Xavier Weisskopf, du Domaine Le Rocher des Violettes, fait partie de cette nouvelle génération de vignerons – tout comme Coralie et Damien Delecheneau bien sûr – qui sont désormais solidement installés pour continuer, après leurs aînés François Chidaine ou Jacky Blot, à porter haut les couleurs de l’appellation Montlouis.
Après des études à Chablis, puis à Beaune, et un passage au célèbre Château de Saint-Cosme à Gigondas, c’est en 2005 que Xavier parvient à s’installer dans la Loire, sur la commune de Saint-Martin Le Beau, dans la partie orientale de l’appellation Montlouis, pour réaliser son rêve : devenir vigneron et s’exprimer dans son vin !
Le Rocher des Violettes est né. Le domaine compte aujourd’hui 13 hectares, dont 9 sur l’appellation Montlouis, exclusivement plantés en chenin. Ici, le patrimoine est principalement constitué de vieilles vignes, dont certaines ont dépassé le siècle. Ces vignes âgées, profondément enracinées dans les sols calcaires ou d’argiles à silex, présentent pour Xavier l’avantage de s’autoréguler et de donner aux vins une grande régularité qualitative couplée à une profonde minéralité. Conscient de la valeur d'un tel patrimoine, Xavier décide de travailler les sols et d’entamer une conversion biologique qui se concrétise en 2012 par la certification AB de l’ensemble du Domaine.
Signe enfin du haut niveau d’exigence et du perfectionnisme de ce jeune et très talentueux vigneron, Xavier jette son dévolu sur des caves troglodytiques, creusées dans les falaises de tuffeau d’Amboise : ici règne une hygrométrie et une température constante, autour de 13°, idéale pour laisser les fermentations s’opérer le plus naturellement du monde et permettre un élevage en fûts, doux et parfaitement maîtrisé.
Très tôt remarqué par les critiques, ses vins régalent aujourd’hui par leur franchise et leur équilibre : en sec comme en moelleux, la gamme se montre d’un grand raffinement, d’une belle pureté aromatique, mariant avec éclat l’expression du fruit et celle du sol. De très beaux blancs, aussi agréables à déguster jeunes qu’après 10 ou 15 ans de garde. Xavier Weisskopf est indéniablement en route vers les sommets…
Ce Grand Poirier nous régale aujourd’hui par sa richesse aromatique et son équilibre, par sa sucrosité fine et parfaitement intégrée dans une trame d'acidité mûre et de franche minéralité. Un grand moelleux de gastronomie, qui possède toute l'étoffe pour une garde de 20 ans ou plus.
A la fois complexe et harmonieux, ce Montlouis juteux et vivant est encore très jeune. On perçoit déjà son ampleur et ses équilibres impeccables, entre expression du sol calcaire sur des notes épicées et un fruit à parfaite maturité, sur la pomme Reinette et la prune. Un des meilleurs de l'appellation!
Distinction et finesse caractérisent le mieux ce Touche-Mitaine, entre fines notes végétales de coriandre et menthe fraîche, arômes de fleurs blanches et de violette, agrumes, coing, rhubarbe et une touche minérale évoquant la pierre frottée. Elancé, droit et raffiné, doté d'une belle intensité dans sa finale!