Figure tutélaire de Meursault, Pierre Morey a marqué l’histoire de la viticulture et des vins de la Côte d’Or, au cours d’une carrière exceptionnelle, démarrée dès 1971. Sa connaissance intime (incomparable oserait-on dire!) des terroirs de la Côte de Beaune, son rôle précurseur dans l’adoption de la bio-dynamie et le rejet de la chimie sur ces terres qui lui sont si chères et bien sûr, la race unique de ses vins, empreints d’un classicisme intemporel, odes vibrantes à la beauté du vivant, tout cela fait de Pierre Morey une source d’inspiration pour de nombreux vignerons de France et d’ailleurs.
Ici, la vigne, c’est avant tout une affaire de famille… qui ne date pas d’hier ! Originaires de Chassagne, les Morey se sont installés à Meursault pour travailler la vigne dès la fin du 18ème siècle. Mais c’est avec le père de Pierre, Auguste, que l’histoire du Domaine s’accélère, lorsqu’il devient métayer, en 1935, de la propriété des Comtes Lafon. En complément des quelques vignes familiales, Auguste, puis Pierre lorsqu’il le rejoint à la fin de l’année 1971, ont alors cette opportunité extraordinaire de travailler des parcelles et de produire des vins sur les meilleurs emplacements de Meursault (Perrières, Genevrières, Charmes…)… et même sur le Montrachet.
Viennent ensuite les années 1980 qui marquent un changement important : la famille Lafon décide de reprendre progressivement ses parcelles pour les exploiter directement (sous l’égide du jeune Dominique Lafon). Pierre décide alors de créer avec son épouse, Christiane Blanc, une petite activité de négoce (Morey-Blanc), véritable atelier de haute-couture, qui lui permettra de continuer à explorer de nouveaux terroirs et de vivre pleinement sa passion pour la vigne et le vin, tout en complétant la carte des crus qu’il pourra proposer.
La fin des années 1980 marque aussi le début d’une autre grande aventure pour Pierre : en 1988, en parallèle de la conduite du petit Domaine familial, Vincent Leflaive le recrute pour prendre la responsabilité technique, à la vigne et en cave, du légendaire Domaine Leflaive, à Puligny. Il signera alors, pendant 20 ans passés au côté d’Anne-Claude Leflaive, une des pages les plus passionnantes de l’histoire des grands vins de Puligny-Montrachet. C’est aussi à cette période, dès le début des années 1990, qu’il va adopter et mettre en pratique, chez lui et chez Leflaive, les principes de la bio-dynamie : un tournant majeur dans l’histoire des vins de la Bourgogne !
Comme il le dit lui-même : « pendant les années 80, je ne comprenais plus ce que je faisais : les produits chimiques pénétrants, systémiques envahissaient la Bourgogne ». Intuitivement, avec ce sens de l’observation qui a fait de lui un des plus grands serviteurs des terroirs de la Côte d’Or, il comprit plus vite que les autres que cette voie était sans issue. Déjà à l'époque, il s’alertait ainsi de ne plus voir d’escargots de Bourgogne dans les vignes, un signe évident selon lui d'un déséquilibre dans cette harmonie du vivant qu’il respecte plus que tout. Une rencontre décisive avec Claude Bourguignon, référence mondiale de l’analyse des sols et de leur vie microbiologique, ainsi qu’un drame familial (la disparition prématurée de son fils des suites d’une longue maladie) finissent de le convaincre qu’il « fallait tout faire pour favoriser la vie, celle des humains, celle des sols et celle de la vigne ».
