcheur : on navigue entre coulis de fruits blancs et fraîcheur anisée, pêche blanche caramélisée et herbes fines, noisette verte et crème anglaise, pierre mouillée et lassi. Texturé, excitant et...
Joseph Colin exploite une parcelle de vieilles vignes, de plus de 70 ans, sur ce 1er Cru. Elle donne un vin incroyable d’énergie et de fraîcheur chlorophyllienne, de minéralité verticale, saline et iodée, et d’une superbe densité fruitée en bouche, habillée d’un cortège d’épices. Ce Sentier du Clou appelle de toute sa force des langoustines…
Véritable "condensé" des terroirs de Saint-Aubin, dans leurs nuances et leur diversité, ce vin assemble les raisins de 8 parcelles. Frais et lumineux, il gagne en complexité au fil de l'aération. Pureté de son eau, raffinement floral, éclat juteux du fruit, expression pierreuse et saline du sol : tout est là, en précision et en harmonie. Racé et...
Le substrat mince et très calcaire donne à ce Saint-Aubin élégant et lumineux une signature minérale et effilée tout à fait typique. La pureté et l’éclat du fruit sont absolument splendides, la salinité rocheuse est stimulante, la persistance est remarquable. Précision millimétrée, pureté et éclat : c'est un modèle du genre. Superbe.
Attention collector : en 2018, Joseph Colin n’a produit qu’un seul fût du fameux Grand Cru ! S’il offre bien sûr une extraordinaire densité et une profondeur de bouche inégalée, ce Bâtard issu du finage de Puligny se montre aussi subtil que nuancé. Enorme potentiel.
Joseph Colin nous gratifie cette année d’un 1er Cru En Cailleret à la fois sensuel et toujours frais, concentré dans ses arômes et sa texture mais doté d’un vrai raffinement floral et minéral. Du charme, de la profondeur, de la structure et de la tension : tout y est, pour longtemps !
Issu de très vieilles vignes sur ce 1er Cru qui fait face au Montrachet, ce "Chenevottes" offre une remarquable densité de texture, gorgée d'un fruit mûr et énergique et parcourue d'une trame épicée vibratoire. Long, tonique et savoureux : un des vins les plus gourmands de la collection.
Un superbe Chassagne-Montrachet de grande classe, structuré avec beaucoup de précision dans un registre de fraîcheur et de finesse. On retrouve cependant cette minéralité épicée et empyreumatique typique des meilleurs terroirs de Chassagne. Complet, tendu et intense : un modèle.
Sur ce célèbre cru au sol très mince et calcaire, surplombant le domaine, le terroir donne un vin aux arômes délicats et à la minéralité intense. Joseph parvient à capter avec une redoutable précision une formidable énergie, celle du fruit, de l'air et du sol. Superbe.
Ce 1er cru plutôt tardif brille particulièrement sur le solaire millésime 2018 : on se laisse porter par des arômes élégants de pierre frottée, de noisette, de chèvrefeuille, d’aubépine, de menthe sauvage, de beurre et de fruits du verger, entre pomme, poire et nectarine. Délicieux et vibrant.
Joseph Colin a la chance d’exploiter une parcelle de vieilles vignes, âgées de plus de 70 ans, sur cet excellent 1er Cru de Saint-Aubin qui donne des vins à la fois gourmands, généreux et intensément minéraux. L'équilibre entre rondeur du fruit et tension saline est remarquable. Idéal sur des ravioles de langoustines.
Véritable "condensé" des terroirs de Saint-Aubin, dans leurs nuances et leur diversité, ce vin se montre de plus en plus complexe et expressif au fil de l'aération, entre dimension florale, fruits croquants et agrumes. Belle densité de bouche soutenue par une minéralité pierreuse stimulante. Succulent et racé.
Issu d'un terroir tardif sur les hauteurs de Saint-Aubin, en allant vers la Rochepot, cet Aligoté tonique et enjoué nous donne le sourire. Cerfeuil, bergamote, zeste de citron, des notes de raisin frais, de pomme Granny et de poire : on aime sa vivacité, sa précision et sa finale traçante et crayeuse. Fringant !