Voilà finalement ce qui a guidé Pierre et qu’il a parfaitement su transmettre à sa fille Anne, qui travaille à ses côtés depuis bientôt 25 ans et tient désormais solidement les rênes de ce domaine incontournable : la passion de la nature et des terroirs ! D’ailleurs, lorsqu’on lui demande comment il qualifierait le style de ses vins, il nous répond avec modestie et non sans humour : « J’essaie de faire en sorte que les vins aient la gueule de l’endroit d’où ils viennent et reflètent la climatologie du millésime »… Une conviction simple qui ne date pas d’hier, si l’on en croit cette anecdote que Pierre nous raconte ensuite : « Quand Vincent Leflaive m’a proposé de venir travailler chez lui, il m’a mis en garde : si tu viens travailler chez nous, ça ne sera pas pour faire du Pierre Morey, tu feras du Leflaive ! Et moi de lui répondre : Si je viens, ça sera pour faire des Pucelles, du Chevalier ou du Bâtard-Montrachet. Vincent m’a toisé, a pris son temps et m’a dit : Viens ! » Tout est là… ou presque. Ce respect absolu des lieux et des terroirs, il a su le transmettre à sa fille Anne, aujourd'hui en charge de la destinée de cette adresse iconique de Meursault. Ainsi qu’au fils d’Anne, Jean-Victor, revenu au Domaine en 2020.
Ici, comme à peu près partout sur la Côte de Beaune, le millésime 2021 restera dans les annales pour la faiblesse historique de ses rendements, surtout pour les chardonnays. Une année qui fut compliquée à vivre à la vigne, rappelant une autre année difficile, 2016. Même Pierre Morey, à l’expérience pourtant incomparable, a vu dans cette saison une des plus pénibles qu’il ait jamais connue. Il y eut d’abord cet épisode de gel, début avril, qui a causé beaucoup de dégâts sur les parcelles les plus précoces. Il a ensuite fallu redoubler d’efforts à la vigne pour accompagner efficacement les reprises de bourgeons plus tardifs. Le temps frais et humide du printemps et d’une bonne partie de l’été n’a pas facilité la tâche, entraînant une forte pression du mildiou. Il a fallu attendre le 10 août pour voir le soleil revenir durablement, permettant aux maturités de reprendre leur cours.
Les vendanges ont démarré le 16 septembre, et sont étalés jusqu’au 24 septembre : le temps de sélectionner dans chaque parcelle des grappes à parfaite maturité, souvent au prix de plusieurs passages successifs dans une même vigne. Elles se sont déroulées sous de bonnes conditions météo, enregistrant près d’un mois de décalage par rapport à celles du millésime précédent. Si les rendements étaient historiquement faibles, enregistrant des baisses entre 50 et 90% par rapport à la moyenne, plusieurs bonnes nouvelles se profilaient cependant : l’état sanitaire des raisins était plutôt bon. Et surtout, le faible nombre de grappes sur chaque pied a permis d’atteindre de belles concentrations, avec des aromatiques expressives, des jus savoureux, et des degrés d’alcool potentiels tout à fait satisfaisants, entre 12.5 et 13°.
Au final, ce millésime qu’Anne qualifie de « floral, aérien, avec un bel éclat du fruit » ravira incontestablement les quelques chanceux qui pourront mettre la main sur quelques flacons plus rares que jamais. Par sa finesse de définition, son énergie interne, il rappelle 2017. Mais il possède ce supplément de chair et de gourmandise qui rend les vins particulièrement friands. Du simple Bourgogne au mythique Grand Cru Bâtard-Montrachet, on retrouve de superbes équilibres entre concentration, fraîcheur et énergie. Un triptyque qui les portera loin dans le temps et leur permettra de cristalliser et sublimer l’expression de chaque terroir après quelques années de cave.
Les trois générations de la famille Morey sont décidément unies pour le meilleur : la preuve par le vin avec ce très réussi mais malheureusement rarissime millésime 2021 ! Retrouvez en prime quelques joyaux issus des plus généreux millésimes 2018 et 2020, des vins de chair et de plaisir, que l’on peut raisonnablement commencer à boire…
C’est incontournable, pratiquement introuvable et c’est maintenant, sur la Route des Blancs !
Ce Meursault déploie ses charmes avec subtilité et équilibre. Parfait reflet de l’identité murisaltienne, dans ses constantes et ses nuances, il mêle raffinement floral, gourmandise, sensualité, tension minérale, profondeur et allonge impressionnante. Ajoutons la fraîcheur typique du millésime, entre agrumes et embruns marins. Un...
Issue d'une vigne de 40 ans occupant un petit clos à proximité du Cromin, sur le coteau qui fait face au Meix-Chavaux, ce rare parcellaire nous enchante. Elégant et vertical, avec son identité florale subtile, son fruit frais éclatant et sa minéralité effilée, il possède un je-ne-sais-quoi qui nous tire vers Puligny. Collector.
Ce Saint-Romain parcellaire est déjà un classique : il magnifie cette appellation de la Côte de Beaune encore sous-estimée qui recèle de magnifiques terroirs et donne à son meilleur des vins de grande envergure, à l’équilibre remarquable entre fraîcheur et sensualité gourmande, tension, verticalité minérale et profondeur fruitée.
Issu du Clos Poirier, contigu au Montrachet, c'est un blanc de légende. D’une envergure phénoménale, il laisse entrevoir une aromatique sensuelle mais fraîche, entre pulpe de fruits blancs, miel, fleurs du verger, jasmin et violette, zestes d’agrumes confits, amande, brioche au beurre et éclat de roche. Sa profondeur est abyssale.
Devenu un incontournable du domaine, ce vin ciselé et intense, empreint de l’éclat généreux du fruit et d’une minéralité saline vibrante, nous confirme la maîtrise des Morey pour révéler le meilleur de ce 1er cru de Puligny-Montrachet. Profond, vertical, sa finale pierreuse impressionne par sa longueur. Un grand vin, en quantité ultra-limitée...
Issu du replat des Perrières-Dessous, au-dessus du Clos des Perrières, ce Meursault-Perrières vibrant et intense figure au sommet de la hiérarchie. La bouche offre un équilibre souverain entre fraîcheur florale et concentration, volume considérable de fruit et une trame pierreuse, épicée, d’une énergie et d’une persistance remarquables.
Il possède la classe et l’envergure d’un 1er Cru. Animé d’une fraîcheur omniprésente, entre névés alpins et lac de montagne, il livre un fruit pur et délicat, nimbés de subtils parfums floraux et anisés. Plus il s’aère, plus il gagne en sensualité charnue, typiquement murisaltienne. Charme, raffinement et énergie : un must du millésime.
Ce Meursault Les Terres Blanches assume sa proximité avec le 1er Cru Goutte d’Or dont il partage le substrat de craie et d’argiles fines. Il a profité de la concentration d’un millésime aux très faibles rendements pour densifier sa structure, mais on retrouve son raffinement, sa trame saline et cette intense sensation d’énergie typiques....
Ce Bourgogne, issu de parcelles des Herbeux et des Malpoiriers, a su puiser dans les sols de calcaires et d’argiles profondes son identité complexe, unissant la sensualité d’un fruit crémeux avec la fraîcheur florale et aérienne du millésime. Dynamique et charnu, animé d’une trame épicée qui prolonge le plaisir, c’est un vrai « petit » Meursault...
Ce fascinant Bâtard-Montrachet issu du Clos Poirier, contigu au Montrachet, fait partie des blancs de légende de la Côte d’Or. D’une puissance impressionnante, il laisse entrevoir une aromatique sensuelle de coulis de fruits, de miel, de fleurs du verger et de violette, d’essence d’agrumes, d’amande, de brioche et de roche pilée. D'une profondeur...
Issu du replat des Perrières-Dessous, juste au-dessus du Clos des Perrières, ce Meursault-Perrières vertical et extraordinairement intense figure au sommet de la hiérarchie. La bouche offre un équilibre souverain entre richesse des extraits secs, volume considérable de fruit et une trame pierreuse, épicée, d’une persistance remarquable. Un monument.
Devenu un incontournable en 4 millésimes, ce vin ciselé et intense, empreint de l’éclat généreux du fruit et d’une minéralité saline vibrante, nous confirme la maîtrise des Morey pour révéler le meilleur de ce 1er cru de Puligny-Montrachet. Profond, vertical, sa finale pierreuse impressionne par sa longueur. Un grand vin sur un grand millésime !
Une des grandes bouteilles du millésime ! Avec la classe d’un 1er cru, il illumine la collection par son aromatique sophistiquée mêlant fruits mûrs, raffinement floral et épices douces. On aime son ampleur et sa précision, son empyreumatisme délicat aux accents de fruits flambés et épicés, ainsi que son acidité scintillante. Un must-have.
Issu d'une vigne de 40 ans occupant un petit clos à proximité du Cromin, sur le coteau qui fait face au Meix-Chavaux, ce parcellaire nous enchante. A la fois expressif et sensuel au nez, incisif et vibrant en bouche, avec son fruit rayonnant, son entame texturée et sa minéralité effilée, subtile, il possède un je-ne-sais-quoi lorgnant vers Puligny....
Ce parcellaire de haut rang assume sa proximité avec le 1er Cru Goutte d’Or dont il partage le substrat de craie et d’argiles fines. Avec des équilibres d’école, il mêle gourmandise de la poire pochée et de l’ananas, énergie acidulée du citron, douceur des fleurs blanches et de la vanille et une superbe énergie minérale en bouche, au grain poudré.
Ici, tout n’est qu’équilibre, densité et profondeur. Voici l’archétype du grand Meursault, à la fois texturé, sensuel mais énergique, nuancé et porté par une fraîcheur minérale qui ne vous quitte jamais. L’élevage, subtil et savant, souligne parfaitement son charme naturel et lui apporte un beau supplément d’âme. Gourmand, vous avez dit gourmand ?
Ce Saint-Romain parcellaire honore cette appellation de la Côte de Beaune encore sous-estimée qui recèle pourtant de magnifiques terroirs. Elle donne à son meilleur des vins de grande envergure, à l’équilibre remarquable entre fraîcheur et sensualité gourmande, tension épicée et profondeur. En voici un fier exemple, sur un millésime rayonnant.
Ce « simple » Bourgogne, issu de parcelles des Herbeux et des Malpoiriers, a su puiser dans les sols de calcaires et d’argiles profondes son identité expressive et généreuse. Il possède tous les attributs que l’on attend d’un chardonnay de la Côte d’Or : la texture, la fluidité, la tension, et cette profondeur aromatique qui nous régale. Un délice
Ce fascinant Bâtard-Montrachet issu du Clos Poirier, contigu au Montrachet, est durablement installé parmi les blancs de légende de la Côte d’Or. Son aromatique sensuelle et poétique de coulis de fruits, de miel, de fleurs blanches et de violette, d’essence d’agrumes, d’amande et de pierre frottée, et sa profondeur minérale vous envoûteront
Issu du replat des Perrières-Dessous, juste au-dessus du Clos des Perrières, ce Meursault-Perrières vertical et extraordinairement intense figure au sommet de la hiérarchie. La bouche offre un équilibre souverain entre richesse des extraits secs, volume considérable de fruit et une trame pierreuse, épicée, d’une persistance remarquable. Grand.
Ce 3ème millésime ciselé et intense, empreint de l’éclat généreux du fruit et d’une minéralité saline effilée, nous confirme que l’incursion des Morey à Puligny-Montrachet est une excellente nouvelle pour les amateurs de grands blancs rayonnants, raffinés et verticaux. La finale vive et stimulante impressionne par sa longueur vibratoire. Respect !
Cet incontournable Meursault Les Tessons brille comme une des grandes réussites du millésime. Avec la classe d’un 1er cru, il illumine la collection par sa minéralité calcaire effilée, verticale, son énergie prodigieuse et cette concentration racée typique du millésime, dynamisée par une superbe acidité juteuse. Vibration, charme, intensité : un must
Issue d'une vigne d'une quarantaine d'années occupant un petit clos à proximité du Cromin, sur le coteau qui fait face au Meix-Chavaux, ce nouveau parcellaire nous enchante. Elégant et vertical, avec son identité florale subtile, son fruit éclatant et sa minéralité effilée, il possède un je-ne-sais-quoi qui nous tire vers Puligny. Totale réussite
Ce Meursault Les Terres Blanches assume parfaitement sa proximité avec le 1er Cru Goutte d’Or dont il partage le substrat de craie et d’argiles fines. Il a profité de la concentration du millésime pour densifier sa structure, mais on retrouve son raffinement, sa trame saline et cette intense sensation d’énergie typiques. Lumineux et habité.
Sur ce millésime concentré, la qualité du terroir et l’habileté à préserver énergie et fraîcheur ont parlé : le vin offre un équilibre magistral, entre sensualité lascive évoquant fruits blancs compotés, huile de noisette, crème fouettée d’un côté, pamplemousse, citron givré et pierre mouillée de l’autre. Enveloppant et profond, c'est un modèle !
Depuis deux millésimes, la famille Morey contribue à mettre en lumière cette appellation de la Côte de Beaune encore sous-estimée qui recèle pourtant de magnifiques terroirs et donne à son meilleur des vins de grande envergure, à l’équilibre remarquable entre fraîcheur et sensualité gourmande, tension minérale et profondeur fruitée. Incontournable
L’équilibre et la justesse de ce Bourgogne sont remarquables : l’expression crayeuse et fumée des sols calcaires se marie à l’énergie des zestes de mandarine ainsi qu'à la gourmandise de la poire, de l’ananas et du pain frais. Ajoutons une note d’amande blanchie, une nuance de fruit de la passion et une touche chlorophyllienne : on se régale.
Un pur joyau sorti de la vinothèque d’Anne Morey, pour notre plus grand bonheur. Sur ce millésime réputé solaire, ce Meursault-Perrières nous avait éblouis, à l’époque, par sa verticalité et sa tension littéralement vibrante. Il n’a rien perdu de sa formidable percussion minérale et de la pureté enveloppante de son fruit. Emotion garantie !
Déguster un Bâtard-Montrachet signé Pierre Morey est toujours un « sommet » pour l’amateur de grands blancs de Bourgogne, profonds et vibrants. Disons-le tout net : ce Bâtard-Montrachet 2014, très grand millésime pour les blancs de la Côte d’Or, confirme son rang tout en haut de la hiérarchie ! Un modèle de complexité et d'équilibre.
Ce concentré de terroirs, à l'équilibre complexe et souverain, reflète à lui seul l’identité murisaltienne, dans ses constantes et ses subtiles nuances. Il y a tout ce que l’on attend d’un Meursault : le raffinement floral, la gourmandise, la sensualité, la tension minérale, la profondeur et cette allonge impressionnante. Un classique intemporel.
Anne Morey nous a fait l’immense plaisir de nous réserver quelques-unes des dernières bouteilles de ce puissant et si intense Bourgogne 2015. Un vin impressionnant qui commence aujourd’hui à se livrer pleinement. Regoûté voici quelques jours, ce Bourgogne texturé, profond et très persistante assume brillamment son profil murisaltien !
Ce magnifique Saint-Romain Sous le Château nous montre avec subtilité et éclat combien le millésime 2018 a produit de grands blancs en Bourgogne et combien il est essentiel de ne pas oublier cette appellation décidément au top. Le mariage entre fraîcheur et sensualité gourmande est juste parfait. Une réussite majeure pour ce 1er millésime !
Issu d'une parcelle de vieilles vignes du très réputé secteur "En Charlemagne", ce Corton affiche un profil à la fois gourmand, dense et imprégné par le sol, qui apporte cette vibration et cette dimension épicée caractéristique. D'une persistance déjà impressionnante, il vous régalera dans 10 ans sur des langoustines rôties et leur sauce au curry.
En découvrant ce fascinant Bâtard-Montrachet, on comprend pourquoi ce Grand Cru signé Anne Morey est durablement installé parmi les blancs de légende de la Côte d’Or. Mariage parfait d’une aromatique poétique, fascinante, et d’une expression intense, profonde du sol, il vous envoûtera sur les 20 prochaines années. Rare et magique.
Issu du replat des Perrières-Dessous, juste au-dessus du Clos des Perrières, ce Meursaul-Perrières d'une rare intensité figure tout en haut de la hiérarchie du prestigieux 1er Cru. La bouche offre un équilibre souverain entre densité de matière, un volume considérable de fruit et une trame pierreuse et épicée, d’une précision stupéfiante. Grand.
Deuxième millésime et deuxième superbe réussite pour ce 1er Cru Champ Gain, issu d'une micro-parcelle que les Morey ont eu l'opportunité d'acquérir. L'altitude élevée s’accommode à merveille de ce millésime solaire. Le résultat scintille entre élégance florale, fraîcheur des agrumes, minéralité fumée et texture effilée. Magnifique !
En 2018, cet incontournable Meursault Les Tessons n’a rien perdu de sa minéralité calcaire effilée, verticale, tout à fait typique, mais l’effet millésime lui donne une intensité et une force intérieure qui le rapprochent clairement d’un Perrières ! Si l’on ajoute ce supplément de charme immédiat typique de l’année, on touche au sublime. Indispensable
Ce Meursault Les Terres Blanches assume parfaitement sa proximité avec le célèbre Premier Cru Goutte d’Or dont il jouxte la limite inférieure. Il a profité de la richesse du millésime pour densifier sa structure, mais on retrouve ce raffinement aérien et cette fraîcheur minérale typiques de ce terroir. Un vin de grande classe, lumineux et intense.
Sur ce millésime solaire, la qualité du terroir et l’habileté à préserver énergie et fraîcheur ont parlé : le vin affiche un équilibre magistral, entre sensualité lascive et tension minérale. Un grand Meursault concentré, intense, aux mille nuances olfactives, qui donne envie de se mettre à table autour d’un turbot ou d’une poule au riz. Succulent.
La complexité de ce Bourgogne est bluffante : l’omniprésence de l’expression fumée et épicée des sols calcaires se marie à merveille avec une sensualité aromatique et une rare profondeur de texture. Entre pralin et fleurs blanches, poire et crème au beurre, noix de cajou et lys, pain au lait, agrumes et roche pilée, on se délecte de bout en bout.
Déguster un Bâtard-Montrachet signé Pierre Morey ou Morey-Blanc est toujours un « sommet » pour l’amateur de grands blancs de Bourgogne, profonds et vibrants. Disons-le tout net : ce Bâtard-Montrachet 2014, très grand millésime pour les blancs de la Côte d’Or, confirme son rang tout en haut de la hiérarchie ! Magique et envoûtant.
La fraîcheur du millésime 2013 et la richesse du terroir des Charmes ont fait des merveilles : ce Meursault-Charmes Morey-Blanc en est certainement le plus bel exemple. Doté d'un bouquet floral et sensuel, le vin est doté d'une densité de matière et d'une concentration splendides, tout en restant énergique, tendu et furieusement vivant. Grand !
Ce concentré de terroirs, à l'équilibre complexe et souverain, reflète à lui seul l’identité murisaltienne, dans ses constantes et ses subtiles nuances. Il y a tout ce que l’on attend d’un Meursault : le raffinement floral, la gourmandise, la sensualité, la tension minérale, la profondeur et cette allonge impressionnante. Un classique intemporel.
Anne Morey nous a fait l’immense plaisir de nous réserver quelques-unes des dernières bouteilles de ce puissant et si intense Bourgogne 2015. Un vin impressionnant qui commence aujourd’hui à se livrer pleinement. Regoûté voici quelques jours, en compagnie de Pierre Morey, disons-le sans détour : nous avons « pris une claque » !
Avec sa matière ample mais fluide, active, littéralement vivante, avec ses saveurs franches de fruits blancs beurrés et d’épices douces, avec cette touche délicatement acidulée qui renforce l'intensité des saveurs, avec sa finale incroyablement complexe, ce Bourgogne Côte d'Or est grand ! Profond et dense, en un mot : Murisaltien !
Réussite éblouissante pour ce 1er millésime "évènement" du 1er Cru Champ Gain, issu d'une micro-parcelle qu'Anne et Pierre Morey ont eu l'opportunité (rarissime!) d'acquérir. Superbe éclat du fruit, identité calcaire du sol, marqueurs du millésime, entre élégance florale, fruité expressif, agrumes frais et gourmandise crémeuse. Un collector absolu !